Bruno Millienne : "Les parents ne dépensent pas l'Allocation de Rentrée Scolaire à autre chose !"
Bruno Millienne, Porte-parole du Mouvement Démocrate et Député des Yvelines, était l'invité du débat d'Europe Midi sur Europe 1 ce jeudi 18 août au micro de Raphaël Delvolvé, en débat face à Sébastien Jumel de la Nupes.
Il a débattu des sujets faisant l'actualité, en particulier concernant la proposition de loi des Républicains contre l'Allocation de Rentrée Scolaire, ainsi que la mise en place du Conseil National de la Refondation.
Rentrée : "De la stigmatisation de gens qui n'ont pas besoin d'être stigmatisés !"
Interrogé sur une énième proposition de loi déposée par Les Républicains pour contrôler l'Allocation de Rentrée Scolaire, notre porte-parole considère que la polémique n'a pas de sens sur le fond :
L'Allocation de Rentrée Scolaire, franchement si la solidarité nationale pouvait faire plus, on le ferait. Je ne crois pas que la majorité des parents qui reçoivent cette allocation la dépensent à autre chose que pour leurs enfants.
Bruno Millienne considère qu'il est nécessaire de "travailler sérieusement sur la solidarité à la source", présente dans les propositions d'Emmanuel Macron, et qui "regrouperait toutes les allocations", permettant "notamment à ceux qui ne demandent pas le recours à leurs droits de les recevoir directement". Une mesure qualifiée comme "équitable et éthique".
Il dénonce les excès de la droite sur une de leurs marottes habituelles témoignant de la "droitisation des Républicains qui me parait complètement hors de propos et hors normes" : "C'est de la stigmatisation de gens qui n'ont pas besoin d'être stigmatisés ! Sortir une polémique comme ça au milieu de l'été, je trouve ça assez ridicule."
Refondation : "Aboutir à des propositions qu'on n'aurait pas vu."
Vers la mi-septembre, le Président de la République organisera le Conseil National de la Refondation annoncé pendant les campagnes électorales. Sur ce sujet, Bruno Millienne juge que la démarche permettra "d'avoir des gens qui se rencontrent au sein d'un sénacle" :
Avoir des spécialistes qui peuvent se pencher aussi bien sur les questions de santé, que sur les questions d'éducation nationale... et qui peuvent peut-être effectivement aboutir à des propositions de loi là où on n'aurait pas tout vu.
Contrairement aux affirmations de l'opposition, notre porte-parole insiste sur l'occasion donnée de réunir "les forces vives, associations, syndicats..." qui y ont déjà été invitées et auront ainsi la possibilité de donner leurs avis et suggestions sur des sujets divers touchant de nombreux secteurs de politiques publiques en crise.
Ce sera ensuite au Parlement d'examiner les propositions qui en sont issus, le Député des Yvelines rappelant par ailleurs que "la nouvelle configuration du Parlement fait qu'on va beaucoup plus débattre que l'on n'a jamais débattu dans la Vème République."