François Bayrou, invité de BFM TV et RMC 

François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate, était l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFM TV et RMC ce MARDI 30 AOÛT À 8H30.

Bonjour François Bayrou.

Vous êtes Haut-commissaire au Plan, Président du MoDem, maire de Pau. Il y a un vent glacial sur la France, des prévisions très sombres : énergétiques, économiques, morales. On commence à comprendre ce que peut-être Emmanuel Macron voulait dire en disant qu'il faudrait que l’on paye le prix de notre liberté et de nos valeurs ; on va y revenir.

Planification et rationnement, voilà ce qu’a dit la Première ministre hier. Planification, c’est vous, la France va vers la plus grave crise qu’elle ait connue depuis la guerre, c’est votre pronostic.

Est-ce qu’on va vers cette crise ou est-ce qu’en fait, on y est déjà ?

Non, on va vers une crise, mais il faut corriger. Parfois, les titres de journaux sont trop rapides. C'est une crise mondiale, pas une crise nationale, française, c'est une crise mondiale qui vient de ce qu’un événement absolument inattendu, le déclenchement d'une guerre terrestre sur le sol européen, une guerre d'annexion d'un pays libre par son puissant voisin - ce que l'on n'avait pas connu depuis Hitler - cette guerre-là a perturbé, renversé tous les équilibres économiques. Et cela tombe dans une période où en même temps les autres locomotives du monde - la Chine, les États-Unis, en Europe c'était l'Allemagne - sont toutes les trois en difficulté et dans un contexte d'inflation que l'on n'avait pas connu depuis 40 ans.

Il y a un cocktail de toutes les crises possibles en même temps.

Oui, il y a une addition de risques inédits, de menaces sans précédent que l'on n'avait pas connus depuis longtemps et le Président de la République, le gouvernement, ont bien raison d'essayer de préparer les réponses.

On imagine bien d'ailleurs que, lorsque vous avez prononcé cette phrase sur « la crise la plus grave que l'on ait connue depuis la guerre », c'était concomitant avec cette phrase d’Emmanuel Macron sur la fin de l'abondance et la fin de l'insouciance. Vous vous étiez sans doute coordonnés, on l’imagine bien.

Non.

Non mais vous partagez le même diagnostic.

Oui.

La question, c'est les réponses. Quand vous avez vu Élisabeth Borne hier qui menace de rationnement, qui dit, au fond : il faudra faire un effort, les entreprises doivent baisser de 10 % leur consommation d’électricité sous peine de black-out.

Je voudrais que vous l'écoutiez :

« Si nous agissons collectivement, nous pouvons surmonter ce risque de pénurie, mais si chacun ne prend pas sa part ou que toutes les hypothèses défavorables se conjuguaient, nous serions amenés à imposer des baisses de consommation.

Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées.

Et nous devons malheureusement nous y préparer. »

Nous devons nous préparer au rationnement. On en est là ?

Je pense que les décisions collectives et individuelles, entreprise par entreprise, et même dans les familles, ces décisions-là peuvent écarter le risque de rationnement.

C'est tout le sens de ce que dit le gouvernement et ils ont raison.

En fait, on agite le chiffon du rationnement.

On n'agite rien. Si on est un peuple qui veut jouer son rôle d'une société puissante avec des créateurs puissants dans le monde, si on est une société comme cela, alors il faut être capable de regarder les choses en face et il faut le faire sans affolement, parce que nous sommes en même temps un des pays qui est probablement…

Sans affolement, c’est difficile tout de même.

…Un des pays qui est le mieux armé pour faire face à tout cela, ne serait-ce que parce que nous avons une capacité de production d'électricité nucléaire qu'heureusement nous avons sauvée et qu'heureusement nous avons pris la décision de porter dans l'avenir.

Arrêtons-nous un instant là-dessus. Quand on apprend qu'il y a 32 réacteurs sur 56 qui sont à l'arrêt pour maintenance, vous êtes précisément à la planification, ce n'était pas possible d'anticiper de ne pas arrêter tous les réacteurs en même temps ?

C'était tout à fait possible d'anticiper, mais à l'époque, souvenez-vous, les gouvernements successifs, ceux qui ont précédé celui-ci et la présidence d’Emmanuel Macron, étaient sur l'idée, et les médias aussi, qu'il fallait à tout prix fermer les centrales nucléaires, que c'était cela, l'avenir et que l'on nous annonçait…

C'est Emmanuel Macron qui a fermé Fessenheim, ce n'est pas les médias.

Les décisions de Fessenheim étaient prises avant, et on le sait très bien, par le gouvernement précédent…

C’était une promesse de François Hollande.

…mais sous la pression d'une opinion, un engagement. Une décision sous la pression d'une opinion dont on savait à l'époque ou dont on vérifiait à l'époque qu'elle était sur l'idée que, le nucléaire, c'était fini. Or c'est la seule source d'énergie qui nous permette en même temps de développer du renouvelable et de garantir que l'on n'aura pas d'accident de production.

Ce qui veut quand même dire qu’aujourd'hui, la menace d'un black-out ou peut-être de coupures de courant temporaires, tournantes dans différentes régions de France s'il le faut au creux de l'hiver, c'est aussi dû à ces 32 réacteurs qui sont à l'arrêt ?

Oui, mais on est en train, j'imagine, en tout cas ce que je lis des déclarations des responsables, ils ont découvert un phénomène de corrosion et ils sont en train de le réparer le plus rapidement possible pour que, avant le 1er décembre pour une partie des unités et avant le 1er janvier pour l'autre partie, le plus possible de tranches redémarrent.

Bon… C'est bien qu’il veille à la sécurité en même temps.

Qu'est-ce qu’on dirait s'ils ne veillaient pas à la sécurité ?

Donc, de ce point de vue, il y a eu un aveuglement de l'opinion française, toutes tendances confondues, pendant des années et des années qui en fait allait vers le renoncement du nucléaire alors que c'est la seule énergie qui ne pollue en rien par rejets de gaz à effet de serre et donc on a renversé les choses. Il y a eu une prise de conscience, le Plan a participé à cette prise de conscience, je suis venu en parler à votre micro en indiquant que le combat pour les renouvelables, et le combat pour le nucléaire, c'était la même chose.

Parmi les pistes également pour faire baisser les effets du rejet de gaz, pour essayer aussi de réguler la question de l'énergie, c'est de taxer les superprofits pour récupérer de l'argent, notamment on pense à Total, l'Italie le fait, l'Espagne le fait, la Grande-Bretagne le fait.

Est-ce qu’il faut le faire ?

C'est une décision du gouvernement.

Je ne suis pas obsédé par la chasse aux entreprises qui ont une période dans laquelle cela va mieux ou bien pour elles. Mais, s'il faut de la solidarité, il en faudra.

Vous n'êtes pas contre ?

On peut tout à fait être le dialogue avec les entreprises, mais vous voyez bien, la question, ce n'est pas de punir les entreprises.

Un dialogue avec les entreprises, vous croyez qu’elles vont dire oui ? Ce n'est peut-être pas avec elles qu'il faut dialoguer.

Cela dépend.

En fait, vous ouvrez un très grand chapitre.

Est-ce qu’on est capable en France de faire partager des questions, des défis à des acteurs aussi différents que les entreprises et le pouvoir exécutif ? Ma conviction, c'est que oui. On peut, dans une démarche de prise de conscience civique, et c'est à cela que le Président de la République pense lorsqu'il parle de refondation, on peut dialoguer, discuter, échanger, négocier avec les grandes entreprises, les moyennes entreprises.

On négocie avec un petit peu le couteau sous la gorge quand même parce qu’on leur dit : soit vous baissez de 10 % votre consommation, soit on va vous réquisitionner une partie d’électricité.

Essayons de ne pas totalement simplifier. On a une crise énergétique telle qu’on n’en a pas eu depuis les années soixante-dix.

Vous vous souvenez de la grande crise à cette époque du pétrole et les moments où on disait : « la France n'a pas de pétrole, mais elle a des idées », et tous les gouvernants, les uns après les autres, depuis Pompidou jusque Giscard à cette époque venaient pour dire : il y a des moyens de conserver l'activité tout en baissant cette consommation énergétique.

Ces moyens-là - l’observation de ceux qui travaillent avec moi à Pau le savent très bien - je plaide toujours pour qu'on ait une démarche active sur ce sujet-là parce qu'on peut avoir les mêmes activités avec 10 % ou 15 % de moins de consommation.

Donc, pour vous, c’est tenable cette baisse de 10 % d’électricité par les entreprises.

Parmi les solutions, il y a cette idée de taxer les superprofits il y a aussi d’interdire les jets privés.

Oui ou non ?

On a l'impression parfois - je dis cela, je ne veux vexer personne - que l'on est un pays qui marche sur la tête.

Cela vient des écolos, mais en l’occurrence, le ministre des Transports, Clément Beaune n'a pas l'air d’être fermé à l'idée.

Permettez-moi de ne pas me prononcer sur ce sujet.

Vous dites « ces personnes »… je dis qui il y a derrière.

Oui, il y a des courants d'opinion qui pensent cela.

Si l'on veut conserver les acquis sociaux qui sont les nôtres dans un pays qui est le plus généreux au monde sans doute du point de vue de la prise en charge de l'Éducation, de la santé, des garanties sur le chômage, des garanties sur les retraites, tout ce que nous savons parfaitement, dans la vie de tous les jours et pour les familles, si l’on veut conserver ces acquis-là, il faut que l'on produise, il faut que l'on ait chez nous des créateurs d'entreprises, des créateurs d'activité, il faut que l'on ait chez nous des créateurs d'emplois et il faut que la France apparaisse comme un pays qui est favorable à cette activité de création.

Et, quelle est l'image d'un pays qui dirait aux chefs d'entreprise du monde qui viennent investir en France : vous n'avez pas le droit de prendre un jet privé ?

La dépense des jets, c'est infinitésimal.

C'est plus symbolique, c’est ce que vous dites ?

Oui, c'est le symbole pour l'image de la France qui veut apparaître comme le pays où l'activité est la plus soutenue, où la création d'entreprises, où l'invention, où la découverte de nouveaux procédés est la plus soutenue par l'État et la société…

Mais les symboles, vous le savez mieux que personne, vous êtes politique, c'est très important. Il y a un symbole, là ce n’est pas un jet privé, c'est un jet-ski. Emmanuel Macron qui, à la fin de l'été, apparaît en jet-ski, on connaît cette image, elle a beaucoup tourné, on peut la voir sur BFM TV, du Président sur un jet-ski autour du Fort de Brégançon, elle est reprise en boucle par tous les politiques, ici même à ce micro, Clémentine Autain. Dès qu’il faut critiquer le Président, elle ressort, cette image.

Quand, la semaine d'après, il dit : c'est la fin de l’abondance et la fin de l'insouciance, est-ce qu’il n'y a pas un décalage entre l’image et le son ?

Tout cela est absolument ridicule, c'est démago, ça plaît, tout ce que vous voulez, mais c’est ridicule. La consommation d'un jet-ski, c'est la consommation d'une moto. Si le Président de la République était allé faire une heure de moto sur les routes de Brégançon, est-ce qu’il y aurait de quoi dire que c'est un « crime », puisque le mot a été utilisé ?

Tout cela est ridicule.

Vous voulez dire qui pollue ?

Cela pollue comme une moto, vous faites de la moto vous-même.

J’en ai fait, je n'en fais plus, mais ce n'est pas la question.

Mais, si c’est la question.

Il peut faire du vélo, cela consomme moins. C'est ce que disent les opposants.

On passe son temps à substituer l'accessoire à l'essentiel, à mettre le secondaire à la place de ce qui doit passer en premier, on passe son temps à intoxiquer l'opinion avec des sujets qui sont des sujets - permettez-moi de le dire - ridicules.

Parlons de l'essentiel, parlons de l'école. Vous avez été ministre de l'Éducation, vous avez toujours dit que, l'école, c'était le pilier de la démocratie et on se retrouve aujourd'hui avec cette pénurie de professeurs, avec une vraie inquiétude sur le nombre de professeurs qu'il y aura face aux classes et quel sera leur niveau.

Je voudrais que vous écoutiez ce qu’une journaliste de BFM TV a fait. Elle a postulé pour un job de professeur alors qu’elle n'avait qu'une licence a-t-elle dit à ceux qui voulaient l'embaucher et voilà le dialogue qui a eu lieu alors qu’elle postulait.

Retransmission….

Elle a été embauchée, je le précise, à l’Académie de Versailles après cet entretien où pourtant elle répondait systématiquement qu’elle n’était pas vraiment prête.

Est-ce que cela vous inquiète ?

J'ai écrit il y a 30 ans un livre qui s'appelait : La décennie des mal-appris, et qui disait qu'on allait inéluctablement vers un accident comme cela.

On a réagi au milieu et à la fin des années quatre-vingt-dix, et puis c'est vrai qu'il y a eu un glissement. Et ceci est probablement la plus grave des difficultés, le plus lourd des défis auxquels la France ait à faire face.

Je disais que l'on était armé face à la crise du monde.

On était armé, à l'exception du fait que, pour l'instant, notre système éducatif est en situation critique et que l'on est, oui, obligé d'embaucher dans des « jobs dating », comme on dit, et parfois sur le Bon coin comme on dit aussi, en 30 minutes des gens.

Ne soyons pas méprisants. Elle a une licence. Vous savez ce que cela veut dire ?

Je suis inquiète, car si on nous dit qu'il faut une maîtrise pour passer le concours et ceux qui n'ont pas réussi le concours, cela veut dire que l’on estimait qu’ils n’étaient pas en mesure d’être profs, on les rappelle.

Vous avez parfaitement raison. J'en ai parlé longuement avec le ministre de l'Éducation sur des cas précis. C'est une situation qui ne peut pas être acceptée, mais avec une licence, licence cela voulait dire licentia docendi, c’est-à-dire : vous avez la liberté d'enseigner.

C'était cela, une licence. Donc ce ne sont pas des personnalités qui sont totalement désarmées.

Si vous avez une licence, c'est que, normalement, que vous avez franchi un certain nombre des degrés donc ne soyons pas méprisants, mais qu'il faille reconstruire profondément une stratégie générale pour le monde éducatif, c'est une certitude.

Ce que je trouve très inquiétant dans vos propos, à la fois sur l’électricité et, là, sur l’éducation, c’est qu’au fond vous dites, vous-même, que vous avez alerté souvent et on est là presque au pied du mur.

Au-delà de la question de pénurie de profs, il y a aussi la question des conditions dans lesquelles ils travaillent, il y a la question bien sûr des salaires, mais il y a aussi ce témoignage qui interroge, ce livre qui a été relayé notamment dans le Parisien « Samuel Paty, ça aurait pu être moi ». Voilà le livre que signe un professeur qui reste anonyme par peur de représailles, il est professeur de lettres, comme vous l'avez été, agrégé en 1990, prof en banlieue parisienne. Il raconte les coups de boutoirs islamistes au quotidien auxquels il fait face et il raconte surtout la solitude des professeurs, il parle de tabou sur la Shoah, il dit par exemple que Voltaire ne peut plus être enseigné parce que trop, ou jugé trop, anticlérical par les élèves.

Est-ce que cela aussi, cela vous inquiète ?

L'administration de chaque établissement doit être en situation de soutien pour chaque enseignant et il doit y avoir une possibilité d'alerte immédiate pour chaque enseignant qui se trouve dans une situation de cet ordre devant une classe pour qu'il y ait une réaction immédiate.

Si cette alerte n'a pas pu être prise en compte, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je ne sais pas de quel établissement il s'agit.

Est-ce que vous considérez qu'aujourd'hui il y a quelque chose qui ne va pas ?

Il y a quelque chose qui ne va pas dans tous les secteurs de la société française.

À l’école, à l’hôpital, dans les transports.

Oui, mais croire qu'il n'y a que ces dérives islamistes qui sont le problème de la société française, c'est se tromper.

Ce dont nous avons besoin, c'est d’une reconstruction générale, une refondation comme dit le Président de la République. On ne peut pas cibler sur un seul sujet car c’est un mensonge.

Il y a des milliers d'établissements en France qui n’ont pas de problème de cet ordre et qui, cependant, sont en difficulté devant l’éducation. La stratégie générale que nous devons adopter, je suis persuadé qu'il y a une stratégie qui existe…

Le Conseil national de la refondation doit aussi se pencher là-dessus ?

Il doit se pencher là-dessus. Il doit se pencher sur tous les secteurs…

Sur la question de la pénurie de profs, sur le secteur de la capacité à pouvoir enseigner ?

Sur la question de l'efficacité de l'Éducation nationale dans la transmission des connaissances et de la culture qui fait les hommes libres et les femmes libres, qui fait les hommes, au féminin et au masculin, libres, sur la question du climat, du mal-être des enseignants, sur la question du salaire, que l'on a le droit de regarder car, quand on regarde les vrais chiffres de ce qu'il y a sur la feuille de paye des enseignants et que l'on voit que ce sont des bacs plus plus, on se dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

Le compte n'y est pas.

Et dans un moment où l'argent public va être de plus en plus rare. Et donc tout ceci, c'est une mobilisation générale de la société française pour faire face à la si grave crise qui vient et qui en fait, chez nous, dans notre pays, dure depuis 40 ans.

La crise qui vient et qui arrivait depuis longtemps.
François Bayrou, vous allez me dire que c'est l'écume des choses, mais, à l’instant, j'ai senti que vous faisiez bien attention à préciser les hommes au sens large, hommes et femmes, quand vous entendez que l'on se pose des questions sur le sexe du barbecue en quelque sorte, est-ce vous, c’est vous qui faites le barbecue dans la famille ?

D’abord, non !

Est-ce que c'est une question qui doit traverser la société française aujourd'hui ?

Ce sont des questions qui sont profondément dérangeantes parce que 95 % des Français les ressentent comme des questions de n'importe quoi, comme une espèce de dérive, de dévoiement de questions légitimes, la situation des femmes et des hommes dans la société c'est une question légitime. Et quand on voit que simplement pour créer de l'émotion, du scandale, des débats infinis, on affirme des choses aussi choquantes que la différence entre les hommes et les femmes dans la consommation de viande et que l'on veut en faire un principe d'organisation de la société française, c'est-à-dire que l'on veut que l'État aille se mêler de ce qu'il y a dans votre assiette, que l'État se mêle de la manière dont se répartissent les tâches ménagères, vous avez entendu que certains ou certaines voulaient faire une loi sur ce sujet avec des réponses pénales.

Pour vous, ce n'est pas le rôle des politiques.

Ce n'est pas seulement que ce n’est pas le rôle des politiques, ce sont des questions de diversion.

Nous avons devant nous des Himalaya à gravir pour que le pays trouve enfin, ou retrouve la force, la puissance, la capacité de réponses qui doivent être les siennes et on dévie la réflexion de la société sur des sujets qui sont des sujets considérés par 90 % des Français comme ridicules, comme dévalorisants, comme si c'était une manière de transformer l'esprit civique en divertissement sans intérêt.

François Bayrou : "Nous avons des Himalaya à gravir."

Voilà ce que vous nous dites ce matin, vous qui êtes Haut-commissaire au Plan et président du MoDem. Merci d’avoir répondu à mes questions et d'avoir sonné le signal d'alarme.

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