Marina Ferrari : "Nous devons apaiser le pays et dialoguer à nouveau avec les syndicats"

Syndicats : "Nous devons rediscuter du texte des retraites avec les syndicats"

Interrogée sur la nécessité de dialoguer avec les syndicats, Marina Ferrari a rappelé la position du MoDem : "Nous avons entendu la proposition de dialogue de Laurent Berger et nous avons souhaité rétablir le dialogue". La députée a notamment souligné l’importance de « se remettre autour de la table » pour discuter à nouveau du sujet des retraites et de traiter certains points comme l’emploi des seniors et la pénibilité. 

Inquiète des répercussions des manifestations violentes sur l’économie, Marina Ferrari souhaite ainsi qu'on dépasse les perturbations sociales :

Trouvons une solution d’apaisement pour continuer à soutenir notre économie

La députée attend ainsi de l'exécutif qu'il utilise la pause actuelle, due au mois d'attente pour que le Conseil Constitutionnel rende son avis, pour « discuter et régler la situation qui mérite notre attention ». 

Parlement : "J’ai très mal vécu l’obstruction parlementaire à l’Assemblée nationale"

Face à un contradicteur de la CGT, Marina Ferrari a souhaité affirmé la légitimité de la loi : « l’article 49.3 est totalement constitutionnel. C’est la 100^ème fois qu’il est utilisé donc il ne sort pas de nulle part ». Le texte a ainsi suivi un chemin parfaitement démocratique même en subissant une obstruction parlementaire à l’Assemblée nationale, puisqu'il a été voté au Sénat, et en trouvant une voix conclusive en commission mixte paritaire. 

Attaquée sur le financement du système des retraites, Marina Ferrari a affirmé que la réforme servirait « exclusivement à financer le système » et non pas à d’autres politiques publiques. Elle a ainsi pour but d'équilibrer notre système par répartition et de ne pas aggraver la dette déjà importante pour les générations futures.