Syrie: "La Russie et la Chine se font complices des crimes de Bachar El Assad"

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Marielle de Sarnez, responsable des Affaires étrangères au sein du Shadow cabinet et députée européenne, a dénoncé vendredi 10 juin "la conception archaïque des relations internationales et le prétexte de non-ingérence" utilisés par Moscou et la Chine au Conseil de sécurité des Nations unies, lors du débat consacré à la Syrie.

"Au nom d’une conception archaïque des relations internationales et au prétexte de la non-ingérence, Moscou a refusé le projet de résolution condamnant la répression par le régime syrien du mouvement de contestation déposé au Conseil de Sécurité par les pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne, Portugal)", a déploré Marielle de Sarnez. 

"Le même jour, la Russie et la Chine ont fait savoir leur opposition à une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies dans le dossier de la Syrie, soupçonnée d'activités nucléaires illicites, lors de la réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne", a-t-elle ajouté. 

"Ces décisions sont profondément choquantes et traduisent l'incapacité de ces deux grandes puissances mondiales à être à la hauteur de leurs responsabilités internationales. Pire, ce soutien officiel apporté au régime syrien ne pourra qu'avoir des conséquences dramatiques", a poursuivi la députée européenne. 

"Face à cette paralysie de la communauté internationale, l'Union européenne se doit, avec les Etats-Unis, d’être exemplaire dans la défense des droits de l’homme. La Haute Représentante doit engager sans tarder des consultations afin que les sanctions soient encore renforcées, y compris sur le plan économique et commercial", a-t-elle conclu. 

Le porte-parole du MoDem, Yann Wehrling, a pour sa part plaidé le 14 juin pour une intervention de la communauté internationale afin de "faire cesser les tueries en Syrie", dénonçant un "deux poids deux mesures" par rapport à la Libye. 

"La communauté internationale doit faire cesser les tueries en Syrie", a estimé M. Wehrling. 

Il a dénoncé "un réel dysfonctionement à l'ONU, qui fait qu'on peut un jour condamner un pays pour des faits et le lendemain ne pas le faire pour un autre pays pour les mêmes faits". "De toute évidence, et c'est choquant, les droits de l'Homme sont devenus très négociables à l'ONU. Tôt ou tard, il faudra que l'on revoie les règles de fonctionnement", a-t-il ajouté, accusant la Chine et la Russie d'abuser de leur droit de véto.

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