Carnet d'Ukraine : Une fin tragique du mois d'avril

Le mercenaire de "Wagner" Alzamat Uldarov a admis avoir brutalement tué 40 enfants. C'est arrivé à Bakhmout en mars de cette année.

Le wagnerien a reçu l'ordre de "détruire tout le monde". En conséquence, il a tué 300 à 400 personnes qui se trouvaient dans l'un des sous-sols de Bakhmout. Selon l'occupant, le 18 mars 2023, à Bakhmout, il a reçu l'ordre de détruire tous les habitants.

« Quand je suis allé au sous-sol, il y avait des enfants. Et j'ai reçu l'ordre de ne rien lâcher. J'ai exécuté la commande. Mon groupe et moi avons mis tout le monde à terre. Nous avons laissé tout le monde là-bas. Nous n'avons laissé personne sortir. Il y avait environ 40 enfants là-bas. Il y avait 300 à 400 personnes au total. J'ai donné l'ordre de tout détruire » a admis le wagnérien.

Il a dit que c'était un grand bâtiment - 9 étages. Tout le sous-sol a été bloqué et miné. 

"J'ai décidé de réinitialiser tout le monde!... Les enfants ont été blessés. C'est dommage pour les enfants. Beaucoup d'enfants sont morts. C'était comme ça, oui. Nous ne le cachons pas. C'est du sang sur mes mains", a déclaré Uldarov, cyniquement.

Les crimes brutaux du "Wagner" et Prigozhin

Les wagnériens ont déclaré avoir abattu au moins 10 adolescents non armés à Bakhmout à cause d'un tatouage.

En plus, l'un des mercenaires a avoué avoir tiré sur une fillette de 5 ans.

L'ancien détenu Oleksiy Savichev a déclaré que les wagnériens qui refusaient d'obéir à l'ordre étaient torturés par leur propre peuple. Les mercenaires ont été ligotés et remis aux officiers du FSB, après quoi personne ne les a vus.

En février 2023, les wagnériens ont reçu l'ordre de tirer sur des civils âgés de 15 ans et plus à Bakhmut. Ils ont ordonné de tirer immédiatement et sans paroles. Ensuite, les terroristes ont tué une vingtaine d'adolescents, qui n'avaient que 15 à 17 ans.

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Stoltenberg a visité Bucha

Lors de sa première visite en Ukraine, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'est rendu non seulement à Kyïv, mais aussi à Boutcha, qui a souffert de l'agression russe.

Anatoliy Fedoruk, le maire de la ville de Boutcha, a déclaré que les conséquences de la destruction et des crimes commis dans la ville avaient profondément choqué le secrétaire général.

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Attaque à Kramatorsk

Voici le lien de l'attaque de nuit du 14 Avril vers Kramatorsk (la région de Donetsk), détruisant l'arrêt des transports publics et brisant les vitres de l'école.

Au lieu d'étudier à l'école, les élèves et les enseignants nettoient le verre brisé, et les services publics travaillent près du cratère et éliminent les conséquences de l'explosion.

"L'arrivée" s'est produite dans la nuit au début de la première heure. Cette explosion a été immédiatement suivie d'une autre.

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Budanov a appelé le seul moyen de mettre fin à la guerre.

La guerre en Ukraine se terminera par un retour aux frontières de 1991, et cette tâche est tout à fait réalisable. C'est ce qu'a déclaré le chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l'Ukraine, Kyrilo Budanov. Il déclare :

La seule façon de mettre fin à cette guerre est de rétablir les frontières sous quelque forme que ce soit, mais nos frontières du modèle de 1991.

Selon Budanov, la guerre en Ukraine ne se terminera pas si les problèmes territoriaux ne sont pas résolus, et notre pays n'acceptera jamais de donner une partie de son territoire à quelqu'un.

"Regardez, selon la façon dont tout est censé se passer, tout se passera après le retour de toutes nos frontières. La Crimée fait partie du territoire de l'Ukraine, la situation ne se terminera pas sans le retour de la Crimée. Personne n'y mettra fin, peu importe à quel point ils le veulent... Si la Crimée est la dernière prise, c'est la finale. Si la Crimée est prise en premier, et que le Donbass ne l'est pas encore, alors ce n'est pas la finale", a-t-il déclaré.

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Bombardement à Kupyansk

Les Russes ont bombardé le centre de Kupyansk, région de Kharkiv, depuis le S-300. Comme indiqué dans le bureau du président, les occupants ont atteint  le musée d’histoire et de culture Ukrainienne. Il y avait du monde sous les décombres, on connaît déjà environ 5 blessés.

Zelensky a réagi au bombardement de Kupyansk, la région de Kharkiv. Le président de l'Ukraine a signalé la mort d'un employé du musée de culture Ukrainienne et 10 blessés.

Kupyansk, le centre-ville, le musée d'histoire locale. Un pays terroriste fait tout pour nous détruire complètement : notre histoire, notre culture, notre peuple, tuant des Ukrainiens avec des méthodes absolument barbares.

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« Les occupants écrasent Bakhmout et Maryinka, les Forces Armées Ukrainiennes tiennent puissamment la défense » - État-major.

L'ennemi mène des actions offensives actives dans trois directions : Bakhmout, Avdeevka et Maryinka. Au cours de la dernière journée, les forces de la défense ont repoussé 39 attaques ennemies sur ces zones du front. Les batailles les plus féroces continuent pour Bakhmout et Maryinka.

En plus, les rashistes continuent de se battre avec la population civile. Hier, deux bombes aériennes contrôlées ont frappé le village de Kyzomys dans la région de Kherson. Plus de 10 maisons d'habitation de civils ont été endommagées, 2 ont été complètement détruites. L'église locale et d'autres infrastructures civiles ont également été détruites.

Un journaliste UNIAN s'est rendu dans la ville de Tchasiv Yar, à 15 km de Bakhmout, et s'est entretenu avec les habitants. Les femmes ont refusé de commenter et les maris, Dmytro et Mykhailo, ont déclaré que le principal problème pour eux était le manque d'électricité pendant deux mois. Le générateur pour la recharge est amené à Tchasiv Yar pendant trois heures. Les hommes demandent également que plus de pain soit livré à la ville.

"Nous ne savons même pas ce qui se passe. Il y a peu d'information. La marraine a peut-être dit quelque chose à une autre marraine, et elles commencent à répandre des rumeurs, à inventer quelque chose. Certains disent : "Bakhmout a déjà été pris." D'autres : "Non, ils se battent toujours là-bas. "Nous vivons un jour, pas même un jour, mais des minutes ou des heures", ont déclaré des habitants.

Dmytro et Mykhailo ne prévoient pas d’évacuer de Tchasov Yar même si la situation s'aggrave, car ils ne sont pas sûrs d'avoir la possibilité financière de vivre dans un nouvel endroit.

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Dans les régions occupées d'Ukraine, des parents sont menacés de perdre leurs droits sur leurs enfants pour avoir refusé une éducation formelle selon les normes russes.

Selon la publication "Nous pouvons expliquer", certains parents n'ont pas accepté le nouveau système éducatif et ont tenté de transférer leurs enfants vers une formation en ligne avec des enseignants ukrainiens. Après cela, ils ont été menacés de résiliation des droits parentaux.

"La langue ukrainienne a été enseignée, mais les heures ont été considérablement réduites, donc beaucoup essaient de passer à l'enseignement en ligne. Cependant, s'ils découvrent que l'enfant suit un enseignement en ligne, ils menacent de perdre leurs droits parentaux. Pour cette raison, beaucoup sont forcés de partir, afin que leurs enfants ne soient pas sélectionnés.", - a déclaré à la publication un habitant de Melitopol occupé.

De même, les occupants ont saisi l'année dernière des livres ukrainiens dans des bibliothèques, des écoles et des librairies, mais il n'y a toujours pas assez de livres neufs (russes) pour tout le monde.

En plus, cette semaine les résidents des territoires occupés de l'Ukraine qui n'ont pas accepté la citoyenneté de la fédération de Russie peuvent être expulsés.

Poutine a signé le décret correspondant. Selon le décret, les résidents des régions ukrainiennes occupées qui n'ont pas accepté la citoyenneté russe seront considérés comme des étrangers et pourront être expulsés "s'ils constituent une menace pour la sécurité nationale de la fédération de Russie".

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Les conséquences de l'attaque de Mykolaïv.

Les troupes russes ont attaqué la ville la nuit, on recense un mort et plus de deux douzaines de blessés. On a rapporté que Mykolaïv avait été touché par "Kalibres". La destruction est présentée par le correspondant de notre projet "Nouvelles d'Azov" : un immeuble de grande hauteur et un immeuble résidentiel privé ont été touchés, a rapporté le chef de la ville. Il a rapporté que l'ennemi a lancé quatre missiles visant à extraire les objets spéciaux et à modifier la trajectoire pour faciliter la détection.

"Deux maisons privées ont été endommagées, un immeuble résidentiel à plusieurs étages et un bâtiment historique ont été considérablement endommagés."

"Le pays occupant ne cesse de prouver que le but principal de cette guerre est la terreur et la destruction des Ukrainiens et de tout ce qui est Ukrainien. La nuit, la Russie a tiré sur Mykolaïv avec quatre missiles Kalibres lancés depuis la mer Noire... A l'heure actuelle, on ressence un mort et 23 blessés, dont un enfant. Les terroristes ne s'en sortiront pas avec ce prochain crime contre l'humanité. Nous trouverons tous les coupables. Il y aura une responsabilité pour tout", a déclaré le président.

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44 Ukrainiens revenus de captivité

Mercredi 26 avril, 44 Ukrainiens ont été renvoyés chez eux après leur captivité russe. C'est le quatrième échange ce mois-ci. Parmi eux, 36 soldats et sergents et 6 officiers.

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« On a appris ce qu'on faisait à nos captifs après les interrogatoires »

Le service de sécurité a publié une conversation téléphonique interceptée de l'occupant, dans laquelle il admet que les Russes tuent des prisonniers de guerre ukrainiens. Ces tueries sont menées de manière animale - les captifs sont tués durement.

Il est à noter que la conversation a été interceptée sur le front oriental de l'Ukraine. Le Service de Sécurité Ukrainien a déjà établi l'identité de l'envahisseur qui a parlé des atrocités.

« L'homme devrait être poignardé un peu. Mais ce n'est pas la première fois pour moi, »- un soldat russe raconte à sa connaissance le crime qu'il s'apprête à commettre après cette conversation téléphonique.

"Les gens qui sont prisonniers de guerre... ça ne sert à rien de les garder. Eh bien, parce que nous obtenons toutes les informations d'eux. Il ne sert à rien de s'accrocher. Ici... il faut s'en débarrasser", explique le Russe.

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Pendant la nuit du 28 avril, les forces de défense aérienne ont abattu 11 missiles de croisière et 2 drones dans la région de Kyïv, rapporte le chef de l'administration militaire de la ville de Kyïv, Serguii Popko.

"Au préalable, à la suite de chutes de débris, une ligne électrique locale a été coupée dans le quartier Obolon de la capitale et la chaussée a été endommagée. Aucune victime parmi la population civile et aucune destruction d'installations résidentielles ou d'infrastructures n'ont été enregistrées", a-t-il déclaré.

Il s'agit de la première attaque au missile sur Kyïv après une pause de 51 jours. La dernière attaque de ce type contre la capitale remonte au 9 mars.

Mais les conséquences de l'attaque des occupants sur la région de Dnipro sont bien connues. Comme l'a rapporté le chef de la ville de Dnipro, tôt le matin, les occupants ont lancé une attaque massive contre la région. Des militaires du commandement aérien "Vostok" ont abattu 7 missiles de croisière, mais il y a des conséquences.

En particulier, une maison privée a été détruite à Dnipro. Une fillette de 2 ans et une femme de 31 ans sont décédées. Trois personnes ont été blessées.

"Ce matin, un missile russe a tué mon cousin et ma nièce", a posté Tatyana Bilash sur une photo des morts à Dnipro.

La même nuit, une autre attaque, la plus dure à Ouman’( la région de Tcherkassy). Des images d'Ouman ont été diffusées dans le bureau du président. Il y avait aussi une vidéo des premières minutes après que le missile ait frappé la maison. Une résidente couverte de sang montre son appartement après l'arrivée de la fusée. En plus, les vitres brisées, des traces semblables à du sang sont visibles sur le sol. Apparemment, la victime a été touchée par des éclats de verre.

Le chef de l'OP Ermak déclare :

L'attaque à la roquette a été menée alors que les civils dormaient. Le comportement typique des terroristes russes. Au départ, 21 des 23 missiles lancés en Ukraine ont été abattus.

Le nombre de morts à Ouman est passé à 23 dont 6 enfants, 18 autres sont blessés, a rapporté la police nationale. 9 d'entre eux restent hospitalisés, 17 personnes ont été sauvées (dont 3 enfants).  À la suite d'un coup direct d'un missile de croisière dans un immeuble résidentiel à plusieurs étages, toute l'entrée s'est effondrée. Sur 46 appartements, 27 ont été complètement détruits.

"Le ministère des Homicides de la fédération de Russie est heureux qu'une missile ait touché un immeuble résidentiel et tué des civils. L'insuffisance et la complexité de toute la nation de terroristes et d'assassins sont évidentes", a déclaré le chef du bureau du président Ermak.

Selon Ihor Klymenko, le chef du ministère de l'Intérieur, six mineurs ont été tués à la suite de l'attaque : trois filles et trois garçons. Le plus jeune n'avait qu'un an et demi.

Ces enfants vivaient à Ouman’, aimaient le parc Sofia (la perle de l’Ukraine, ce parc est une place pittoresques et historique), allaient à l'école et certains d'entre eux n'avaient même pas atteint la maternelle, ils étaient si jeunes... Ils pratiquaient le sport, rêvaient de la mer, des vacances, avaient des familles aimantes et leur propre chambre dans un immeuble de grande hauteur standard, qui ne ressemblait en rien à un objet militaire.

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« L'Ukraine prend l'initiative de la guerre, la Russie est contrainte de changer de tactique et passe sur la défensive. »

Volodymyr Zelensky :

"Je crois que chaque jour ils (les Russes) deviendront plus faibles, et nous aurons de plus en plus de chances. Ils ont déjà changé de tactique, ils pensent déjà à la défense des territoires qu'ils occupent. C'est déjà le deuxième vague de cette guerre. C'est une vague difficile pour nous aussi. Nous comprenons que leur persistance sur le champ de bataille, qui était au début, a été brisée par nos forces, aujourd'hui ils creusent, font des lignes défensives. Ce sera difficile pour nous, ce sera très difficile, mais c'est déjà la deuxième partie dans laquelle nous allons prendre l'initiative dans cette guerre".