Portrait MoDem : Olivier Delobel, élu local et président des Jeunes Démocrates Nord !

Un ancrage local fort

À 27 ans, Olivier Delobel incarne l'engagement politique de manière sincère et pragmatique. 

Je suis conseiller municipal dans la ville de Wasquehal [dans le Nord], enseignant en mathématiques en REP+ au collège Anne Franck de Roubaix, et président des Jeunes Démocrates Hauts-de-France depuis bientôt quatre ans.

Son parcours se distingue par une volonté constante de faire le lien entre son activité professionnelle et son engagement public. À travers son quotidien, il combine sa passion pour l'éducation, sa préoccupation pour les transports et sa conviction européenne.

Son entrée en politique est, comme il le confie, le fruit d'une réflexion mûrie dès ses années lycéennes puisqu’il « suivait la politique dès le lycée, mais sans être encarté dans un parti. » C'est en 2019 qu'il rejoint officiellement le MoDem, séduit par l'équilibre qu'incarne ce mouvement, à la fois européen et centriste. Il devient rapidement un acteur local majeur en devenant chef de file du parti lors des municipales de 2020 à Wasquehal, une expérience qui l’a façonné tant politiquement que personnellement.

Le MoDem m’a permis d’être élu lors des municipales, mais aussi de me former sur des domaines qui m’étaient inconnus, comme la gestion d’un budget.

Au-delà de sa fonction d’élu, son engagement réside principalement dans ses préoccupations éducatives et environnementales. « Mon engagement principal, c’est l’éducation. Enseigner en REP+, c’est le plus beau métier. C’est là où l’on a le plus besoin de moi », confie-t-il, soulignant sa forte implication auprès des jeunes de la région. Pour lui, l'école doit être un « lieu privilégié pour l’épanouissement » de tous les enfants, quel que soit leur milieu social.

Aussi, il s’investit activement dans la promotion des déplacements doux à Wasquehal, « une ville en proie aux embouteillages et où la voiture était reine. » Il se réjouit des avancées réalisées, comme l’installation de vélos en libre-service, mais déplore le manque de réalisations sur certains projets comme la création de médiathèques pour la jeunesse. « C’est un combat qui me tient à cœur », explique-t-il, évoquant ses propositions pour un environnement urbain plus agréable et durable. 

Mes parents sont de la classe ouvrière, et la politique n’a jamais été très présente à la maison. Même si la famille a eu du mal à comprendre le pourquoi de mon engagement dans la vie publique et politique, elle me soutient et me pousse à poursuivre cet engagement.

Un regard pragmatique sur l’avenir

Cet élu local, toujours attentif aux préoccupations réelles de ses concitoyens, adopte un regard résolument pragmatique sur les enjeux de son territoire. Là où beaucoup préfèrent se concentrer sur des sujets plus médiatiques ou électoralement porteurs, il met en lumière des questions souvent ignorées, mais d’une importance capitale pour le quotidien des habitants. « La découverte d’amiante dans les ateliers de maintenance », par exemple, est un problème de santé publique que peu soulignent. De même, le retard dans le prolongement du métro, prévu initialement pour l’Euro 2016, impactent les usagers qui subissent au quotidien ces défaillances. L’extension, à l’intégralité de la métropole, de la Zone à Faible Émission couplée aux difficultés d’exploitation des transports en commun posent de vrais défis pour l’avenir.

Le quotidien des habitants de notre métropole n’est pas prêt de s’améliorer à court terme.

C’est cette vision pragmatique des sujets sociétaux, loin des débats idéologiques ou des promesses électoralistes, qui devrait, selon lui, guider les prochaines élections municipales en 2026.

En parallèle, son regard sur la scène politique nationale est tout aussi honnête. L'élection d'Emmanuel Macron a inauguré un bouleversement sans précédent, « explosant le clivage gauche-droite » et bousculant les équilibres traditionnels. Bien que ce changement ait ouvert de nouvelles perspectives, il admet que la situation actuelle est loin d’être stable. 

Néanmoins, le virage à droite et l’explosion de la gauche et de la droite républicaines ont rendu la période actuelle très incertaine.

Il s’inquiète de cette instabilité politique et de la montée du Rassemblement National, dont il observe la « banalisation dans l’échiquier politique ». Un phénomène qu’il perçoit comme une menace pour le climat démocratique du pays, et qui, à ses yeux, risque de durcir les lignes de fracture au sein de la société.

Enfin, concernant son propre avenir politique, il refuse de se laisser enfermer dans une vision figée de sa carrière. « Un mandat politique n’est pas pour moi un emploi à vie », affirme-t-il, conscient que l'engagement public ne se mesure pas en termes de longévité, mais d'action concrète. Il demeure néanmoins résolu à défendre les valeurs qui lui sont chères, qu'il s’agisse de l’Europe, de l’éducation ou des transports. 

Ce qui est certain, c’est que je défendrai encore – voire même avec plus de vigueur – les valeurs et les propositions que je porte.