Frédéric Schauli, candidat aux Consulaires pour le Luxembourg
Frédéric Schauli, est candidat aux élections des Conseillers des Français de l'étranger pour le Luxembourg avec la double étiquette MoDem - LREM.
Bonjour, pouvez-vous présenter votre candidature et la circonscription que vous souhaitez représenter ?
Je suis tête de liste dans la circonscription consulaire du Luxembourg, qui fait partie de la circonscription législative du Benelux.
Nous sommes actuellement au Luxembourg 33 400 français enregistrés auprès du Consulat, ce qui fait de nous la 9ème circonscription des Français à l’étranger. Les Français sont la deuxième communauté étrangère au Grand-Duché, derrière les Portugais.
La communauté française est très variée : attirée professionnellement soit par les institutions européennes, soit le plus souvent par le secteur privé sous contrat local. Nous avons aussi bon nombre de frontaliers qui traversent tous les jours la frontière pour travailler au Luxembourg. Les liens entre le Luxembourg et la France étant très forts, il en découle parfois des couples binationaux.
Pourquoi vous engagez-vous ?
Je suis quelqu’un de dynamique et surtout très à l’écoute des sujets qui entourent la vie en société. Je me suis donc engagé en politique pour partager mon opinion et confronter mes idées à celles des autres, pour faire avancer les questions qui me tiennent à cœur et partager les valeurs auxquelles je crois tel que l’humanisme, la tolérance et le respect de chacun. Un autre point qui m’importe dans la vie de tous les jours est la défense notre environnement dans sa globalité. Ce qui m'anime chaque jour : être constructif, respectueux et bienveillant.
Je souhaite également susciter le débat et inciter chaque citoyen qui le souhaite à y participer et prendre part au processus démocratique, afin de ramener la vie politique au plus près de la réalité des citoyens et ainsi reconstruire la confiance envers la politique.
Notre programme est porté par un collectif. J’en suis la tête de liste, et à ce titre, j’ai conscience qu’être Conseiller des Français de l’étranger est un mandat qui implique la nécessité de proximité avec tous les Français du Luxembourg. Nous avons donc élaboré notre programme dans ce sens. Cette méthode de fonctionnement définit notre comité.
Mettre nos concitoyens au cœur de notre programme ! Faire connaître le rôle de Conseillers et permettre à chacun de faire valoir ses droits. Plusieurs sujets nous tiennent particulièrement à cœur sur notre liste, tel que la protection à apporter aux personnes en détresse, exposées à la pauvreté, à des revers de la vie ou à des ruptures professionnelles ou familiales. La mise en place d’un portail « Information / Fiscalité des Français au Luxembourg », ouvert à tous, est aussi une idée que j’entends porter. Notre liste souhaite également promouvoir, à côté du Lycée Français, l’homologation de nouvelles classes francophones au Grand-Duché.
Comment voyez-vous ce mandat ?
Ce qui m'anime chaque jour : être constructif dans le respect de la différence et des opinions contradictoires.
Je défendrai avec grand intérêt tous les dossiers qui seront portés à mon attention. Qu’il s’agisse des bourses scolaires, de la reconnaissance des diplômes, de l’accès à la formation professionnelle et à la validation des acquis, de fiscalité, de lutte contre la précarité ou d’accès à la nationalité, et de bien d’autres sujets encore. Je n’oublie pas, dans cette énumération, les difficultés rencontrées par nos chefs d’entreprise fortement impactés, pour certains, par la crise sanitaire et économique que nous traversons.
Au-delà du programme, notre méthode vaudra aussi pour les relations au sein du Conseil consulaire, avec l’Ambassade et le Consulat de France, avec les parlementaires et le gouvernement français : c’est la recherche concrète de la solution, par compromis, dont nous avons l’exemple au Luxembourg. Je souhaite introduire plus de modernité et de communication autour et au sein du Conseil consulaire avec la mise en place d’une page internet dédiée aux Conseillers des Français de l’étranger de manière à pouvoir rendre visible le rôle des Conseillers ainsi que les actions accomplies.
Ce mandat sera aussi l’occasion de valoriser toutes les initiatives citoyennes des Français du Luxembourg. Les sujets qui me tiennent particulièrement à cœur sont l’environnement, l’éducation et la jeunesse, l’enseignement du français et l’intégration des Français au Luxembourg, mais aussi l’emploi et l’entreprenariat, les initiatives culturelles liées à la Francophonie.
Est-ce votre premier engagement politique ? quelles sont les raisons de votre engagement et en particulier au Mouvement Démocrate ?
Je suis persuadé que ce n’est pas par des débats stériles et caricaturaux que l’on participe à la construction de l’action publique, mais par le dialogue, la confrontation des opinions et la capacité de forger des compromis pragmatiques et réalistes. L’idée que l’extrême-droite, les populismes et les partis hostiles au projet européen accèdent au pouvoir m’a davantage incité à m’impliquer en politique et prendre part aux débats publics et démocratiques. C’est pour cette raison aussi que je me présente comme tête de liste de la majorité présidentielle aux élections des Conseillers des Français de l’étranger.
J’ai rejoint la République En Marche en janvier 2017 pour promouvoir et soutenir les valeurs portées par la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. C’est la passion de l’Europe et le renforcement de l’Union européenne qui m’ont conduit à cet engagement
Mon engagement au MoDem est motivé par la Maison commune. J’adhère pleinement à ses valeurs fondamentales que sont l’Europe, la Démocratie et l’Humanisme, solidement ancrées depuis ses origines qui prédatent celle de la naissance officielle du MoDem en 2007. Ce qui distingue aussi le MoDem est sa structure à taille humaine, son envie de ne fermer aucune porte et d'être à l'écoute. Un des points les plus importants pour moi qui est porté par le MoDem est la volonté de moralisation de la vie publique, si il y a un point pour lequel il faudrait aller plus loin, c'est bien celui-là et cela permettrait peut-être de redonner confiance en notre vie publique.
Pour moi le MoDem et La République En Marche sont deux branches complémentaires de la majorité présidentielle. Elles sont toutes les deux nécessaires pour protéger le processus démocratique et surtout faire avancer le projet européen. Je reste persuadé que c’est ensemble, dans la bienveillance et la diversité que nous pourrons défendre nos valeurs communes.
Il reste tant de choses à faire : nous avons besoin de toutes les sensibilités pour construire, transformer, et avancer sur les grands enjeux que sont les transitions écologique, industrielle et sociétale.
À propos de vous, pouvez-vous nous décrire votre vie au Luxembourg et votre parcours jusque-là ?
Je réside au Grand-Duché depuis une dizaine d’années. J’ai 42 ans. Je suis alsacien et originaire de Strasbourg.
Je suis ingénieur en projet Recherche & Développement dans le domaine des biotechnologies. J’ai fait des études supérieures dans le domaine de la qualité sécurité alimentaire ainsi qu’une spécialisation en analyse et contrôle appliqués à la prévention et aux traitements des pollutions en milieux naturels.
J’ai travaillé successivement dans l’industrie agro-alimentaire ainsi que dans l’industrie pharmaceutique avant de rejoindre le Luxembourg pour travailler dans la recherche et développement sur des membranes chromatographiques utilisées dans le domaine de la purification de protéines.
Pour conclure, un fait, une anecdote ou un mot Luxembourgeois que vous souhaiteriez partager ?
Gromperekichelcher : c’est une galette de pomme de terre que l’on retrouve traditionnellement lors de la Schueberfouer (fête foraine qui est une institution au Luxembourg) ainsi que lors du marché de Noël. Cela me rappelle beaucoup nos galettes alsaciennes, les Grumbeerekiechle.
La liste de Frédéric Schauli « En Marche pour les Français du Luxembourg – Majorité Présidentielle : Liste soutenue par la République En Marche et par le MoDem » a reçu les investitures du Mouvement Démocrate, de La République en Marche, de Territoires de Progrès.
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