Croyez en vous, votez pour nous !
Dans 2 jours, le 26 mai, c’est le seul vrai moment de démocratie européenne. A la Mutualité, ce soir, tous les orateurs l’ont rappelé : la campagne se joue dans les tout derniers instants, quand on jette toutes ses forces dans la bataille.
Une bataille contre l’Internationale des nationalismes. Bernard Guetta, Jean-Yves Le Drian, Daniel Cohn Bendit (qui a lancé un vibrant appel à faire le plus possible de bébés européens), François Bayrou l’ont affirmé avec éloquence : il faut crier plus fort que les extrémistes, il faut que la France humaniste s’impose. Que des grandes puissances, soutenues par la complicité de partis qui se disent patriotes, souhaitent la dislocation de l’UE est évident.
Mais, en France, la volonté européenne du président de la République ne fait pas de doute. Après les candidats de la liste Renaissance, Pascal Canfin (« Notre programme est une arme de transition écologique massive »), Jérémy Decercle (« une agriculture avec encore moins de monde serait possible, mais elle n’aurait pas la même saveur »), Marie-Pierre Védrenne (« montrons aux extrémistes, qu’ici, en France, leurs méthodes ne marchent pas »), Bernard Guetta (« Nous allons gagner car nécessité fait loi ») et Stéphane Bijoux, ce sont les chefs de parti qui se sont succédé. Tous ont salué le pluralisme de la liste, qui réunit les radicaux, Agir, les LREM et le Mouvement Démocrate.
Marielle de Sarnez a déclaré que cette élection constitue un moment historique, où l’Europe doit absolument se ressaisir. François Bayrou a exposé deux choses essentielles : à Lyon, ce soir, on ne sait pas qui a agi, mais l’on sait pourquoi : par haine. Et c’est cela, cette violence, que l’Europe rejette résolument, depuis les origines. La deuxième chose : aucune liste, dans les autres pays d’Europe, n’est comparable à la liste Renaissance. Sandro Gozi l’a bien dit en ouvrant le meeting : Italien, il a été accueilli dans cette liste comme dans une vraie famille. Une famille qui constituera au Parlement européen un grand groupe central. Cette intuition de l’Europe et du centre, Emmanuel Macron l’a portée depuis le tout début. Nathalie Loiseau, portée par cet élan, a juré qu’elle en reprendrait bien encore, de cette campagne : « la politique, c’est comme le foot, ce ne sont pas les commentateurs qui marquent les buts. » C’est sur une belle formule de la candidate Charline Mathiaut que Nathalie Loiseau a conclu : « Croyez en vous, votez pour nous. »