Portrait MoDem : Nathanaël Schmidt, président des JDems Bretagne nouvellement élu !
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Nathanaël Schmidt, étudiant et président des Jeunes Démocrates de la région Bretagne.
S'opposer à la radicalité
À 21 ans, ce jeune étudiant en première année de master politique publiques à l'IEP de Rennes a choisi de débuter son engagement politique au centre, car « ça faisait des années que je cherchais à me placer sur le spectre politique, mais je n’y arrivais pas », confie-t-il. « Je trouvais qu’il y avait du bon à gauche, du bon à droite et donc qu’il fallait faire une synthèse des deux, puis j’ai découvert le MoDem qui répondait parfaitement à ma problématique », conclu, Nathanaël.
Le cœur battant de son engagement politique réside en un refus de la radicalité des idées proposées par les extrêmes. Nathanaël Schmidt explique que « les étudiants de Sciences Po Rennes sont très largement acquis aux idées radicales d’extrême-gauche, ne laissant que très peu de place au débat », ce qui a largement contribué à motiver son adhésion au MoDem.
J’ai depuis longtemps été engagé dans la médiation [...] des conflits et des désaccords dans laquelle chacun trouve son compte. Et je suis convaincu qu’en politique, c’est pareil. Donc je persiste à vouloir débattre et convaincre, car je refuse que cette génération continue à se perdre.
Motivé par « l'envie de contribuer à améliorer la vie de [ses] concitoyens », le nouveau président des Jeunes Démocrates Bretagne cherche inlassablement à développer son expertise politique sur les sujets qui lui sont chers comme « les transports publics et l'aménagement du territoire [...] qui sont un pilier essentiel de la transition écologique. » Il loue « le partage d’expériences, notamment entre générations » qui lui permet de « bien mieux comprendre et appréhender les enjeux auxquels nous faisons face. »
M’engager m’amène aussi à travailler plus en profondeur les sujets et les questions d’actualité, pour être armé d’arguments clairs et justes, afin de ne pas tomber dans des discours remplis d’approximations et de semi-vérités.
Un regard tourné vers l'avenir
Dans les combats politiques qu'il souhaite mener, l'on perçoit sa détermination à se saisir des enjeux impactant directement la génération à laquelle il appartient. C'est pourquoi son attrait pour la « rationalisation des comptes publics » est né puisqu'il considère que l'endettement de la France est « un poids laissé sur les générations futures [qui] n'est pas juste. » Son souci pour l'état des finances publiques ne se traduit pas par de la résignation, mais l'incite au contraire à agir dès aujourd'hui pour trouver des solutions.
Sans tomber dans une austérité qui pèserait sur les classes populaires et moyennes, il faut trouver des solutions pour rétablir un déficit contrôlé, et cela passe par de la justice fiscale.
L'esprit humaniste et éveillé qui alimente sa lecture de l'actualité politique est un atout pour Nathanaël Schmidt. Comme bon nombre de ses pairs, la situation catastrophique au Proche-Orient l'émeut, considérant qu'il est « difficile de ne pas être durement affecté par ce qu'il se passe en ce moment. » Au-delà du prisme émotionnel de ce conflit historique, l'étudiant en politique publiques explique que « le traitement médiatique et politique de la question encourage les divisions et déchirements » avant de plaider pour un regard pragmatique à l'aune « des positions raisonnées portées par Jean-Noël Barrot [ministre des Affaires étrangères]. »
C’est terrible car des barbaries inimaginables ont été commises sur des innocents.
Si dans l'Histoire, certaines générations politiques ont parfois peiné à qualifier et à réagir face à des massacres se déroulant sous leurs yeux, Nathanaël Schmidt compte bien être en rupture, au cours de sa vie, pour ne jamais fermer les yeux devant la barbarie.
La Bretagne ça vous gagne
Irréductible breton d'adoption, Nathanaël conçoit d'abord sa vie politique ancrée dans la région du Mont-Saint-Michel et du beurre salé. Trêve de plaisanterie, celui qu'il nomme « mentor »l'encouragera évidemment à suivre cette voie locale, Nicolas Boucher occupant actuellement la fonction de président du MoDem d'Ille-et-Vilaine.
Quand je l’ai rencontré, je ne savais pas qui il représentait, mais en parlant avec lui, j’ai tout de suite senti une vraie proximité des idées, des valeurs profondes et une manière de penser la politique communes.
Parce qu'il souhaite que « la politique de demain soit plus transparente, qu’elle parle aux citoyens et qu’elle continue de viser l’intérêt général », Nathanaël veut marcher dans les pas de Nicolas Boucher, « un exemple [car] proche des gens, humble et intègre. » Ces qualités sont indispensables pour servir les autres, d'autant que Nathanaël « espère soutenir et participer le plus activement possible aux campagnes pour que notre [MoDem] voix soit portée à tous les échelons, du plus local au national. »
Aujourd’hui, on peut facilement comprendre le désintérêt, la défiance et le ras-le-bol à l’égard de la politique. Il suffit de regarder les séances à l’Assemblée nationale.
Désireux d'une politique « libérée des populistes et des extrêmes, dont le débat démocratique est au centre", Nathanaël tachera de travailler, dans le cadre de ses fonctions de président des Jeunes Démocrates Bretagne, à construire « une politique qui prend en main les enjeux majeurs tels que le dérèglement climatique, la justice sociale, les services publics de qualité, la coopération européenne, etc. »
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