« Il est inadmissible, alors qu’un policier est à terre, blessé à la tête, d’entendre des manifestants crier « achevez-le » ! »
Ce matin, Marc Fesneau, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, était l'invité de Sud Radio.
Extraits :
💬 « Revenant d'avoir été voir le policier sérieusement blessé devant la Pitié-Salpêtrière, le ministre de l'Intérieur a croisé des professionnels de santé de l'hôpital qui avaient vécu de façon assez violente l'intrusion qui a eu lieu. Tout cela est le produit d'un certain nombre de manifestants, violents, toute la journée, parfois contre les syndicalistes, parfois contre les forces de l'ordre. Quand vous avez des acteurs aussi violents que ceux-là, cela peut conduire à des mouvements de foule. Il y a quelque chose d'étonnant à entrer, même pour se réfugier, dans un hôpital. (...) Je rappelle que, quand le policier était à terre, des manifestants criaient "Achevez-le". Nous ne sommes pas dans un jeu vidéo, mais dans une réalité où la police est obligée d'agir avec force. Et elle ne le fait pas en première intention. Pour le reste, il y a une enquête, laissons faire la justice. » #SudRadioMatin Sud Radio
💬 « J'entends les appels, y compris de M. Ruffin, qui veut faire des barbecues anti-Macron. C'est la redite de "la fête à Macron", avec une terminologie que je dénonce. Quand on commence à employer cette terminologie, on voit bien le vocabulaire tiré pour accréditer, pousser à la révolution, au chaos, à la révolte. C'est absolument irresponsable. Je pense qu'on n'a plus besoin d'être sur les ronds-points. Le président de la République a mis sur la table un certain nombre de choses, en décembre, puis à l'issue du #GrandDébat. Quand on est un responsable politique, le mot important, c'est "responsable". Personne n'a intérêt au chaos ou à la révolution. Il y a des élections européennes le 26 mai. Le champs de l'expression démocratique, ce sont les élections. Ce n'est pas d'aller mettre le chaos dans le pays. Attention aux mots : il ne faut pas attiser la violence, même indirectement. » #SudRadioMatin Sud Radio
💬 « A ce stade, les sondages ne veulent rien dire. Les Français ne sont pas encore dans cette campagne des européennes. Nous sommes dans les marges d'erreur, dans un sens comme dans un autre. Il y avait un demi-point ou un point d'avance pour la liste que je soutiens, avec Nathalie Loiseau, maintenant il y a un demi-point ou un point derrière le RN... Si vous voulez me faire dire que cette élection sera difficile, oui. Il y a des forces dans ce pays qui veulent notre sortie de l'Europe, sa déconstruction, et elles sont très à l'oeuvre dans ce pays. Il faut l'assumer : Marine Le Pen est en alliance avec M. Salvini, elle soutient V. Orban, elle s'est félicitée du Brexit... Il faut être clair. Ce sont des gens qui ne se reconnaissent pas dans le projet européen. C'est pour cela qu'il faut se battre pour que ce que nous portons, nous, de la construction européenne, soit défendu. » #SudRadioMatin Sud Radio