Perrine Goulet : "Il y a des sujets sur lesquels les Français nous attendent qui ne sont ni de droite, ni de gauche"
Perrine Goulet, députée de la Nièvre, est intervenue dans l'émission "Dej Info" sur BFM TV, le lundi 26 août, pour s'exprimer sur les discussions en cours relatives à la nomination d'un Premier ministre.
Nomination d'un Premier ministre : "Que l'on regarde ce qu'il est possible de faire ensemble"
À l'issue de la première série de consultations des chefs et présidents de partis par le président de la République, ce dernier a annoncé qu'il entamerait dès aujourd'hui de nouvelles rencontres, cette fois-ci sans les deux extrêmes et le parti d'Éric Ciotti.
Si le Nouveau Front Populaire est bien arrivé en tête des élections législatives, grâce au jeu des désistements, ils sont actuellement dans l'impossibilité de gouverner au regard de leur trop faible nombre de députés pour composer une majorité. Comme le défend notre députée de la Nièvre, "plutôt que chacun dise "c'est mon programme, rien que mon programme", qu'on regarde ce qu'il est possible de faire ensemble."
Cette coalition des gauches qui rassemblent pourtant quatre grands partis politiques, semble vouloir arracher le résultat de ce scrutin inédit en imposant leur rhétorique dangereuse d'un supposé mépris démocratique d'Emmanuel Macron. Rappelons-le une nouvelle fois : le NFP seul ne peut gouverner, parce qu'arithmétiquement, ils sont minoritaire. Par ailleurs, Perrine Goulet pointe également la pertinence de la candidate Lucie Castets à la fonction de Première ministre :
Le Front de Gauche nous propose une candidate qui est à l'opposé des valeurs qu'ils défendent : une énarque, haute-fonctionnaire, parisienne qui n'est pas élue. Et on nous demande d'accepter une candidature qui ne correspond pas à ce que les gens ont dit dans les urnes il y a quelques semaines.
Perrine Goulet a déjà annoncé ses lignes rouges programmatiques, entre autres, vis-à-vis d'un potentiel gouvernement de gauche, en plus "de la tête qu'ils proposent, qui [pour elle] est complètement déconnectée de ce qu'attend la population." Parmi les profondes divergences, celle de la conception du travail à propos duquel elle explique qu'il y a "des gens qui ont quand même prôné la paresse alors que moi je défends la valeur travail."
Enfin, elle affirme l'idée d'une grande coalition entre partis sérieux et républicains car "il y a des sujets sur lesquels les Français nous attendent qui ne sont ni de droite, ni de gauche." Elle précise sa pensée en détaillant les sujets consensuels auxquels elle pense :
Que ce soit la valeur travail, que ce soit l'école, que ce soit l'hôpital par exemple, mettons-nous autour de la table sur ces sujets qui préoccupent les Français et trouvons des consensus [...]