"Ce que nous portons au MoDem, c'est de retrouver une efficacité de la politique"

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Interrogée en premier lieu, la Vice-Présidente du MoDem a tenu à rappeler "la tristesse et la compassion envers les familles des victimes", " ce n'est pas seulement un drame français, c'est un drame européen qui touche nos amis allemands et espagnols". Manuel Valls ayant mis la campagne des départementales entre parenthèses, et non pas Nicolas Sarkozy, Marielle de Sarnez estime que "ces élections sont avant tout un enjeu local et de proximité", "nous devons être tous solidaires et si nous pouvions avoir une campagne plus en retenue, c'est bien et c'est mieux, et même en dehors de ce drame". 

La députée européenne est revenue par la suite sur la question du ni-ni prônée par Nicolas Sarkozy pour le second tour des élections départementales, "pour moi, en politique il fait choisir et ce n'est pas un choix, ce n'est pas notre ligne". "Les tendances lourdes de cette élection sont déjà inscrites depuis le soir du premier tour, c'est une sanction lourde du gouvernement justifiée car il n'a pas répondu aux attentes des Français". "Le FN a marqué également cette élection par une implantation forte dans les cantons". "Les rassemblements larges sont absolument nécessaires pour le pays". Marielle de Sarnez distingue à ce propos "les querelles des états-major et la réalité du terrain". "Il y a des rassemblements, nous cosnervons malgré tout nos différences". 

Sur la question de l'existence ou non d'un péril Front national, la Vice-Présidente du MoDem préfère se concentrer sur "les raisons pour lesquelles les gens se tournent vers ce type de formations politiques", "cela fait suite à la déception des forces politiques classiques". "Les partis qui ont alterné au gouvernement doivent prendre leur part de responsabilité". 

"Nous devons avoir un Parlement qui ressemble à la France", "cela fait partie des idées que nous portons au Mouvement Démocrate avec François Bayrou". Sur le besoin de proportionnelle, Marielle de Sarnez rappelle que la France "est le seul pays d'Europe continentale à ne pas avoir ce type de mode de scrutin" tout en précisant son opposition avec les idées du Front national, "il devrait y avoir les élus qu'ils devraient obtenir par rapport à leur représentation dans les urnes".