"Je tiens pour fondamentale la tenue des engagements que je prends"

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Jean Lassalle, député et responsable de l'Égalité des territoires, des Identités locales et des Services publics au sein du Shadow Cabinet est intervenu, à l'occasion de la sortie de son deuxième livre, sur 'Le retour du citoyen, qui vise à nourrir les campagnes électorales', lundi 28 novembre.

Vous sortez un nouveau livre. Qu'est ce qui vous a motivé pour l'écrire ? 

Jean Lassalle : Cela s'est imposé à moi. Je ne vis pas bien cette période de mutation inédite de notre temps. L'histoire et les événements vont beaucoup plus vite que les hommes que nous sommes. J'ai voulu traduire ce que je ressentais et faire des suggestions pour ouvrir le débat. 

Vous titrez votre livre Le retour du citoyen. Avait-il disparu de la démocratie française ? 

Je pense qu'il est quasi introuvable. Il faut qu'on lui redonne le mode d'emploi. Il n'a plus ni le temps, ni le savoir faire pour s'exprimer en qualité de citoyen. Nous avons une multitude de gens désemparés que nous, députés, ne représentons pas bien car la politique a perdu tout pouvoir. 

Un député peut-il influer aujourd'hui sur le cours des choses ? 

Aujourd'hui, le député n'influe pas sur les grandes décisions. Le « Politique » est relégué à un rôle de comptable. Si j'ai pu influer sur certaines choses, c'est plus par des actions solitaires, en arrivant à susciter une prise de conscience par une émotion. 

Vous apparaissez comme un député atypique. Quelle est la différence de Jean Lassalle ? 

C'est vrai que l'on m'attribue ce qualificatif. En fait, tout au long de mon livre, j'ai voulu démontrer que je ne l'étais pas. Les gens me reconnaissent comme si j'étais le député de tous. Je tiens pour fondamentale la tenue des engagements que je prends. 

Souscrivez-vous à la proposition socialiste de la stricte limitation du mandat des parlementaires ? 

Non. Pas du tout. J'ai toujours pensé qu'il fallait un double regard et une double démarche pour avoir une véritable action au plan national. Les Palois ou les Bayonnais se représentent-ils leurs villes sans leurs députés-maires. Il ne faut pas avoir des élus hors sol. Sur ce point je ne suis pas dans la ligne de mon propre mouvement. 

Serez-vous à nouveau candidat aux législatives dans la quatrième circonscription ? 

Oui, si je garde la santé. J'y vais avec autant d'envie. J'ai le sentiment que je n'ai pas encore fait tout ce que j'avais à faire. Mais j'arrêterai relativement tôt. Je pense que je ne vieillirai pas à l'Assemblée Nationale. 

Absent de cette campagne, le socialiste Bernard Uthurry va-t-il vous manquer ? 

C'est la première fois que je ne serai pas opposé à celui que l'on désigne comme le favori. Ce qui me plaçait d'ordinaire en position de challenger. J'ai affronté ainsi toutes les personnalités politiques émergentes du territoire. L'absence du maire d'Oloron va priver les électeurs d'un face-à-face dont ils pouvaient rêver. Je me prépare tout de même à une campagne délicate contre des adversaires chevronnés que j'ai déjà affrontés. 

Considérez-vous que les dernières conquêtes de la gauche fragilisent vos positions dans cette circonscription ? 

On ne peut prétendre le contraire si l'on regarde le plan strictement politique avec la mairie d'Oloron et les cantons d'Aramits et de Tardets. Mais l'atout personnel joue certainement ici plus qu'ailleurs.

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