Podcast PDE : La COP27, le G20 à Bali et les missiles sur la Pologne
Comme chaque vendredi, découvrez le nouveau numéro du podcast La Fenêtre sur le Monde du Parti Démocrate européen pour une revue de presse internationale. À écouter !
Bienvenue dans le treizième épisode de la deuxième saison de "La Fenêtre sur le monde".
Nous sommes le vendredi 18 novembre et dans ce podcast, nous allons entendre les meilleurs éditoriaux du monde entier sur.. :
- La réunion des chefs d'État du G20
- Le changement climatique au cœur de la COP 27
- Le déroulement de la guerre en Ukraine
Commençons tout de suite par la première série d'éditoriaux concernant une réunion internationale importante : la COP 27. La COP 27 a débuté le 6 novembre à Sharm el-Sheikh, en Égypte, et se terminera aujourd'hui. Le sujet sur la table du sommet est la lutte contre le changement climatique.
Toujours pour le premier éditorial sur la COP 27, nous partons de l'Europe du Sud, et du journal italien La Repubblica. Le changement climatique est le défi le plus important de notre époque, tel est l'avis d'un appel signé par 33 journaux, adressé aux représentants réunis à Sharm el-Sheikh. Parmi les signataires de la lettre, on trouve des journaux du monde entier, comme La Repubblica elle-même, le britannique The Guardian, l'israélien Haaretz, l'espagnol ElDiario, l'américain Rolling Stone et le portugais Público.
Le changement climatique est un problème mondial, qui nécessite la coopération de tous les pays, indique l'appel. Malheureusement, la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine "crée une sorte de 'ruée vers l'or' pour les nouveaux projets d'extraction de combustibles fossiles dans le monde entier". Celles-ci sont présentées comme temporaires, nécessaires pour une future transition vers les énergies renouvelables, mais "le temps presse", et donc "risque de compromettre la planète de manière irréversible".
"Si les énergies renouvelables étaient déjà la norme, il n'y aurait pas d'urgence climatique". Des investissements considérables sont nécessaires pour relever ce défi, et pour aider même les pays les plus pauvres, les plus touchés par les effets du réchauffement climatique. Nous devons recommencer à réfléchir à des affectations radicales de fonds, comme nous l'avons fait lors de la pandémie, et abandonner les arguments des entreprises du secteur de l'énergie qui font plutôt pression pour que l'on continue à utiliser les combustibles fossiles. "Le temps n'est pas à l'apathie ou à l'insouciance : il est urgent d'agir", déclare-t-il. "La conférence sur le changement climatique doit se concentrer sur la force des arguments", conclut la lettre, "et non sur les arguments de ceux qui ont de la force".
L'article suivant vient de l'autre côté de l'océan, et de l'américain The New York Times. "Payer pour les dommages causés au climat n'est pas de la charité", tel est le titre sans équivoque de l'éditorial d'Ani Dasgupta, président et directeur général de l'ONG World Resources Institute. Il est temps que les pays les plus développés s'engagent à financer les pertes et dommages subis par les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique.