Isabelle Florennes : "Le MoDem et François Bayrou ont toujours été très clairs sur le nucléaire."
Isabelle Florennes, Porte-Parole du MoDem, était l'invitée de Pierre de Vilno sur Europe 1 dans Europe Soir Week-End ce samedi 3 septembre, pour débattre face à Jonas Haddad des Républicains. Revoir l'émission.
Isabelle Florennes a réagi sur la crise énergétique et l'importance de l'énergie nucléaire, puis sur la question du séparatisme, avec le cas de l'Imam Hassan Iquioussen.
Nucléaire : "On ne peut pas faire sans une énergie décarbonée"
Notre Porte-Parole a réaffirmé la position "toujours claire" du MoDem en faveur du nucléaire au sein de la majorité, rappelant que "François Bayrou l'a redit comme Haut-Commissaire au Plan dans une note stratégique sur la filière". Cette note a contribué à faire évoluer les choix d'Emmanuel Macron et aux propositions faites durant les campagnes de cette année.
Par ailleurs, si "parler de sobriété est nécessaire", Isabelle Florennes appelle au soutien de la filière et à compter sur le nucléaire pour "passer le cap de l'hiver":
On ne fera pas sans une filière nucléaire, sans le nucléaire en renfort. On ne peut pas faire sans une énergie décarbonée.
Elle salue les prises de position en ce sens d'Agnès Pannier, Ministre de la Transition énergétique, après des hésitations passées, regrettant "les choix dogmatiques" dus à "l'influence néfaste des écologistes", et considère que c'est désormais "un devoir de parler de souveraineté énergétique au niveau européen".
Séparatisme : "Un imbroglio administratif déplorable"
Interrogée sur l'affaire autour de l'expulsion de l'Imam Hassan Iquioussen, Isabelle Florennes précise que "c'est un prêcheur qui a fait l'objet d'un arrêté et qui devait être expulsé".
Pour notre Porte-Parole, il y a eu "un imbroglio administratif déplorable", à commencer par "la décision du tribunal administratif" qui initie un "enchaînement d'événements" qui se termine par une situation où le concerné n'est plus expulsable :
C'est tout à fait déplorable, on s'est battu pour voter une loi contre le séparatisme pour justement permettre d'accélérer ces cas. Qu'on se retrouve avec une justice administrative qui met d'abord en défaut la décision ministérielle, nous le regrettons.
Si "certains musulmans peuvent être victimes d'actes anti-musulmans", elle critique l'instrumentalisation du terme d'islamophobie, condamnant directement le manque de clarté "des politiques qui ont joué sur le communautarisme lors des dernières élections présidentielles et législatives".