Intervention de Jean-Michel Blanquer au Congrès du Mouvement Démocrate

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation Nationale, s'est exprimé cet après-midi à notre Congrès, à la suite de la séance en plénière dédiée au thème "Éducation et Culture". Nous vous invitons à découvrir son discours ci-dessous.

Merci beaucoup, cher François. Je suis évidemment très ému et très touché par les propos que tu viens de tenir. J'en profite pour te féliciter pour ce qui s'est passé aujourd'hui. Je répondrai toujours présent à tes invitations, non seulement parce que ces compliments sont agréables à entendre bien évidemment, mais aussi parce que j'ai du plaisir à être avec vous. Tout ce plaisir, je l'ai déjà connu à la fin du mois d'août, lorsque vous m'avez invité à votre université d'été. Lorsque vous m'aviez invité, vous m'aviez demandé de parler du social et de l'action sociale du gouvernement et vous m'aviez demandé d'illustrer en quoi l'Éducation nationale était à la pointe de cette action sociale.

Je ne vais pas vous refaire le même discours, tout au contraire, je voudrais simplement rappeler ce que j'avais dit à ce moment-là pour montrer le lien entre ce que j'avais dit, grâce à vous, il y a quelques mois, et ce que je vais vous dire aujourd'hui. Lors des universités d'été, j'avais exposé que la première des actions sociales, tu l'as très bien dit François récemment dans un entretien de cette semaine, c'est évidemment l'action en matière d'éducation, parce que, si on veut aller à la racine de la lutte contre les inégalités sociales, il faut agir en matière d'éducation parce que les premières inégalités se manifestent vis-à-vis du langage dès l'entrée à l'école maternelle.

La première des politiques sociales, c'est une politique pour l'égalité devant la maîtrise de la langue, orale et écrite et cela se joue dès l'entrée à l'école maternelle et même avant, dans les crèches, dans la politique familiale, tout ce qui peut être fait pour que les enfants démarrent bien dans la vie avec tous les outils nécessaires.

Je l'avais illustré par les mesures que nous avons prises qui se sont déployées depuis ; je pense à la division des classes de cours préparatoires par deux à la rentrée dernière, qui se poursuivra en CE1 en réseau d'éducation prioritaire à la rentrée prochaine. C'est une mesure phare, parce qu'elle va à la racine de ces questions. Depuis, il y a eu la mesure "devoirs faits".

Comme vous le savez, c'est là aussi à la racine de la lutte contre les inégalités sociales, puisqu'elle permet de faire les devoirs dans l'établissement et, depuis que je vous l'ai annoncé en septembre, c'est devenu une réalité en novembre. C'est donc bien la preuve que nous agissons avec des concepts directeurs, nous agissons avec un cap et, ce cap, c'est bien entendu la lutte contre les inégalités.

Il est exact que, pour le ministère de l'Éducation, c'est fondamental

Aujourd'hui, vous m'invitez à parler de culture. Je voudrais souligner à quel point les deux sujets sont liés. Cela a été dit par les orateurs, je voudrais prolonger ce qui a été dit. La culture, bien entendu, est elle aussi, parce qu'elle est totalement intriquée avec l'enjeu d'éducation, à la base de la lutte contre les inégalités. Évidemment, la question de la culture pose bien des problèmes et le temps manque pour voir toutes les dimensions d'un tel sujet.

D'abord, il y a un problème de définition. Quand on parle de culture, on met beaucoup de choses que d'autres langues distinctes. Il faudrait d'abord parler de la culture au sens large, c'est-à-dire de l'ensemble des signes au milieu desquels nous vivons.

Et cette question de la culture est évidemment la grande question de notre temps, c'est-à-dire dans quelle culture vivons-nous ? Dans quelle mesure cette culture conditionne-t-elle l'éducation ? Or, nous sommes en train de vivre des mutations exceptionnelles dans l'histoire de l'humanité. Le mot n'est pas trop fort.

Ce sont des mutations scientifiques, technologiques et, donc, la caractéristique principale du monde dans lequel nous sommes en train d'entrer, c'est d'être un monde ultra-technologique et, évidemment, la culture s'en trouve totalement influencée, tout d'abord parce qu'il y a une culture technologique et, ensuite, parce que cette dimension technologique influence la culture.

La dimension technologique n'est pas seulement une dimension de canalisation de la culture, de transmission des cultures, des tuyaux si je puis dire, c'est aussi quelque chose qui a une influence sur les contenus, sur notre manière de voir le monde.

Nous le savons bien, nous le voyons bien avec les nouvelles générations. Il y a une nouvelle dimension culturelle de notre époque, pour le meilleur et pour le pire certainement, mais que nous devons prendre en compte.

Puis, la culture englobe aussi la culture scientifique, c'est-à-dire les grandes transformations scientifiques de notre époque. Nous devons être à la pointe de ces enjeux, si nous voulons avoir la bonne approche de ce que doivent être l'éducation et le lien entre éducation et culture. C'est pourquoi je rebondirai un peu sur ce que vous avez dit tout à l'heure, car, parfois, et merci de m'en donner l'occasion, les premières mesures que nous avons prises sont perçues comme pouvant être tournées vers le passé. De même que certaines mesures que nous avons prises sont volontiers décrites par certains qui aiment bien développer un certain scepticisme comme n'étant pas sociales.

Je prétends, à la lumière de ce que je vous ai dit sur la dimension sociale, que jamais une action en matière d'éducation n'a été aussi sociale que celle que nous avons accomplie ces derniers mois et depuis au moins 20 ans.

Cela, c'est un point fondamental. Je prétends aussi que, ce qui est en train d'être fait en matière d'éducation hic et nunc est ce qu'il y a de plus progressiste et de plus avant-gardiste qui n'ait jamais été fait dans l'Éducation nationale, parce que la question de l'avant-gardisme ou de l'innovation ne consiste pas simplement à sauter sur sa chaise en disant : "innovation, innovation, innovation".

La question de l'innovation, c'est donner à tous nos enfants des racines et des ailes pour se repérer dans ce monde qui vient. C'est fondamental. Pour cela, il faut différentes choses : d'abord avancer à la lumière de la science et, donc, que je sache, être moderne.

C'est avancer à la lumière de la science. Or, ce qui caractérise en partie de notre époque, c'est le surgissement d'un certain nombre d'obscurantismes, pas simplement le fondamentalisme religieux que nous avons tous à l'esprit, mais aussi d'autres formes et je les vois tous les jours à l'œuvre, y compris dans les sphères intellectuelles ou supposées intellectuelles.

Il y a aujourd'hui des risques de pensées antiscientifiques. On incendie des laboratoires, on conteste des résultats scientifiques au nom de différentes idéologies. Il y a parfois même une haine du progrès qui s'est affirmée ces derniers temps et qui est le contexte culturel dans lequel nous avançons aussi.

Or, les politiques d'éducation doivent avancer à la lumière de ce que nous disent les sciences.

C'est pourquoi j'ai attaché tant d'importance dans les différents points que j'ai posés ces derniers temps aux sciences cognitives parce que c'est le domaine qui avance considérablement en ce moment, c'est le domaine qui, en ce moment, nous dit quelque chose de nouveau sur l'homme sur l'être humain et ce quelque chose de nouveau est quelque chose de positif et quelque chose d'intéressant, et quelque chose qui nous permet d'aller plus loin et quelque chose qui nous permet de nous dépasser parce que ce quelque chose c'est quelque chose sur le potentiel de l'être humain, sur le fait que l'éducation permet d'aller très loin dans le développement des capacités de l'être humain, que ce soit en matière de connaissance ou en matière de sociabilité ou en matière de relation aux autres.

Nous ne naissons pas bon, nous ne naissons pas mauvais, nous naissons avec un potentiel fantastique et c'est évidemment l'éducation qui va permettre de le développer, par exemple l'empathie peut être fortement développée à l'école maternelle grâce à la culture, grâce à la musique, grâce à des approches qui peuvent être considérées, grâce justement à cette vision du monde qui est une vision englobante, une vision complète, une vision qui inclut la dimension culturelle.

Il faut avancer à la lumière des sciences, mais avancer à la lumière des avancées technologiques et, en effet, aujourd'hui les différentes révolutions numériques doivent être prises en considération dans l'éducation. C'est ce que l'on doit faire.

J'en donnerai quelques exemples.

Le faire, nous le devons, mais nous le devrons avec discernement.

Ces nouvelles technologies, évidemment, nous apportent le meilleur et le pire.

Je commence par le négatif pour insister ensuite sur le positif.

Le négatif, c'est que nous avons aujourd'hui des études de santé publique, et je partage ce genre d'éléments avec Agnès Buzyn, qui nous disent que c'est mauvais pour les enfants d'être trop confrontés aux écrans dans les premières années.

Bien sûr, ils peuvent passer quelques minutes de temps en temps devant un écran, mais nous savons qu'une trop grande exposition est tout simplement quelque chose de négatif. Je sais bien que, lorsque je dis cela, je ne facilite pas la perception d'un discours moderne, que je peux passer pour passéiste.

Mais je vois des professeurs tous les jours, je regarde ce qui se passe dans les écoles tous les jours, on me parle de problèmes liés à cela.

Ce serait criminel de ma part que de ne pas signaler ce problème.

Oui, je considère que l'école maternelle par exemple doit être exempte d'écran pour l'essentiel, sauf exception justifiée, parce que ce n'est pas bon pour les enfants.

De même, nous devons avoir un discours vis-à-vis des familles sur ce sujet pour que nous évitions que, dans la queue du supermarché, l'enfant s'occupe en regardant un smartphone ou que, lorsqu'on a trois heures de libre, ce soit avec une tablette que nous le passons. C’est très mauvais sur le plan éducatif, il faut le dire car c'est une réalité. Et, si l'on veut entrer dans une société humaniste, humaine, on doit faire cela.

Est-ce que cela veut dire en disant cela que l'on est anti technologique ? bien sûr que non au contraire.

Par exemple, vous avez aujourd'hui des robots qui sont extrêmement intéressants dès le plus jeune âge et qui ne posent aucun des inconvénients que pose un écran.

Donc il faut tout simplement du discernement et, ce discernement, c'est justement ce que l'on doit faire quand on doit avoir une politique éducative, c'est même le sens de l'éducation que de provoquer de plus en plus de discernement chez l'enfant.

Ce qui m'amène au troisième élément qui est que la culture est justement ce qui va donner discernement et donc liberté à l'enfant, à l'adolescent, à l'adulte qui en bénéficie et que donc la relation culture et éducation prend son plein sens grâce à la notion de liberté.

Si nous devons avoir une politique culturelle c'est parce que cette politique culturelle enrichit notre vie, enrichit donc notre liberté puisqu'elle ouvre un potentiel de connaissance et un potentiel d'appréciation du monde et un potentiel de dépassement comme a dit Jean-Jacques Aillagon tout à l'heure qui est ce que nous pouvons offrir de mieux à nos enfants.

Cette culture, elle est donc essentielle parce qu'elle va provoquer de la liberté et aussi de l’égalité puisque, nous le savons bien, les enfants ne sont pas dans des situations culturellement égales du fait de leurs circonstances familiales différentes et donc nous devons travailler à ce que nos politiques culturelles viennent compenser cela.

C'est pourquoi la culture est quelque chose d'essentiel dans nos écoles et c'est pourquoi avec Françoise Nyssen nous travaillons la main dans la main pour que la politique culturelle éducative ou la politique éducative culturelle, comme on voudra soit désormais des réalités concrètes dans nos écoles et nos établissements.

C'est ce qui a commencé nous avons donné un premier signal à la rentrée dernière avec la rentrée en musique.

Comme toujours les forces du scepticisme ont fait moult commentaires : gadget, inutilité, impréparation, bref tous les mots ont été prononcés.

Comme d'habitude, on l’a fait quand même et cela a été une réussite.

Toutes les écoles et tous les établissements ne l'ont pas fait, mais beaucoup l'ont fait et tous ceux qui l'ont fait s'en sont beaucoup réjouis.

C'était tout l'état d'esprit de ce que nous voulons pour l'école qui était là, c'est-à-dire une école du bonheur, une école de la confiance, une école où l'on vient tout simplement en pensant à la collectivité dans laquelle on rentre, à cet esprit commun qui existe et où la culture est présente, la musique étant peut-être à la pointe de ce qui se transmet le plus facilement vis-à-vis des élèves.

Nous avons continué, nous avons travaillé et c'est ce qui nous a permis, la semaine dernière, de proposer un « plan chorale » pour l'ensemble de la France. Ce « plan chorale » permet à la fois de développer les chorales à l’école primaire, au collège et au lycée. Concrètement, cela signifie qu’à partir de la rentrée prochaine, vous aurez 2 heures d’option chorale possible pour tous les collégiens de France. C'est une nouveauté extrêmement importante.

Il ne vous a pas échappé qu'à chaque mesure, cela critique, à chaque mesure, cela caricature. Vous dites « chorale », il y a toujours les mêmes forces présentes qui vont vous dire : Les Choristes, comme si ce mot était devenu péjoratif d'ailleurs, alors que c'est un film magnifique. À chaque fois que je ferai quelque chose, je peux vous le dire, il y aura des gens pour vous expliquer que c'est passéiste ou antisocial, alors que la musique, la culture, la chorale, cela fait partie du cœur de notre politique éducative. Ce n'est pas à la marge, c'est au cœur et c'est à la fois tourné vers le futur, parce que nous pensons que nous devons transmettre une culture générale très forte à nos élèves et c'est aussi tourné vers l’égalité, parce que nous savons bien que, là aussi, les circonstances familiales ne placent pas tout le monde dans la même situation vis-à-vis de la culture musicale ou même vis-à-vis du plaisir de chanter.

Il y a donc, là encore, une lucidité à avoir sur les enjeux. Cette lucidité doit se moquer des clivages que l'on veut plaquer sur l'école, que ce soit le clivage politique, le clivage passé/futur, le clivage effort/plaisir, que ce soit d'autres clivages qui, à chaque fois, sont des clivages inutiles. Elle doit, au contraire, viser à la lumière de la science, à la lumière de ce que nous savons sur l'éducation au XXIe, qui est bon pour nos enfants.

Je voudrais terminer par là. C'est le grand enjeu social au travers de la culture. Que sommes-nous en train de faire qui, en s'appuyant sur la culture, va aboutir à plus d'égalité, d'équité dans notre pays ?

De ce point de vue, je pense que c'est important d'insister sur tout simplement la dimension culturelle de la transmission. Hannah Arendt a dit tout ce qu'il y avait à dire sur ce sujet et, d'une certaine façon, c'était présent dans les propos de François Bayrou tout à l'heure.

Par définition, la culture est transmission et on doit donc assumer qu'en effet, il y a des éléments du passé qui sont là et que le but de chaque professeur est de transmettre ces éléments du passé. C'est ce que nous devons à nos enfants, si nous voulons qu'ils se projettent dans le futur. Si nous voulons un futur réussi, il faut évidemment qu'il y ait une culture générale de nos enfants et, bien entendu, cette culture générale ne doit jamais être opposée au triptyque devenu à quatre pieds qui est « lire, écrire, compter et respecter autrui » sur lequel j'insiste en permanence.

Il n'y aura pas de culture générale, si on ne sait pas lire et écrire. Ce n'est pas vrai. On ne peut pas dire le contraire.

Il n'y aura pas de culture scientifique, si on ne sait pas compter. On ne peut pas dire le contraire. Ce n'est pas vrai.

On ne peut pas entrer spontanément dans les connaissances, si on n'a pas eu un socle qui a été donné.

Pour autant, doit-on opposer « lire, écrire, compter et respecter autrui » à la culture générale et à des choses plus vastes qu'il y a autour de « lire, écrire, compter et respecter autrui » ? Bien entendu que non, bien entendu que les deux vont ensemble. Méfions-nous, dans le débat public, de toutes ces façons de voir qui conduisent toujours à opposer des choses qui, en réalité, il ne faut pas opposer, mais, au contraire, mettre ensemble.

Je prendrai un seul exemple qui était présent dans les propos tout à l'heure : le codage. Je suis pour le codage à l'école primaire. Nous avons besoin de développer la capacité de codage à l'école primaire. Ce qui est très important, c'est que, ce codage, nous ne devons pas le voir comme un élément de plus dans ce que nous donnons à nos enfants, parce que cet élément de plus va s'ajouter à d'autres éléments en plus qui sont déjà très nombreux, parce qu'il y a beaucoup de choses légitimes à donner aux enfants à l'école primaire et qu'à la fin l'accumulation de ces choses finit par se retourner contre l'efficacité dans la transmission que nous devons avoir. En revanche, il faut l'intégrer dans cette vision « lire, écrire, compter et respecter autrui ».

Lorsque vous regardez les logiciels de codage aujourd'hui, ce qui est frappant, c'est qu'en réalité, ils ont un cousinage extrêmement flagrant avec la grammaire de phrase. Lorsque vous devez coder, vous devez, en réalité, distinguer le sujet, le verbe, le complément.

Et qu’y a-t-il derrière le codage ? Qu’y a-t-il derrière la grammaire ? Qu’y a-t-il derrière le calcul ? Il y a un mot très important que l'on ne prononce pas si souvent et qui est peut-être un des mots les plus importants, si l'on veut entrer dans ce siècle avec confiance et lutter contre ce néoobscurantisme dont j'ai parlé et ce mot en grec ce sera logos. En français, dans une des acceptions, c'est la logique tout simplement et nous avons plus que jamais besoin d'esprit logique. Nous avons plus que jamais besoin d'avoir des enfants qui ont du sens logique, qui ne se laisseront pas abuser par toute sorte de choses dans le monde tel qu'il existe, qui sauront dicerner le bien, le vrai, le beau.

Avoir du sens logique, c'est de la capacité d'analyse, de la capacité de se repérer et, ce sens logique, non seulement il ne s'oppose pas à la culture, non seulement il ne s'oppose pas aux arts, au beau, mais, au contraire, il va avec.

Et, donc, vous le voyez bien, lorsque l'on veut définir les fonctions de l'école, on arrive finalement à des choses qui, elles, sont éternelles. Il ne s'agit pas de les renouveler pour le plaisir de les renouveler, ces choses qui sont éternelles.

En effet, l'école nous ouvre au bien, au vrai, au beau, autrement dit à la science, à la culture, à la morale. L'école transmet des savoirs et des valeurs. La culture est en appui de cette transmission des savoirs et des valeurs, la littérature, la musique, la peinture, la sculpture, les beaux-arts et, au-delà d'eux-mêmes, tout ce qu'ils véhiculent, le langage.

Tout ceci, c'est évidemment au service de la liberté, au service de l'épanouissement, au service de la fonction d'éducation et, si nous voulons faire un seul pays, si nous voulons une unité nationale, si nous voulons de l’égalité, nous avons besoin de créer une culture commune, ce que l'on appelle parfois le socle de connaissances, de compétences et de culture. Nous devons créer un appétit pour la culture fait de diversité, mais fait de communs appétits. Il faut que cet appétit existe.

C'est l’école qui donne cet appétit, donc si l'on veut réellement une politique sociale, c'est-à-dire une politique qui permettra à chacun et à chacune de se développer tout au long de la vie avec les compétences de base qui permettent ce dépassement, il faut une politique sociale articulée à une politique culturelle.

Entre le social et le culturel, il y a l'éducation. C'est la jonction que nous sommes en train de faire. Nous le faisons avec un esprit de discernement et un esprit concret.

Merci beaucoup.

 

 

 

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