Marie-Hélène Millet : faire vivre la culture dans le Loir-et-Cher
Conseillère départementale élue sur le canton de Blois 2, déléguée à la culture et aux associations mémorielles, Marie-Hélène Millet est passionnée depuis toujours par la culture. Depuis maintenant plus de vingt ans, elle s’efforce à transmettre cette passion dans ses mandats au service des habitants de son canton et du département du Loir-et-Cher. Portrait.
Marie-Hélène Millet noue un lien profond et ancien avec la culture. Depuis toute petite, elle a baigné dans la culture parisienne, notamment grâce à ses parents qui l’emmenaient régulièrement à des concerts, au théâtre, à l’opéra et visiter des musées.
Son déménagement à Blois est survenu avec son mariage et elle y demeure toujours. À ses yeux, Blois et le Centre-Val de Loire possèdent un charme certain, notamment dû à leur patrimoine historique et naturel unique en France. La beauté de la Loire, l’omniprésence de la nature et de la forêt, la diversité de ses paysages avec au Nord le Vendômois, le Perche et la Beauce où l’agriculture prédomine, au Sud avec la viticulture et la Sologne riche de nature et de chasse... Les charmes de ce territoire au cœur de la France sont multiples et c’est bien là que Marie-Hélène Millet a trouvé son engagement politique.
Avant de s’engager dans le milieu politique, elle fut l’assistante du grand Léon Zitrone. Nom qui parlera à toute une génération d’entre nous.
C’est en 1974, avec l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence, que Marie-Hélène Millet commence à s’intéresser à la politique. 1974 marque aussi son arrivée à Blois, la Belle Endormie. En 1981, une rencontre va changer sa vie en la personne de Jacqueline Gourault. De cette rencontre naîtra une amitié sincère et une passion pour l’univers de la politique que Marie-Hélène Millet déploiera en tant que directrice de campagne de son amie et collègue de travail Jacqueline Gourault, lors de nombreuses élections. C’est en 1995 que Marie-Hélène Millet vivra sa première aventure politique en tant qu’élue dans l’opposition de Jack Lang à la mairie de Blois. Puis, en 2001, elle est élue dans la majorité avec Nicolas Perruchot en tant qu’adjointe à la culture et également conseillère départementale sur le même créneau.
Les actions culturelles accompagnent chaque étape de la vie de nos concitoyens
Ainsi, le chemin politique de Marie-Hélène Millet est intimement lié à son attachement profond pour la culture. Chemin dont elle n’est pas sortie depuis et pour lequel elle s’engage sans relâche à travers son mandat de conseillère départementale à la culture, depuis maintenant 20 ans.
C’est avec satisfaction qu’elle évoque certains projets de ses précédents mandats. De grandes expositions d’arts, la création d’un dispositif de jeunes talents, la mise en place d’un système d’aides à l’année pour les collectivités, et plus seulement l’été, avec Festillésime 41... Ce dispositif permet ainsi d’organiser une centaine de représentations en tout genre par an. Un chiffre non négligeable.
Fière, Marie-Hélène Millet évoque également le partenariat entre le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible et le département. À l’initiative de ce projet, elle raconte que chaque année, ce sont 2 à 3 classes de collégiens du département qui ont la chance de pouvoir visiter le sous-marin, la base de l’Île Longue ainsi qu’une école de la Marine et une école des mousses. C’est à la suite de ce parrainage que lui seront confiées les « Associations Mémorielles » : toutes les associations d’anciens combattants et de mémoire.
Marie-Hélène Millet se présente à sa succession au conseil départemental et souhaiterait assurer la continuité des projets menés. Parmi les grands projets qui vont voir le jour ; la création d’une passerelle sur la Loire pour les piétons, les vélos et même les chevaux en remplacement d’un ancien barrage à Blois. Pendant le premier confinement, une idée a germé dans l’esprit de Marie-Hélène Millet : créer des manifestations culturelles dans des jardins privés, sur la base du volontariat. Le monde culturel n’est pas oublié et ne le sera pas car la conseillère souhaite accorder des aides supplémentaires aux acteurs de la culture dans le département. Également présidente du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE), un organisme créé pour conseiller les particuliers et accompagner les communes dans leurs projets, Marie-Hélène Millet rappelle que le premier CAUE de France naquit en 1978 à Pau dans les Pyrénées Atlantique, un de ses présidents fut un certain... François Bayrou.