Portrait MoDem : Cécile Gallien, maire de Vorey-sur-Arzon
Découvrez Cécile Gallien, Altiligérienne, maire de Vorey et vice-présidente de l'association des maires de France, qui défend corps et âmes les élus locaux et leur rôle crucial dans la vie des territoires. Portrait et entretien.
Je m'appelle Cécile Gallien, Je suis maire de Vorey-sur-Arzon. C'est une commune de Haute-Loire et je suis très attachée à ce beau département qui est dans le Massif central, situé entre le Puy de Dôme et l'Ardèche.
J'y suis maire depuis 2008. Je suis aussi vice présidente de l'Association des maires de France, en charge de la commission des communes et territoires ruraux. J'ai été également conseillère départementale de la Haute-Loire et je suis saxophoniste dans la bande de Vorey depuis que je suis en âge de jouer du saxophone ou de la musique, c'est à dire l'âge de six ans.
J'ai commencé à faire des études d'économie, à la faculté de Saint-Etienne. Et puis j'ai eu un DESS d'aménagement du territoire et ça a été ma passion, et c'est toujours ma passion !
La politique me plaît parce que déjà, au niveau familial, on écoutait beaucoup la télé, les échanges des uns des autres.
Je suis centriste, on va dire de naissance !
J'ai monté une liste en 2008. Même si ce n'était pas une obligation, une liste paritaire, autant de femmes que d'hommes, avec des compétences très diverses, des âges différents, des responsabilités différentes, et des loisirs différents. Et c'est comme ça, en fait, qu'on a pu, au cours de notre premier mandat, trouver des médecins, créer une maison de santé.
Alors, être maire, c'est presque habiter avec les habitants, c'est-à-dire qu'on est au cœur de leurs moments de bonheur, par exemple des mariages. Mais aussi leurs moments de difficultés où quand un jeune est bien essaye de trouver un stage, où on a aussi la chance de voir des porteurs de projets qui veulent venir s'installer dans nos communes.
Parce qu'en fait, être maire, c'est animer cette cellule vivante qui est une commune.
Mon job, c'est de faire en sorte que ce corps vivant qu'est la commune soit en bonne santé, reste en bonne santé. Ça veut dire qu'il faut qu'il se développe. Les gens du cru y soient bien, que les nouveaux habitants y soient bien, que chacun y trouve sa place et s'y épanouisse.