Marc Fesneau : "Nous n’oublions pas les morts comme nous n’oublions pas les vivants"
Lors des questions au gouvernement du 8 octobre à l'Assemblée nationale, notre président du groupe Les Démocrates et premier vice-président de notre mouvement, Marc Fesneau, a rendu hommage aux victimes des massacres du 7 octobre en Israël par le Hamas.
Seul le prononcé fait foi.
Le 7 octobre dernier, Israël s’est trouvée confrontée à une attaque terroriste d’une rare cruauté. Exécutée par le Hamas, cette attaque a laissé plus de 1200 victimes derrière elle. Une année s’est écoulée depuis cette tragédie, qui nous a marqués à jamais.
Je tiens à adresser mes plus sincères condoléances aux familles de victimes et tout particulièrement à celles qui sont présentes aujourd’hui. Le groupe Les Démocrates s’associe à leur peine : nous sommes à vos côtés. Nous n’oublions pas les morts comme nous n’oublions pas les vivants.
101 otages sont encore retenus aux mains du Hamas, dont beaucoup sont peut-être déjà morts. Nous le condamnons de la façon la plus ferme et exigeons qu’ils puissent être libérés sans délais.
Alors que le conflit s’enlise, qu’il il s’étend désormais à la frontière sud du Liban et à l’Iran, les perspectives d’apaisement s’éloignent et chaque mort civil est un mort de trop.
Ne nous demandons pas pour qui sonne le glas. Il sonne aussi pour nous et l’idée que nous nous faisons de l’humanité.
Face à ce conflit historique, la position de la France est claire : il est urgent de parvenir à une issue en évitant l’embrasement par le dialogue diplomatique, en vue de réunir les conditions d’une paix durable par une solution à deux Etats.
Face à cette crise, il est aussi de notre devoir d’éviter la tentation d’une importation du conflit dans notre pays. Pour cela, la montée des actes antisémites doit être combattue sans relâche et l’apaisement sans cesse recherché.
Monsieur le Premier ministre, trouver la paix est une exigence, elle doit être garantie pour tous.
Pour nos compatriotes de confession juive, qui se sentent aujourd’hui menacés et s’interrogent sur leur place dans notre pays.
Pour prévenir un embrasement général et défendre la position d’équilibre, assurant à Israël son droit à exister sans être menacé, tout en répondant à l’aspiration des Palestiniens de disposer d’un Etat souverain et en préparant la paix.
Quelles sont les orientations que vous poursuivrez à l’échelle nationale et internationale pour y parvenir ?