"Etre une maire accessible"

Christine le Strat, quelles sont vos premières réactions quelques jours après votre large victoire lors de ces élections municipales ? 

Cette campagne a été difficile car très longue. Dès le début, nous avons senti un frémissement parmi les habitants de Pontivy, nous sentions que notre projet recevait un accueil très favorable. Nous avons principalement misé une stratégie de porte à porte pour être au plus près des citoyens et à l’écoute de leurs préoccupations. Je suis aujourd’hui plus engagée que jamais au service de Pontivy et de ses habitants. 

Quel élément a été selon vous, le facteur déterminant dans votre victoire ? 

Dans une ville tenue par la gauche depuis de nombreuses années, notre projet se devait d’être innovant, tant sur les mesures que sur la philosophie qui les accompagne. Notre campagne s’est entièrement focalisée sur la défense d’un projet local dans le respect le plus total de nos concurrents. Remettre le citoyen au cœur de notre projet et s’éloigner des clivages partisans stériles, telle a été notre volonté durant cette campagne. 

Quelles seront vos premières décisions en tant que maire de Pontivy ? 

Nous poursuivrons les initiatives qui ont été les nôtres durant cette campagne à travers la mise en place de conseillers de quartier. Ces derniers ont pour objectif d’humaniser la politique locale et de faire sentir aux habitants qu’ils peuvent, si ils le souhaitent, s’adresser à une personne physique. Je souhaite être une maire accessible et à l’écoute des citoyens, c’est je crois tout le sens d’un mandat local. 

Plus globalement, quel bilan tirez-vous de cette élection ? 

Tout d’abord, je crois que cette élection a prouvé que la proximité en politique était primordiale. Notre rôle en tant que représentant de citoyens est de les servir au mieux. Pour avoir été un certain temps dans l’opposition municipale, je sais combien cela est compliqué pour faire entendre sa voix. Dans ce but, je rencontrerai mes trois concurrents pour rassembler au maximum et faire que tous les habitants de Pontivy se sentent écoutés et représentés à travers leur maire. 

Comment jugez-vous l’influence du contexte politique national sur ce scrutin local ? 

Je dois dire que le contexte politique national n’était pas tant que ça au cœur des préoccupations des Pontivyens et des Pontivyennes. Bien entendu, la question des impôts, jugés trop élevés, ou encore les doutes concernant une économie au point mort sont autant de sujets qui interpellent. Plus que ça, j’ai surtout l’impression que nos concitoyens ont manifesté une volonté de proximité et d’interaction avec leurs représentants loin des clivages partisans dont ils ont l’impression d’être les premières victimes.