Baisse du plafond du quotient familial : "C'est la moins pire des solutions"

"François Hollande s'était engagé à la légère à ne pas augmenter les impôts. La réalité, c'est que nous ne pouvons pas échapper aux efforts. À ce titre, réformer le système de protection sociale est une priorité", souligne en préambule le responsable centriste.

"C'est le choix de la justice sociale" 

"Les mouvements politiques ont alors le devoir de regarder quelle mesure est la plus juste et la plus efficace. Baisser le plafond du quotient préserve l'universalité des prestations familiales et la non fiscalisation des allocations familiales. Nous sommes dans l'idée d'un impôt progressif et le respect de la justice sociale. C'est donc bien la moins pire des solutions", se satisfait le vive-président du Mouvement Démocrate.

"Le gouvernement devra toutefois rester attentif aux familles qui, par cette disposition, vont devenir imposables. Les barèmes, qui sont indexés sur les feuilles d'imposition, devront en tenir compte pour éviter une augmentation en cascade des tarifs des prestations sociales : cantine, garderie, centre de loisirs", prévient-il. 

"Au bal des hypocrites, nous préférons la responsabilité" 

À ses yeux, "les réactions de la partie 'non mesurée' de l'UMP et du Front national, c'est le bal des hypocrites". "Sous prétexte qu'ils sont dans l'opposition, ils considèrent que cette mesure est un sacrilège. Nous, nous sommes dans un discours de responsabilité", ajoute Robert Rochefort.

"L'État est obligé de faire des économies. Elles doivent concerner tous les secteurs, de façon équilibrée et en préservant la philosophie des systèmes. La prochaine étape, c'est la réforme des retraites et celle de l'assurance maladie", annonce-t-il.