Polynésie française : "S'il faut veiller à la stabilité, ce n'est pas au détriment du pluralisme"
Jacqueline Gourault, sénatrice Mouvement Démocrate de Loir-et-Cher, a défendu le pluralisme lors de l'examen du projet de loi relatif à la Polynésie française, mardi 31 mai dernier.
Jacqueline Gourault, sénatrice de Loir-et-Cher, a défendu le pluralisme lors de l'examen du projet de loi relatif à la Polynésie française, mardi 31 mai dernier.
Ce projet de loi organique relatif au fonctionnement des institutions de la Polynésie française vise à instaurer une stabilité au sein de l'Assemblée de Polynésie française.
Après avoir salué l'adoption d'une circonscription unique divisée en huit sections, elle a souhaité la modification du seuil d'accessibilité au second tour pour l'élection des représentants de l'Assemblée de Polynésie française.
En effet, selon la sénatrice du Mouvement Démocrate, "s'il faut veiller à la stabilité, ce n'est pas au détriment du pluralisme". Elle a ainsi défendu un seuil d'accessibilité au second tour pour l'élection des représentants de l'Assemblée de Polynésie française à 10 pour cent des suffrages exprimés et non à 10 pour cent des électeurs inscrits, comme le texte initial le propose.
"En introduisant un seuil de 10 pour cent des suffrages exprimés, a-t-elle déclaré, cela rétablirait ainsi un certain équilibre, sauvegardant le pluralisme et permettant aux petites formations politiques de survivre et de pouvoir y être représentées et écoutées. "
Finalement, un compromis a été trouvé, un seuil d'accessibilité au second tour à 12,5 pour cent des suffrages exprimés a été adopté, satisfaisant à la fois le pluralisme et la stabilité, ce que souhaitaient le parti polynésien No Oe eTe Nunaa et sa présidente Nicole Bouteau.
Le projet de loi organique a globalement été adopté, par 337 voix contre 1.