Portrait de Barbara De Vos, candidate aux élections régionales dans le Gard
Barbara De Vos, présidente du Mouvement Démocrate du Gard et collaboratrice parlementaire des députés Philippe Berta et Maud Gatel, est candidate aux élections régionales sur la liste de la majorité « Nouvel Élan pour l’Occitanie » de Vincent Terrail-Novès pour le Gard. Portrait d’une femme engagée pour son territoire et passionnée.
C’est un fort attachement qui lie Barbara De Vos à sa région. Elle a grandi à Nîmes, y a fait toute sa scolarité et est aujourd’hui toujours implantée dans le centre-ville de la Rome française. Si elle a vécu à de nombreux endroits à travers l’Europe, passant de Bruxelles à Madrid, elle a toujours gardé un lien très fort avec sa terre natale et en a tiré une certaine philosophie de vie.
Avoir un ancrage territorial est quelque chose de primordial mais il ne faut pas se fermer aux autres, il faut voir ce qui passe ailleurs pour s’en inspirer.
Barbara a eu de nombreuses expériences dans le domaine politique. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a débuté au Parlement européen, avant de rejoindre Philippe Vasseur, ancien Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, pendant 3 ans à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Nord Pas-de-Calais. Investie pour sa ville, la nîmoise s’était déjà présentée aux élections municipales sur la liste de Philippe Berta 2008, et sur celle d’Yvan Lachaud en 2020, avec un projet axé sur le développement économique, enjeu central du territoire.
Nîmes est une très belle ville mais qui a besoin de vie, d’activités économiques, d’emplois et d’un soutien renforcé à la culture pour se pérenniser.
Durant sa carrière en politique, Barbara a également côtoyé Marielle de Sarnez. C’est avec une émotion sincère et palpable qu’elle évoque ces quatre années passées aux côtés de celle qui l’a inspirée et qui continue de le faire aujourd’hui :
J’ai eu la chance de travailler avec des gens merveilleux, de très grande qualité humaine et politique. Et Marielle de Sarnez était de ceux-là. C’était une femme de conviction, d’engagement, une extraordinaire présidente de commission qui m’a beaucoup appris et qui était respectée et aimée de tous.
La politique, pour Barbara, c’est une passion affirmée pour la chose publique, l’envie de faire et de travailler pour son territoire et ses habitants. Engagée en 2007 au Mouvement Démocrate pendant la campagne présidentielle, alors qu’elle est encore jeune et pas encartée, elle se laisse convaincre par le discours de François Bayrou, face aux discours qui ne cherchent qu’à diviser. Ce sont les valeurs centristes, humanistes et pro-européennes qui achèvent de la convaincre lorsqu’elle prend officiellement sa carte au mouvement.
Aujourd’hui candidate aux élections régionales pour le Gard, elle décrit le paradoxe d’une région avec un fort potentiel mais qui reste trop peu exploité. Pour le tourisme, par exemple : une situation géographique idéale avec une variété de paysages unique, une culture et un patrimoine riches... mais l’Occitanie peine à s’affirmer puisqu’elle n’est que quatrième au classement des régions françaises en termes de retombées touristiques. Un territoire qui dispose donc de tous les atouts nécessaires, compte des acteurs pleins d’initiatives et de bonne volonté mais qui manque en certains domaines d’une volonté politique affirmée. D’où, parmi les propositions du programme : tripler le budget du tourisme, mettre en place l’offre de formation, notamment dans le management d’hôtellerie et l’accueil, lier les employeurs et les chercheurs d’emploi en facilitant les contrats saisonniers tout en donnant aux gens plus de stabilité au travers des groupements d’employeurs
C’est aussi une région qui compte de nombreuses disparités, puisque 4 des 10 départements les plus pauvres de France se situent en Occitanie. Un chiffre édifiant : 25% des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage. C’est à partir de ce constat que Vincent Terrail-Novès et Barbara portent un projet durable pour son territoire, comprenant la création d’une task force post-covid dotée d’un fonds d’intervention et de résistance de 50 millions d’euros, ou encore celle de nouveaux modes de financement des projets et des initiatives : banque régionale pour les transitions écologique et numérique, bourse numérique régionale des valeurs, fonds « Entreprise Croissance» . Il s’agit aussi de miser sur les points forts du territoire, à l’image du tourisme ou de la santé, en relocalisant la production de médicaments en France. Ce travail gigantesque sera d’autant mieux mené par la Région qu’il sera multipartenarial. Et cela, Barbara en est consciente : elle évoque la nécessité d’un travail en cohérence entre tous les acteurs, et avec le plan de relance du gouvernement.
Ce sujet de la santé, Barbara le connaît bien. Collaboratrice parlementaire du député Philippe Berta, généticien de formation, elle travaille pour lui sur les thématiques locales comme nationales autour de la recherche, de l’enseignement supérieur, de la bioéthique, du Covid évidemment. Parmi les sujets qui lui tiennent à cœur, celui sur les maladies rares, dont Philippe Berta est d’ailleurs président de groupe à l’Assemblée.
On parle de maladies rares mais ce sont 3 millions de personnes qui sont concernées en France, dont 75% d’enfants parmi les patients.
C’est avec une certaine inspiration et un profond respect que Barbara évoque ces rencontres humaines, notamment de mères qui se battent pour leurs enfants, qui créent des associations, lèvent des fonds pour la recherche et qui, parfois même, vont jusqu’à la création de biotech pour développer des thérapies.
Il n’y a pas que la politique dans la vie. Et à côté, Barbara est une grande lectrice de romans, inconditionnelle de Marguerite Duras et une amatrice de concerts et de théâtre. Elle préfère prendre la vie chaque jour comme elle vient mais se voit toujours à Nîmes dans la ville qui l’a vue grandir et s’accomplir.