Portrait MoDem : Marie-Florence Bulteau-Rambaud, marseillaise élue à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Découvrez Marie-Florence Bulteau-Rambaud, marseillaise et vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Portrait et entretien.
Bonjour, je m'appelle Marie-Florence Bulteau-Rambaud, j'ai 58 ans, j'habite Marseille, je suis adhérente MoDem depuis 2014.
Depuis 2015, je suis conseillère régionale, élue sur une liste d'ouverture. Depuis 2021, je suis vice-présidente de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
J'étais précédemment à l'UMP et comme beaucoup de gens, je ne trouvais plus au sein de l'UMP aucune référence à mes valeurs vraiment fondamentalement centristes.
J'ai trouvé que le MoDem était la terre d'accueil qui me convenait le mieux et neuf ans après, j'en suis toujours persuadée.
Ce que j'aime dans le MoDem, c'est sa liberté de pensée, sa liberté de parole. C'est sa fibre humaniste, sa fibre européenne qui correspondent parfaitement à ce que je suis, à ce que je pense et aux prémices de mon engagement politique.
J'ai 58 ans aujourd'hui, mais je me suis engagé politiquement à 16 ans, en 1981, au sein du Mouvement des jeunes giscardiens.
Au sein de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, je suis vice-présidente en charge de l'éducation, de l'orientation, de l'apprentissage et des lycées. Mes sujets de prédilection sont ceux qui touchent à la jeunesse et particulièrement à la formation de la jeunesse, qu'elle soit en formation initiale par le biais des lycées ou des lycées professionnels, ou alors par le biais de l'apprentissage.
Le vrai sujet stratégique depuis 2019, c'est cette nouvelle compétence des régions, c'est à dire l'information sur les métiers et le plus tôt possible, puisque dans cette nouvelle compétence, les régions ont le devoir d'aller parler d'orientation auprès des collégiens. Et c'est vraiment là où tout se joue.
Je suis d'une génération où souvent on faisait comme ses parents ou ce que voulaient les parents. Ça a été un peu mon cas. J'ai un père qui était scientifique et du coup, on m'a poussé à faire des études scientifiques.
À mon époque, l'orientation, c'était peu ou mal fait ou pas fait du tout. J'ai fait une licence de biologie cellulaire. À cette époque-là, s’est créé un BTS de communication et d'action publicitaire. Donc j'ai quitté une licence pour faire un BTS. Ce qui, bien évidemment, n'a pas vraiment ravi mes parents. Et en 2014, j'ai repris mes études et j'ai fait Sciences Po Aix.