"L’élection d’Emmanuel Macron est un choix de confiance dans l’avenir"
Invitée à réagir à l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle sur le plateau de TF1, Marielle de Sarnez s'est réjouie du très bon score d'Emmanuel Macron et a formé le vœu qu'il permette, demain, que le peuple se rassemble pour affronter enfin les défis du pays.
Emmanuel Macron a dit qu’il avait entendu l’anxiété et la colère, et qu’il ne méconnaissait pas toutes les difficultés. Comment allez vous faire, avec En Marche, pour rassurer dans les jours et les semaines qui viennent ?
Le nouveau président a une obligation, elle est évidente, c’est de réussir les cinq prochaines années. Est-ce que la situation de la France est simple ? Non. Mais ce sont autant de difficultés qui ont été amoncelées depuis maintenant des décennies. Oui, c’est vrai que nous avons un pays fracturé, un pays qui ne va pas bien. Donc il va falloir recoudre, réparer, et il va falloir le faire dans l’unité car, si on n’est pas unis, on n’est pas forts. Mais en même temps, cette élection c’est le choix de l’avenir. Le jeune nouveau président de la France est un choix qui dit la confiance dans l’avenir. Les Français l’avaient mis en tête au premier tour, et ils l’élisent largement ce soir. On peut entendre tous ceux à qui cela ne va pas, mais c’est une élection large, avec un très bon score. Ce n’est pas le score annoncé il y a 15 jours, donc je ne bouderai pas mon plaisir. Ce que j’ai aimé dans ce qu’il a dit, c’est que c’est un choix d’avenir, c’est un choix de confiance dans l’avenir, sans rien mésestimer des problèmes du pays, mais en décidant d’y faire face, en décidant d’apporter des solutions aux problèmes non réglés depuis trop longtemps.
Admettez que le vocabulaire adopté par Emmanuel Macron relève plus de la psychologie, voire de la psychanalyse, que de l’économie. Quand il dit « ma responsabilité est d’apaiser les peurs, la colère ».
Il a raison ! Vous voulez attiser les peurs ? Pardon, mais c’est du bon sens. C’est vrai qu’il vaut mieux apaiser qu’attiser les peurs. On n’a pas besoin d’une guerre civile dans notre pays. On a besoin d’un peuple qui se rassemble, qui retrouve une énergie et qui enfin règle les difficultés qui sont les siennes. C’est cela la question des 5 prochaines années, et ce sera l’obsession de chaque seconde, chaque minute et chaque jour du nouveau président élu.