Portrait d’Alice Bernard-Montini, jeune candidate aux élections départementales sur le canton n°15 de Nice 1
« In medio stat virtus ». Autrement dit, « la vertu est éloignée des extrêmes ». C’est un peu le leitmotiv qui dicte la vie d’Alice Bernard-Montini, étudiante de 22 ans en Histoire et candidate aux élections départementales du canton n°15 de Nice 1. Rencontre avec une jeune engagée pour son canton, à l’optimisme affiché et au sourire communicatif.
Alice se définit comme quelqu’un de transdisciplinaire et son parcours en est la parfaite illustration. Après un baccalauréat scientifique, elle décide de changer de cap et de s’orienter vers une préparation littéraire. De cette expérience, elle garde de très bons souvenirs mais évoque un besoin de trouver un but. Elle gagne alors Nantes pour y préparer un DUT Gestion des entreprises et administrations (GEA) et fonder son entreprise, mais choisit finalement de se réorienter vers ses premiers amours : une licence en Histoire. Aujourd’hui, elle attend les résultats de ses masters et envisage notamment de poursuivre son cursus à Montpellier.
Alice ne se ferme aucune porte. Ouverte aux autres et à l’écoute, elle a rapidement eu un intérêt prononcé pour l’univers de la politique. C’est lors des élections municipales à Saint-Laurent-du-Var l’année dernière que l’aventure sur le terrain débute pour Alice, lorsqu’elle tracte pour la première fois de sa vie. Si elle a longtemps hésité à s’encarter, c’est sa participation à l’été dématérialisé des Jeunes Démocrates en 2020 grâce à l’appui de Pierre-Jean Baty, ancien président des Jeunes Démocrates et actuel délégué de la fédération Mouvement Démocrate de Paris, qui la décide à s’engager auprès des JDEMs. Par la suite, Alice devient animatrice régionale Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle retrouve au sein du Mouvement Démocrate des valeurs de démocratie, humanistes et des convictions qui lui sont chères :
Je privilégie le dialogue comme solution à tout. Pour moi, il est capital de rester mesuré, d’avoir un esprit ouvert et de composer avec tout un chacun même s’il n’est pas de notre avis. Les fiertés régionales, l’attachement à l’Europe ou encore l’ouverture aux autres sont des thématiques qui me sont chères et que je retrouve au sein du parti.
Aujourd’hui, motivée et déterminée à mener à bien son projet, elle se présente aux élections départementales avec son binôme Jean-François Fouqué pour une aventure électorale qu’elle qualifie de courte mais passionnante et engagée. Son projet s’articule autour d’une grille de lecture qu’elle a voulu la plus complète et simple possible. Soutenir l’activité en grande difficulté après la crise sanitaire que nous connaissons, développer les enjeux de culture et valoriser l’enracinement local, lutter contre toutes les pauvretés ou encore avoir une démarche écologique responsable mais réaliste en lien avec les besoins des citadins sont des axes forts de son programme.
Il faut soutenir la jeunesse, se préoccuper des jeunes en les poussant à s’investir plus dans la vie civique, à se rencontrer et les sensibiliser. Aujourd’hui, le principal problème du département selon moi se situe dans le fait qu’il y a des dispositifs en place mais que personne n’est au courant de leur existence.
Il n’y a pas que la politique dans la vie. Même si son activité de candidate aux élections départementales lui prend beaucoup de temps, Alice essaie néanmoins d'en garder pour ses loisirs. Passionnée de photographie à ses heures perdues, elle a également validé son diplôme de niveau 1 pour plonger à 20 mètres. Une expérience très enrichissante pour découvrir les fonds marins des lagunes de la Côte d’Azur. Amatrice de sensations fortes, elle a sauté de 4000 mètres en parachute et n’hésiterait pas à repartir pour se lancer à nouveau dans le vide. Mais surtout, Alice est une amatrice de théâtre et en a même fait pendant 6 ans. C’est avec émotion qu’elle évoque une pièce qu’elle a jouée durant son année de première, en 2015, où elle a rendu hommage aux victimes des attentats de Nice sur scène.
Elle l’avoue, elle aurait aimé faire le conservatoire. Mais comme rien n’est jamais défini à l’avance, peut-être cette envie prendra-t-elle un jour forme.
Dans 5 ans, Alice se voit bien. Il n’est pas question de lieu, de métier, d’une idée fixe. Mais d’être bien avec soi-même, avec ses valeurs, entourée de gens qu’elle apprécie, de la joie de vivre qui l’anime et de la stimulation qui la guide.