Marina Ferrari : « Le ski n'est pas condamné »

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À quelques jours du début de la saison hivernale, la ministre de l'Économie du tourisme Marina Ferrari s'est exprimée, dans l'émission Dimanche en politique de France 3 Auvergne Rhône Alpes, sur l'avenir des stations de ski confrontées aux conséquences du réchauffement climatique.

Station de ski : « Elles sont en train de changer rapidement leur modèle avec des choix difficiles à faire »

Sur les hauteurs du lac du Bourget, Marina Ferrari, originaire d’Aix-les-Bains, est interrogée sur l’avenir des stations de ski, poumon touristique de la région. Avec le réchauffement climatique et le manque d’enneigement, le maintien de cette activité pose évidemment question. Mais l’enfant du pays est clair : « le ski n’est pas condamné » puisqu’il entame une mue avec « des choix difficiles à faire ».

Un nouveau modèle économique doit donc être réfléchi et instauré, en se basant notamment sur les études disponibles comme celle « ClimSnow » évoquée par la ministre de l’Économie du tourisme. L’État sera là, « il faut que nous aidions » ces « stations de basse et moyenne altitude » qui sont « percutées de plein fouet ».

Il y a, d'une manière générale, un problème d'acceptabilité des activités touristiques. On le voit en montagne, mais aussi sur le littoral avec des problèmes de surfréquentation.

En plus des difficultés climatiques, ces stations de ski font également face à du « ski-bashing » contre cette activité touristique vitale pour ces villages aujourd’hui en danger. La ministre déplore également « beaucoup d'idées reçues, une méconnaissance des enjeux et de la réalité de l'impact sur la biodiversité ». Il appelle donc à faire plus de pédagogie, en citant l’exemple de l’enneigement artificiel :

Par exemple, lorsque l'on parle d'enneigement artificiel, il est vrai qu'il y a quelques années, on mettait de l'adjuvant dans l'eau, des produits refroidissants. Maintenant, c'est terminé avec des pratiques actuelles beaucoup plus vertueuses.

Elle évoque aussi les retenues collinaires, souvent décriées. Marine Ferrari rappelle donc que « les retenues que nous connaissons ont été conçues uniquement pour l'enneigement. Désormais, elles ont d'autres vocations comme l'aide au pastoralisme, aux populations, à l'agriculture, à la sécurité incendie, mais aussi à l'énergie ».

Enfin, elle invite à prendre une 3e voie sur le sujet, située entre le « ski-bashing » et le « tout-ski » : celle de « réconcilier l’économie touristique avec le développement durable », initiée notamment avec le plan Avenir Montagnes qui a mobilisé 650 millions d’euros depuis 2021 et à propos duquel la ministre souhaite réaliser un inventaire.

JO 2030 : « Je crois que ces Jeux vont être très différents »

Le 24 juillet 2024, le CIO a attribué aux Alpes françaises l’organisation des Jeux d’hiver de 2030. Une fierté pour la ministre originaire du territoire ! Ces Jeux Olympiques reviennent donc en France pour la quatrième fois, la première en 38 ans depuis Albertville 1992.

Je crois que ces Jeux vont être très différents. D'abord, parce qu'ils sont portés par deux régions, PACA et Auvergne-Rhône-Alpes. On mutualise l'effort et les épreuves vont se passer sur plusieurs sites.

La candidature de la France s’est également démarquée par la réutilisation de sites déjà existant, promettant ainsi des dépenses réduites : « Dans les Alpes du Nord, nos sites sont déjà existants avec des installations des JO de 1992 qui ont été maintenues », précise Marina Ferrari.

Ce cadre budgétaire est d’ailleurs fixé à 2 milliards d’euros, et avec une ligne de mire que souligne la ministre de l’Économie du tourisme :

Sobriété et inclusion : on veut que ces Jeux soient les plus responsables de l'histoire depuis Calgari, mais aussi les plus économes.

Voir la vidéo de l'entretien complet sur France 3 Auvergne Rhône Alpes

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