Corse : "C’est le début d’une discussion concrète."

Ce matin, Jacqueline Gourault était l'invitée de Jean-Pierre Elkabbach dans la matinale de CNews. Nous vous invitons à découvrir l'intégralité de cette interview.

Bienvenue Jacqueline GOURAULT.

Merci.

Bonjour et surtout merci à vous d’être là. Ce matin à 10 heures 30, vous allez recevoir messieurs Gilles SIMEONI et Jean-Guy TALAMONI qui viennent de Corse spécialement pour vous voir. C’est le premier rendez-vous depuis la visite du président de la République à Ajaccio et Bastia. Est-ce que c’est le début d’une discussion concrète ou est-ce, au contraire, la rupture ?

Oui, c’est le début d’une discussion concrète. Il faut entrer dans le vif du sujet pour voir l’application des politiques publiques et voir ce que souhaitent les représentants de la collectivité de Corse. Mais je tiens à vous préciser au passage qu’ils ne seront pas que tous les deux. Il y aura aussi les parlementaires qui seront présents, il y aura le maire d’Ajaccio et le maire de Bastia, il y aura les présidents des deux associations de maires de Corse.

Donc vous dites ici...

Plus, excusez-moi, plus les chefs des groupes présents à la collectivité de Corse.

Donc ça fait beaucoup de monde dans votre bureau tout à l'heure.

Ça fait une quinzaine de personnes.

Vous dites que ce matin, c’est le début d’une négociation avec la Corse à l’intérieur de la République française.

Absolument. Vous savez que le président de la République a demandé aux Corses d’avancer maintenant concrètement sur leurs desiderata si je puis dire. Et puis, il y a aussi le principe acté par le président de la République d’écrire dans la Constitution ou de reconnaître dans la Constitution la Corse.

On y va. La visite du président avait été plutôt glaciale. Elle a laissé en Corse et ailleurs un goût amer. Est-ce que ce qui va se passer à partir de maintenant est plus que symbolique ? On vous écoute, vous nous écoutez, et cætera et puis on piétine pour ne pas avancer.

« Glaciale » est peut-être un mot excessif. D’abord comme vous le savez, ça s’est passé en deux temps. Il y a eu l’hommage au préfet ERIGNAC la première journée et puis la deuxième journée, des rencontres et un discours politique du président de la République. Les choses ont été fermes et précises mais pas glaciales. D’ailleurs, il n’y a jamais eu de rupture des relations.

Très bien. Mais nous, on l’a senti comme ça : un peu froid, glacial, et cætera. C’est une question de perspective et de ressenti à l’égard du climat. Mais est-ce que le tweet immonde de probablement Charles PIERI qui est interrogé ce matin par les gendarmes a eu un effet sur, pas le contenu, mais la forme du discours du président de la République ? Parce que vous aviez appris, peut-être vous aussi…

Moi, je ne le savais pas.

Le président le savait ?

Je ne sais pas. Moi, je ne le sais pas si le président le savait. Mais en tout cas, c’est une déclaration immonde, abjecte et, comme vous le savez, une enquête est ouverte. Le procureur de la République a ouvert une enquête hier et Charles PIERI sera d’ailleurs reçu ce matin dans le cadre de cette enquête par les gendarmes.

Si c’est lui, vous demandez que la justice le sanctionne ?

Oui. Il y a déjà une plainte contre X qui a été déposée. La procédure va avoir lieu et naturellement on ne peut pas laisser passer cela. C’est impossible.

Oui. Ce sont des injures encore une fois odieuses, absurdes, minables contre madame ERIGNAC. Ça a scandalisé le pays.

Effrayant. C’est effrayant.

Il faut dire que Gilles SIMEONI a répondu tout de suite que c’était profondément choquant et inacceptable, contraire aux valeurs et incompatible avec la démarche politique de ses amis autonomistes. Monsieur TALAMONI a mis un peu de temps, lui, à répondre. C’est vrai qu’il a été longtemps protégé par monsieur PIERI, PIERI qui était l’ancien chef du FNLC.

Oui. Il faut féliciter Gilles SIMEONI d’avoir réagi aussi rapidement mais je dirais, connaissant l’homme qu’est Gilles SIMEONI, je n’avais aucun doute sur sa réaction. Il a été rapide, clair et net et on peut s’en réjouir.

 

Est-ce que ce matin vous demanderez à monsieur TALAMONI de faire en sorte que ses amis indépendantistes arrêtent de mettre de l’huile sur le feu ?

La question qu’on se pose, c’est quel est le rôle de Charles PIERI dans tout cela. On sait très bien qu’il est apparu au moment de la manifestation avant la venue du président de la République dans la préparation même de cette manifestation. Et à cette manifestation, il a rappelé lui-même qu’il allait prendre de nouvelles responsabilités dans le parti de monsieur Jean-Guy TALAMONI. C’est pour le moins inquiétant.

Dans son discours solennel de Bastia, le président de la République avait dit oui à l’inscription de la Corse dans la Constitution française si elle est révisée. Qu’est-ce que vous allez leur dire ? Qu’est-ce que vous mettez ? Comment vous allez procéder ?

Ce matin, nous allons demander aux représentants de la collectivité de Corse, aux parlementaires, au président de l’association des maires, nous allons demander ce qu’ils souhaitent précisément.

Parce que vous ne le savez pas ?

Non, mais ce qu’ils souhaitent précisément à travers la modification constitutionnelle. On va déjà leur expliquer la modification générale que nous allons faire à l’article 72, c'est-à-dire le droit à la différenciation qui est quelque chose d’annoncé depuis plusieurs mois par le président de la République.

C'est-à-dire qui donne des prérogatives et des moyens, des capacités d’agir davantage à la communauté corse.

Absolument et à d’autres collectivités bien sûr. Ça n’est pas spécifique à la Corse. C’est un article général qui permettra par exemple à un même niveau de collectivité de ne pas exercer exactement les mêmes compétences selon leurs spécificités physiques, naturelles, et cætera, et cætera.

Mais ils ont déjà une autonomie. Est-ce qu’ils veulent nourrir davantage leur autonomie, qu’elle soit renforcée, élargie ? Est-ce que ce sera le cas ?

On va voir si dans cet article 72 il y a déjà une réponse à leurs préoccupations ou s’il faudra aller plus loin pour répondre à leurs préoccupations de nouvelles compétences dans la collectivité.

Vous pourriez donc aller plus loin.

On pourrait. On va discuter sur ce qu’ils souhaitent pour voir comment rédiger la modification constitutionnelle.

Donc vous ne savez pas précisément encore ce qu’ils veulent.

Non, on va leur demander. Il faut entrer dans le concret parce que nous, nous pensons qu’il y a un certain nombre de choses dont ils ont déjà la main si je puis dire. C'est-à-dire qu’il y a beaucoup… La collectivité de Corse telle qu’elle est aujourd'hui et qu’elle s’est installée dès le 2 janvier est la collectivité la plus décentralisée que nous connaissions dans la République. Ils ont déjà beaucoup de pouvoir. Et on va voir si à travers la réforme que nous proposons, nous répondons à l’ensemble de leurs préoccupations ou s’il faut une rédaction un peu plus précise de certains domaines.

Et vous y êtes prêts.

On y est prêts.

Oui. S’ils vous demandent par exemple – on ne va pas se battre à coups d’articles 72, 73, 74, mais je sais que c’est essentiel – s’ils vous demandent d’appliquer l’article 74 de la Constitution qui est utilisé pour la Nouvelle-Calédonie, c'est-à-dire que ce serait à terme une lointaine et future indépendance, vous leur dites « non, non, non » ?

Absolument, on leur dit non.

Ou vous leur dites « peut-être » ?

Le président de la République a été clair. Il a dit que la Corse était au cœur de la République et que naturellement, il était prêt à reconnaître la spécificité de la Corse mais qu’évidemment son inscription c’était aussi une inscription dans la République.

D’accord. Mais dans ces conditions, qu’est-ce qui fait la singularité de la Corse ?

De la Corse ? C’est une île, c’est une montagne et par exemple, il y a des problèmes, on le sait, de construction de logements parce que c’est difficile dans une île qui est montagneuse et qui a peu de documents d’urbanisme ; là aussi, nous allons pointer du doigt ce sujet des documents d’urbanisme qui dépendent des communes et des intercommunalités. Nous allons également parler de la loi montagne et de la loi littoral qui s’appliquent sur ce territoire et il faudra peut-être faire des adaptations. Justement, l’article 72 va permettre cela.

En Corse, le président de la République n’avait pas évoqué le problème du rapprochement des prisonniers de leur île, la Corse. Est-ce que c’est madame BELLOUBET, la ministre de la Justice, qui s’en occupera au cas par cas ?

C’est la ministre de la Justice qui s’en occupera dans le cadre du droit commun et dans le respect de l’ordre public.

Mais elle va le faire assez vite ?

Elle le fait en permanence.

Non mais elle a commencé à le faire ?

Il y a déjà eu sous l’ancien gouvernement d’ailleurs des détenus corses qui ont été rapprochés du territoire. Il en reste, je dirais, huit ou neuf.

J’ai noté qu’il y avait douze ministres qui s’occupaient de la Corse plus le Premier ministre. Ce n’est pas beaucoup, ça ?

C'est-à-dire que ce n’est pas douze ministres qui s’occupent. La Corse est concernée par des compétences importantes, larges comme je l’ai dit il y a quelques instants, et donc il y a un travail interministériel très important à faire. D’ailleurs, des ministres vont se rendre aussi en Corse pour répondre aux préoccupations des élus.

Vous les accompagnerez ?

Peut-être pour certains, peut-être pas.

Si la discussion d’aujourd'hui marche, vous irez prolonger vous-même sur place les négociations ?

Bien sûr, bien sûr. Je trouve que c’est normal de se rendre sur le territoire corse comme c’est normal qu’eux viennent pour des réunions au ministère de l’Intérieur. Mais on ne peut pas demander toujours aux gens de venir et aussi aller vers eux.

Très vite encore deux, trois questions parce que la Corse, c’est important. Combien de temps vous donnez pour aboutir à l’échec ou au succès ?

Il faut aller vite parce que nous avons, comme vous le savez, des exigences de calendrier par rapport à la réforme constitutionnelle. En tout cas en ce qui concerne la réforme constitutionnelle, il faut aller vite mais il y a tout le reste. C’est la mise en application de toutes les politiques publiques, les négociations financières. Par exemple…

Donc un mois ou deux ?

Pour ce qui est de la réforme constitutionnelle c’est, oui, en gros un mois.

Pour que la Constitution – il faut le dire et c’est peut-être la dernière remarque de ce matin – pour que la Constitution soit révisée lors d’un congrès à Versailles avant l’été, il faut que le texte réunisse trois cinquièmes des parlementaires.

Oui.

Donc pour un compromis entre les deux parties, il faut que chacune des parties ou les deux parties soient raisonnables et n’en demandent pas trop. Sinon, ça ne marche pas.

Oui.

Il n’y aura pas d’accord parce que déjà Les Républicains, LR, ne veulent pas voir l’inscription de la Corse dans la Constitution.

Ecoutez, on verra comment réagissent les groupes politiques mais je crois qu’il y a en France à droite, au centre et à gauche des Républicains qui souhaitent que la Corse reste dans la République comme le président de la République lui-même. Et ils veulent qu’on reconnaisse la Corse mais dans un cadre qui soit bien encadré. Un cadre encadré, c’est un peu un pléonasme mais enfin, vous voyez ce que je veux dire.

On vous appelle « Madame Corse » ; c’est énorme la Corse, c’est historique mais je pense que c’est en même temps réducteur parce que vous avez un portefeuille multiple. Avant de passer à l’Europe qui est très important, je voudrais vous poser une question sur est-ce qu’on est en train d’aller vers l’état de reconnaissance de catastrophe naturelle pour toutes les communes et les riverains qui ont souffert des inondations ?

Oui, enfin pas toutes mais pour celles qui seront jugées, bien sûr, par la commission qui a l’habitude de se réunir dans ce cas-là. D’ailleurs, le président de la République se rend demain dans le Val-de-Marne à Villeneuve-Saint-Georges pour constater les dégâts dans cette commune qui a été particulièrement touchée. Donc réunion avec la commission habituelle, les assurances et ensuite il y aura des décisions et cela se fera très vite bien évidemment.

Donc état de catastrophe naturelle reconnu pour certaines des zones qui ont été vraiment touchées par les inondations.

Comme ça s’est fait…

Et vous attendiez la décrue de la Seine, ç’a été peut-être un peu lent mais elle se fait.

Absolument.

Et le gouvernement et les assureurs peuvent rassurer les gens concernés, les sinistrés. L’Europe : ce soir, c’est peut-être un grand moment pour l’Europe parce que les députés vont commencer le débat sur la nouvelle loi pour les élections européennes de 2019. C’est vous qui vous en occupez.

Oui.

C’est vous qui allez défendre le projet du président de la République. Désormais, les listes seront nationales. Des listes nationales, ça change tout.

C'est-à-dire que c’est une circonscription unique, voilà, comme c’était le cas avant 2003. La France a déjà connu ce mode de scrutin et il faut savoir que c’est un mode de scrutin qui est exercé sur 23 pays sur 27 aujourd'hui.

Mais si Emmanuel MACRON l’a décidé ou le décide, ce n’est pas par nostalgie de ce qui s’est fait en 2003, c’est pour d’autres raisons qui ont un caractère politique. Ni droite ni gauche avec des listes nationales, ça brouille un peu les partis.

Non, ce n’est pas cela.

Ça recompose la vie politique française.

Non. Ça redonne une visibilité à l’Europe et à la campagne européenne. Quand on avait des circonscriptions qui étaient des circonscriptions régionales – enfin, c’était multi-régions d’ailleurs – on redescendait la campagne au niveau des régions avec des préoccupations européennes qui étaient beaucoup moins visibles. Là, on veut un vrai débat européen.

Avec le Brexit, les Anglais s’en vont. Ils avaient des députés au Parlement.

73.

73. Il va y avoir une répartition par pays. Combien nous allons gagner ? Nous en avions 74, nous en aurons combien ?

79.

Donc plus cinq.

Absolument.

C'est-à-dire que dans chaque pays et ici vont s’affronter ceux qui sont europhiles, europhobes, eurosceptiques, souverainistes et cætera, et cætera ?

Absolument.

C’est ça ?

Absolument. Ce sont des listes nationales de 79 noms.

Et il y a un seuil des voix ?

Oui. Le seuil des voix, c’est 5 % pour la répartition.

5 % parce qu’il paraît que les socialistes, France Insoumise et les communistes auraient voulu 3 % parce qu’ils ont peur de ne pas atteindre les 5 %. Ce sera 5 % ?

Ce sera 5 % comme toutes les élections en France.

Et donc on imagine des alliances parfois improbables ou surprenantes pour ces listes. Par exemple la liste couleur Macron, elle aura probablement vos amis du MoDem de François BAYROU…

Absolument.

Votre grand ami auquel vous êtes fidèles l’un et l’autre d’ailleurs. Des centristes, Jean-Christophe LAGARDE.

Je ne sais pas quel est l’état des pourparlers si pourparlers il y a.

Apparemment il y a eu puisqu’on lit qu’ils se sont vus les uns et les autres. Et surtout un rapprochement avec Alain JUPPE.

Oui. Ça, ça me semble déjà plus ancien et plus évident. En tout cas effectivement, toute l’équipe d’Alain JUPPE qui a toujours défendu au sein de LR ou de l’UMP avant une politique pro-européenne.

D’autant plus qu’Alain JUPPE voudrait créer un grand mouvement central.

Oui. Je ne sais pas, la décision n’est pas prise mais, en tout cas, il y a une proximité sur l’Europe qui est évidente.

Oui. Et donc, on peut s’attendre à…

Ecoutez, après…

Il peut être tête de liste, non ? Je pense qu’il veut rester à Bordeaux. Lui, Michel BARNIER, et cætera.

Je n’ai aucune idée et c’est 2019.

Oui, mais vous le lancez ce soir.

Oui.

Donc, on peut penser qu’il y aura encore un grand remue-ménage et une recomposition politique qui passe parce que ce qui va être décidé ce soir.

Ce qui est clair, c’est que le fait d’avoir une circonscription nationale rend plus visible la campagne européenne effectivement.

Et en même temps des regroupements, les reclassements.

Oui. Et puis l’argument qui avait été mis en avant pour faire des régions, enfin des circonscriptions par région ou par inter-région, c’était qu’il y avait assez peu de participation aux élections européennes. En fait, on a vu que ça continue de baisser.

Donc cette fois-ci, vous voulez faire voter davantage de gens et faire de l’Europe une force encore un peu plus présente.

Absolument.

J’ai dit que dans votre portefeuille de ministre numéro deux auprès de Gérard COLLOMB, il y a beaucoup de sujets. J’aurais pu parler des migrants, mais ça va vite, et de la police parce que vous avez lancé la police de sécurité du quotidien, ce qu’on appelle familièrement, trop familièrement la PSQ. C’est plutôt bien accueilli mais beaucoup, et à droite, ironisent parce que vous avez dit : « Il y aura dix mille policiers de plus en cinq ans. » Or, ils disent que pour les policiers il y a une sorte de directive européenne qui contraint au respect d’horaires normaux de travail ; ce n’est donc plus dix mille policiers qu’il y aura, une partie sera absorbée et que c’est – on ne peut pas dire un mensonge – mais vous nous racontez quelque chose qui ne se produira pas.

Mais nous avons tenu compte dans la proposition qui est faite de dix mille postes, nous avons tenu compte effectivement de réorganisation dans la police, pas dans la gendarmerie…

Dans la police j’ai dit.

De ce temps, ce qu’on appelle le temps fort, peu importe, et ceci est compris. Mais ça crée quand même des postes. Il ne faut pas croire que cette réforme absorbe l’ensemble des créations de postes. En tout cas, la droite peut crier mais c’est mieux d’en créer dix mille que d’en supprimer douze mille.

Oh là ! Vous êtes polémique aussi.

Pas polémique, les chiffres sont là.

C’est dix mille. Et si on a besoin de davantage, pourquoi pas ?

Pourquoi pas ? On verra.

Enfin, je pose la question.

Oui, bien sûr mais derrière, il y a des réalités budgétaires bien sûr dont il faut tenir compte aussi et des engagements, comme vous le savez.

Vous savez, pendant que nous parlons, il y a le combiné slalom et descente de ski aux Jeux Olympiques et Hugo QUESNE Vient de me dire qu’Alexis PINTURAULT vient d’avoir la deuxième médaille. C’est ça ? La médaille d’argent, il a fini deuxième. C'est-à-dire que la France a aujourd'hui quatre médailles grâce à Alexis. Il y a un deuxième Français ! Vous voyez, je l’apprends en même temps que vous.

Très bien.

Formidable ! Des exploits, des performances. Qu’est-ce qu’on dit ?

Vive la France ! Vive la France ! On est très fiers. Et Martin FOURCADE hier en biathlon, c’était formidable.

Oui. Et lui, c’est l’or comme Perrine LAFFONT.

C’est l’or.

C’est l’or et c’est formidable. Que ça continue comme cela !

Absolument.

Bonne journée et bonnes négociations avec SIMEONI et TALAMONI.

Merci beaucoup. Merci de votre invitation. 

 

 

 

 

 

 

 

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