Portrait : Charlotte Baelde

Image n°2227

Charlotte Baelde, conseillère municipale de Montrouge dans les Hauts-de-Seine (92) et dorénavant conseillère régionale, nous fait part de ses engagements politiques : jeunesse, logement, tourisme, loi El Khomri...

Vous êtes conseillère municipale à la Mairie de Montrouge dans les Hauts-de-Seine (92) et dorénavant conseillère régionale. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours politique ? Qu’est-ce qui vous a conduit à vous engager au service de votre région ?

Mon parcours en politique est motivé par la proximité avec les citoyens. Engagée dans des associations locales, j’ai souhaité m’investir un peu plus à la vie citoyenne de ma commune en rejoignant la liste du Maire sortant de Montrouge. Vivre une campagne électorale, c’est un engagement prenant qui nous permet d’être au plus proche des attentes et des besoins de nos concitoyens que nous croisons tous les jours. Je découvre depuis plusieurs mois maintenant, mon attachement à échanger et communiquer et l’importance des relations humaines des élus. Il faut faire tomber les barrières entre les habitants et les élus. La vie locale et la proximité avec les citoyens sont les premiers échelons de la vie politique, ils sont essentiels si nous voulons demain redonner confiance aux Français. Souvent méconnus, les domaines de compétence de la région jouent un véritable rôle dans notre quotidien. J’ai pour souhait de redonner une place aux classes moyennes en Île-de-France, nous devons participer à la construction d’une nouvelle ère pour notre région en favorisant le développement économique et en mettant à l’honneur les atouts de celle-ci pour lui redonner toute son importance en Europe et la préparer à relever les défis de demain.   

Quand et pourquoi avez-vous rejoint le MoDem ? Selon vous, qu’est-ce que le MoDem apporte au paysage politique ?

Dès 2006, je me suis engagée pour soutenir les engagements de François Bayrou. Je fais partie de la génération marquée par le CPE (Contrat Première Embauche) et le soulèvement créé dans les lycées suite à cette réforme et c’est ce qui m’a poussé à vouloir m’investir en politique avec l’espoir que demain les jeunes se découvrent un avenir meilleur dans notre pays. En 2007, après avoir vécu l’engouement de la campagne présidentielle, j’ai décidé de rester fidèle à mes idées en rejoignant le MoDem. Je reste persuadée que nous sommes le seul parti capable aujourd’hui d’incarner le renouveau politique, être véritablement proche des attentes des Français avec un projet rassembleur, moteur pour chaque citoyen. Nous avons une idée de l’éthique en politique qui devient malheureusement rarissime et bien que nous soyons des Européens convaincus, nous avons compris l’importance de la proximité avec les Français.

Vous êtes jeune, vous avez 27 ans, vous êtes le symbole du renouvellement de la classe politique, est-ce difficile de se faire une place en politique ? De plus, le taux d’abstention est souvent le plus fort chez les jeunes, pensez-vous que d’avoir de jeunes élu-e-s puisse redonner envie aux jeunes d’aller voter ?

Comme pour chacun, être jeune et une femme a des atouts et des inconvénients. Il est certain que nous sommes plus attendus aux tournants que d’autres, plus observés et que certains élus aînés ont plus de mal à donner leur confiance à des jeunes qui représentent pour eux un manque d’expérience. A nous de leur prouver, que nous avons une autre vision de la politique, d’apporter nos idées novatrices et de démontrer les atouts de notre présence. Je ne suis malheureusement pas certaine que les jeunes retrouvent l’envie d’aller voter aussi facilement. Beaucoup s’imaginent que pour être élu à notre âge, nous avons fait des grandes études, Sciences Po, l’ENA et que nous participons à la coupure entre les citoyens et les politiques. Il faut là encore, créer de la proximité pour leur montrer que tout est possible, et que l’image propagée par les médias sur la vie politique ne reflète pas forcément la réalité. 

Vous faites partie de la Commission « Logement et Politique de la Ville » au sein de la région Île-de-France. Quels sont vos grands projets ou souhaits concernant l’action régionale en faveur du logement ? Comment souhaitez-vous lutter contre les problèmes de logement en Île-de-France ?

Aujourd’hui, certaines villes disposent de quartiers « ghettos » avec un pourcentage de logements sociaux centralisés sur leur territoire. Ces villes ne donnent pas une image attractive et ne permettent plus de créer une réelle mixité sociale. Nous devons en finir avec ces « quartiers ghettos » et proposer à tous les franciliens de vivre dans un quartier agréable, garantissant les mêmes chances que les autres. Parmi les grandes lignes du programme sur le logement, je veillerai à ce que soit mis en place le soutien aux logements des classes moyennes. Nous ne pouvons pas accepter que des Franciliens travaillent sans pouvoir accéder à un logement digne de ce nom, nous devons s’assurer que chaque foyer ait le droit d’accéder à la propriété et nous devons les y aider avec un prêt à taux zéro qui leur sera destiné. Nous devons également promouvoir les quartiers écologiques qui sont l’avenir de notre région.

Avez-vous un autre grand combat/projet qui vous tient à cœur et que souhaiteriez défendre à l’échelon régional ?

Le tourisme pour diffuser nos atouts culturels. L’Île-de-France bénéficie de nombreuses ressources pour être la région du tourisme mais les récents événements terroristes freinent les étrangers à venir nous rendre visite. Les taux de remplissage des palaces et des hôtels sont en nets reculs en 2015, nous devons leur assurer une reprise au plus vite. Au delà du développement économique, le tourisme est une vitrine de notre culture, il doit nous permettre de promouvoir les différents projets auxquels les franciliens sont attachés comme les JO 2024, la Cité de la Gastronomie de Rungis, le moyen de mettre en avant le savoir-faire français, mais aussi de créer des emplois et renforcer l’image culturelle de la région.

Plus généralement, au niveau national, quel est le grand sujet actuel qui vous donne envie de vous mobiliser ?

Le nouveau projet de loi sur le travail de la ministre Myriam El Khomri a été annoncé sans pincette ni même explication, je le trouve traité avec une grande légèreté au vu de l’importance de ses répercussions pour les salariés et les entrepreneurs. Le travail a besoin d’une réforme saine, expliquée et élaborée avec les syndicats, pas d’une réforme à passer en 49.3 pour diviser un peu plus les Français.

 

Je reçois la lettre d'information du Mouvement Démocrate

Engagez-vous, soyez volontaires

A nos côtés, vous serez un acteur de nos combats pour les Français, pour la France et pour l'Europe.

Chaque engagement compte !

Votre adhésion / votre don

Valeur :

Coût réel :

20 €

6,80 €

50 €

17 €

100 €

34 €

Autres montants

Qu'est ce que la déclaration fiscale sur les dons ?
Filtrer par