Mathilde Quilleré, jeune démocrate candidate aux consulaires en Norvège et Islande

Bonjour, pouvez-vous présenter votre candidature et la circonscription que vous souhaitez représenter ?

Je suis tête de liste dans la circonscription consulaire Norvège et Islande, qui fait partie de la 3^e Circonscription des Français de l’étranger (Europe du Nord).

Dans ces deux pays, nous sommes environ 6 000 Français, dont la majorité est très implantée localement. Moins importante en taille que dans d’autres pays d’Europe comme la Suisse, la Belgique ou l'Allemagne, la communauté française locale est essentiellement composée de personnes installées en contrat local, souvent en couple binational.

Pourquoi vous engagez-vous ? 

Je suis une personne engagée et dynamique : j'aime être force de proposition pour faire avancer l’intérêt général.

Le débat d’idées me stimule mais c’est l’aboutissement de projets qui m’inspire le plus. Ce renouvellement que je souhaite incarner, je veux le matérialiser en aidant mes concitoyens à faire entendre leur voix, nous connecter pour favoriser l’entraide mutuelle et aussi être le relais de l’information entre la communauté et les autorités norvégiennes, islandaises et françaises.

Dans ce cadre, j’ai d’ailleurs avec mon amie et colistière Véronique Revoy, créé un groupe d’entraide et de solidarité face à la situation sanitaire en Norvège dès le mois de mars 2020. Un gros travail quotidien de traduction est réalisé pour être très réactif dans le relai des informations liées à la crise sanitaire du pays.

C’est cette même énergie citoyenne et solidaire qui me pousse aujourd’hui à vouloir mettre mon temps et mon énergie au service de la communauté française de Norvège et d’Islande.

Comment voyez-vous ce mandat ?

Ouvert et à l’écoute. L’ouverture, car je souhaite pouvoir travailler dans un esprit collaboratif et transpartisan avec toutes les parties prenantes. L’écoute, car je compte être proche de mes concitoyens et hyper réactive. Dans ce sens, je mettrai en place des permanences mensuelles accessibles à tous.

Ce mandat sera l’occasion de mettre en avant des initiatives citoyennes des Français de Norvège et d’Islande. J’ai particulièrement à cœur les sujets liés à l’environnement et l’écologie mais aussi l’emploi et l’entreprenariat, l’enseignement du français, les initiatives culturelles liées à la Francophonie et bien entendu la jeunesse.

En toute humilité, je m’engage à être un relai local auprès des instances consulaires, parlementaires et sénatoriales afin que soient entendus, respectés et défendus les intérêts de mes concitoyens français en Norvège et Islande. La proximité déjà bien établie que j’ai avec nos parlementaires et instances gouvernementales est un vrai avantage en ce sens. Je souhaite intensifier les relations avec les gouvernements locaux pour pouvoir défendre les intérêts des associations et instituts français en Norvège et Islande.

Et je continuerai aussi le travail important que je fournis en tant que relais de l’information locale dont celle liée à la crise sanitaire, pour aider les Français à avoir accès à l’information traduite et quasi immédiate.

Est-ce votre premier engagement politique ? Pourquoi ? Si ce n’est pas le premier, racontez-nous les raisons pour lesquelles vous avez décidé de vous engager - et en particulier au Mouvement Démocrate ? 

Passionnée très tôt par la politique, je milite dès mes années adolescentes et deviens rapidement une des organisatrices de mon lycée du mouvement contre la réforme Fillon de 2005 qui visait à réformer le système éducatif. Idéaliste mais pragmatique, j’ai toujours été centriste même quand celui-ci n’existait pas encore. Je voulais alors créer mon propre parti en dehors des clans partisans et du bipartisme. Je considère les bonnes idées et préfère dépasser les clivages politiques.

Je rejoins naturellement le Mouvement Démocrate dès sa création en 2007 et y suis restée fidèle depuis. Je suis élue au Bureau National des Jeunes Démocrates dès 18 ans et y remplis différents mandats. Je suis invitée à rejoindre une liste aux élections municipales en 2008, puis aux régionales en 2010 et enfin candidate aux élections législatives de 2012.

À propos de vous, pouvez-vous nous décrire votre vie en Norvège et votre parcours jusque là ?

Née en Seine et Marne, j’ai grandi dans une ville paisible du Sud-Ouest, à Tarbes. Puis, je suis partie faire mes études à Grenoble École de Management puis mon MBA au Canada, à Halifax. Quand je suis revenue en France j’ai trouvé du travail en Auvergne à Clermont-Ferrand. Je me suis ensuite établie en Norvège à Ski en 2018 puis à Oslo après de multiples allers retours entre la France et la Norvège depuis 2013.

Après avoir travaillé dans de grands groupes de cosmétiques et agroalimentaires en France, j’ai été confrontée aux difficultés du nouvel arrivant en Norvège. J’ai presque dû repartir de zéro professionnellement. Après un apprentissage intensif de la langue tout en cumulant un petit boulot pour pratiquer, j’ai fini par trouver un poste de responsable marketing dans une start-up tech norvégienne en pleine croissance.

C’est la passion de la nature qui m’a fait découvrir la Norvège ainsi que l’Islande à plusieurs occasions, deux pays dans lesquels je me sens dans mon élément. Ultra sportive et passionnée de sports de glisse, je me ressource aussi énormément dans le calme des randonnées et la beauté de la nature qui nous entoure. Je ne me déplace quasiment qu’à vélo et j’aime tester de nouvelles activités, comme aller patiner sur les étendues de fjords gelés. Je joue aussi au football que je pratique au club de Langhus. Je suis aussi portée par les activités culturelles avec une prédilection pour les concerts.

J’ai découvert l’Islande en 2014 et je m’y suis rendue à plusieurs reprises depuis. J’ai été époustouflée par la splendeur des paysages et l’accueil des locaux. C’est avec grand honneur et humilité que j’espère pouvoir représenter les Français d’Islande tout autant que les Français de Norvège, une fois élue.

Pour conclure, un fait, une anecdote ou un mot norvégien que vous souhaiteriez partager ?

Dans les pays nordiques, existe une tradition, c’est d’aller se baigner le jour de l’an dans l’eau gelée des fjords, souvent qui s’accompagne d’un bon sauna. Pour ne pas être la seule de la bande à rester emmitouflée sur le bord du fjord, j’ai donc décidé de relever le défi : me baigner un 1^er de l’an en bikini dans une eau à peine 4 degrés Celsius.

La liste de Mathilde Quilleré a reçu les investitures du Mouvement Démocrate, de La République en Marche, de Territoires de Progrès, de l'Union des Démocrates et des Écologistes et du Parti de la Nature.

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