Adoption du projet de loi d’orientation agricole : un cap de plus franchi pour notre agriculture

L'Assemblée nationale a récemment adopté le projet de loi d’orientation agricole, le mardi 28 mai, porté par notre premier vice-président et ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau. Ce texte affirme la souveraineté agricole et alimentaire de la France, un enjeu crucial dans le contexte mondial actuel. Il vise également à assurer le renouvellement des générations d'agriculteurs et à simplifier les démarches et procédures administratives, offrant ainsi un souffle nouveau à un secteur en quête de revitalisation.

Une vision ambitieuse pour l'agriculture française

La loi d’orientation agricole se veut être un cadre ambitieux pour l’agriculture française, en affirmant son caractère comme un "intérêt majeur" pour la nation. Défendre notre agriculture, c'est respecter cette profession et ceux qui la parcourent. Par conséquent, il était nécessaire de lui conférer un statu spécial dans notre droit commun afin de renforcer son poids dans notre société et ainsi valoriser les métiers agricoles. 

Répondre aux préoccupations des agriculteurs

Dans un contexte où le secteur agricole a exprimé une certaine colère et des préoccupations légitimes depuis quelques mois, l’adoption de ce texte représente un cap de plus franchi pour répondre aux demandes. Les agriculteurs, confrontés à des défis multiples, verront en cette loi une réponse à leurs attentes en matière de simplification administrative, comme pour les haies, et de soutien au renouvellement des générations. Cette initiative gouvernementale montre une écoute attentive des besoins du terrain et une volonté de réagir de manière concrète aux problèmes soulevés.

Souveraineté alimentaire et transition climatique

Un des points forts de la loi réside dans sa volonté de répondre aux enjeux de sécurité alimentaire qui deviennent de plus en plus majeurs. Cette loi vise en outre, à garantir l'autonomie de notre pays en matière de production agricole. Par ailleurs, elle souligne la compatibilité entre la production agricole et les impératifs environnementaux. La transition climatique, loin d'être un obstacle, est envisagée comme une composante essentielle de la transition agricole.

Transcription de la vidéo :

Pascal Lecamp :

Cette loi d'orientation agricole poursuit un objectif principal : celui de la souveraineté alimentaire de la France. Pour y arriver, elle est face à deux défis. Un défi de transition agro-écologique et un défi de renouvellement des générations.
Et le renouvellement des générations, demain, c'est des jeunes agriculteurs qui arrivent, qui prennent un risque : acheter une ferme, c'est 500 000 euros, 1 millions d'euros qui prennent le risque d'investir ou d'avoir des soutiens pour pouvoir investir ou être portés sur un certain nombre d'années. Et ce risque pour eux, c'est être sûr que, à horizon 10 ans, 15 ans, 20 ans ; leur investissement est viable économiquement, mais aussi environnementalement.

Anne-Laure Babault :

Donc le renouvellement des générations, c'est le fil conducteur de ce texte. On a travaillé ce texte, donc autour de la formation, de l'installation et de la transmission. Sur la question de la formation, il y a plusieurs dispositifs, donc, qui viennent incrémenter ce projet de loi. Notamment un plan national de sensibilisation et de découverte dès le plus jeune âge, un nouveau diplôme bac plus trois et aussi de la formation des enseignants sur la transition agro-écologique.

Pascal Lecamp : 

Aujourd'hui, en France, avec moins de 400 000 exploitations agricoles, la population agricole est devenue toute petite : c'est moins de 1,5% de la population française. Et l'objectif de ce Titre II, c'est que par la formation, par des stages, par des séjours de courte durées, dans le primaire, dans le secondaire, jusqu'en enseignement supérieur, on puisse attirer une nouvelle catégorie d'étudiants dans ces établissements d'enseignement agricole.

Le challenge, c'est de renouveler un à un les 400 000 exploitations. Donc ce texte n'est qu'une brique en fait, des attentes des agriculteurs.

Anne-Laure Babault : 

On a rajouté dans ce texte un volet important sur la simplification. Parce que l'objectif c'est bien que nos agriculteurs soient dans leur champs, auprès de leurs bêtes et pas dans leur bureau à faire de la paperasse.
Donc l'objectif de ce texte, c'est simplification et notamment sur la question de la haie, on a adopté un article qui permet d'harmoniser en fait cette réglementation sur la haie.

Pascal Lecamp : 

Si on synthétise l'objectif de cette loi : c'est très simple, c'est donner à l'agriculture une position d'intérêt général majeur pour la nation, en s'attaquant à la formation, à l'innovation, à la transmission et surtout, la simplification des procédures pour les agriculteurs.

Anne-Laure Babault : 

Ce texte, il n'est qu'une partie de la réponse. Et nous aurons d'autres textes en fin d'année, notamment sur l'automne, avec un texte EGALIM qui répondra à la question centrale du revenu.

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