Bruno Millienne : "Il faut arrêter les hypocrisies des organismes syndicaux sur la réforme des retraites"
Bruno Millienne, Député des Yvelines et Porte-Parole du MoDem, était l’invité de BFMTV ce lundi 13 mars pour revenir sur la réforme des retraites. Revoir son interview.
Retraite : "À un moment, il faut que les régimes reviennent à l’équilibre"
La réforme des retraites proposée par le Gouvernement a désormais passé les discussions du Parlement. Sept députés et sept sénateurs se réuniront ce mercredi en commission mixte paritaire (CMP) afin de s’accorder sur un texte commun, qui sera ensuite soumis au vote des élus le lendemain.
Avec ce programme, Bruno Millienne réaffirme sur le plateau de BFM la nécessité de cette réforme en rappelant le déséquilibre que subissent aujourd’hui les régimes de retraite, de 30 milliards d'euros par an, qui aggrave la dette. « Ces 30 milliards de dette, si on avait les moyens de la payer, on la paierait ! »
Conscient de l’opposition, notre porte-parole rapporte l’hypocrisie présentée par les partenaires sociaux, qui prennent des décisions modulant l'âge de départ à la retraite par exemple pour le régime Agirc-Arrco :
Ce qui est accepté pour le régime complémentaire, est refusé pour le régime général
Un refus stérile pour le député des Yvelines qui déplore que toute proposition de la majorité soit refusée en bloc sans échanges constructifs.
Vote : "Je ne souhaite pas et je ne pense pas que le 49-3 sera utilisé"
La journée de jeudi du 16 mars sera un tournant parlementaire avec son vote à au Sénat et à l’Assemblée en cas d’accord de la commission mixte paritaire.
Les élus devront ainsi voter le nouveau texte retravaillé et reproposé, et Bruno Milllienne souligne le devoir dont il fera preuve lors de ce vote :
Je le fais en responsabilité, car je n’ai pas envie que mes petits-enfants et mes arrières petits enfants aient une dette à payer qui sera impayable !
Enfin, le député des Yvelines revient sur la position de notre parti : « Nous, MoDem, nous souhaitons que ce texte soit voté par l’Assemblée nationale, car il faut à un moment ou un autre une expression démocratique ».