"Edouard Martin est un bel écran de fumée pour dissimuler le fiasco socialiste à Florange"
Pour Nathalie Griesbeck, eurodéputée du Grand-Est, le ralliement d'Edouard Martin au Parti socialiste fait "tomber les masques". "C'est un coup politique pour un parti aux abois", dénonce-t-elle.
Nathalie Griesbeck qualifie la désignation d'Édouard Martin comme tête de liste du Parti Socialiste dans la circonscription Grand Est de "bel écran de fumée, pour dissimuler le fiasco socialiste à Florange". Cela faisait des mois que le nom d'Édouard Martin était cité pour mener campagne aux européennes. D'abord annoncé au PS, puis chez Europe Écologie, c'est finalement pour le parti de François Hollande, responsable de la fermeture des hauts fourneaux de Florange qu'il fera campagne. Paradoxe ultime.
"Pour beaucoup en Moselle, en Lorraine et dans l'Est de la France, la décision d'Edouard Martin de rejoindre le Parti Socialiste apparait comme un renoncement idéologique pour ne pas dire un abandon. Car rappelons-le il y a tout juste un an il dénonçait la "trahison" du gouvernement de Jean-Marc Ayrault dans le dossier Arcelor Mittal à Florange" a déclaré Nathalie Griesbeck.
Pour la députée européenne de la circonscription Grand Est, qui se bat à Strasbourg et à Bruxelles pour assurer la pérennité du site de Florange "cette désignation fait tomber les masques. Des centaines de salariés ont quitté Florange, sans que le PS ne bouge le petit doigt, main dans la main avec Mittal. Pendant ce temps Édouard Martin s'assurait une place au chaud alors que ces compagnons d'infortune restaient sur le carreau" dénonce Nathalie Griesbeck. "Ne nous voilons pas la face, son ralliement est un coup politique pour un parti socialiste aux abois et en mal de solutions pour la France et l'Europe. Édouard Martin ne le sait pas encore mais en s'engagent ainsi, il perd toute crédibilité auprès des Français et sera la première victime du marasme socialiste" conclut la députée du Grand Est.