Philippe Vigier : "Montrons que la République ne lâchera pas, qu'il n'y a pas de place pour le chaos"
Philippe Vigier, Député d'Eure-et-Loir et vice-Président du MoDem, est intervenu lors de la séance de Questions au Gouvernement au nom du Groupe Démocrate (MoDem et Indépendants) à la suite des émeutes urbaines. Revoir son intervention.
Entre le 27 juin et le 6 juillet, il y a eu de très nombreuses dégradations, des violences très fortes dans ce pays. Nous les avons quasiment unanimement condamnées, je regrette que quelques amis de monsieur Mélenchon ne l'aient pas fait.
Ces violences faisaient suite à la mort de ce jeune Nahel. Ces violences, elles ont touché des symboles de la République, des écoles, des bibliothèques, des mairies, même un bus médicalisé. Ces violences sont inacceptables.
Elles sont le fait de certains qui veulent le chaos, mais il n'y a pas de place pour le chaos.
J'ai été également indigné de voir que le week-end dernier, des députés insoumis étaient présents à une manifestation interdite, parce que lorsqu'on vote la loi en semaine, on la respecte le week-end.
Il s'agit maintenant de reconstruire ces symboles de la République, de faire en sorte que ces bâtiments publics, ces lieux d'accueil, on soit capables demain de montrer que c'est pas l'impuissance qui est au rendez-vous, mais au contraire l'efficacité.
Qu'allez-vous faire en matière d'urbanisme pour simplifier les procédures ?
Qu'allez-vous faire en matière de financement pour les fluidifier ?
Qu'allez-vous faire en matière de règles de marché public pour rendre possible ce qui est nécessaire car l'urgence est là, sans oublier les copropriétés où on est souvent réduit à l'impuissance ?
Ce texte, ce qui est important, c'est de montrer que la République est là, que la République ne lâchera pas, qu'il n'y a pas de place pour le chaos.
Cette République exige que chacun respecte les lois, et que chacun aide celles et ceux qui, comme les maires, sont en première ligne et ont été exemplaires, comme le soulignait encore le président Matteï la semaine dernière.