Podcast PDE : Le Qatar, la COP27 et la croissance démographique mondiale
Comme chaque vendredi, découvrez le nouveau numéro du podcast La Fenêtre sur le Monde du Parti Démocrate européen pour une revue de presse internationale. À écouter !
Bienvenue dans le quatorzième épisode de la deuxième saison de "La Fenêtre sur le monde".
Nous sommes le vendredi 25 novembre et dans ce podcast, nous écouterons les meilleurs éditoriaux du monde entier sur.. :
- le fait que la population mondiale a dépassé les huit milliards d'habitants
- l'accord final de la COP 27
- la controverse entourant l'organisation de la Coupe du monde au Qatar
Nous restons dans un pays francophone pour la dernière contribution d'aujourd'hui sur la COP 27, et nous nous rendons en France, au journal Le Monde. La rédaction française tire les conclusions du sommet de Sharm El Sheikh, estimant que l'accord final oscille entre "historique" et "goutte d'eau".
Parfois, la distance entre deux considérations opposées est très courte. D'une part, un message d'espoir et de solidarité est véhiculé, avec la prise de conscience que tous les pays du monde doivent participer à la lutte contre le changement climatique. D'autre part, l'irritation demeure quant au fait que "la majorité des États ne sont pas disposés à opérer le changement de paradigme" qui s'impose.
Comme nous l'avons entendu dans le premier éditorial de cette section, il a fallu 30 ans pour que le Nord global prenne ses responsabilités. Mais combien d'années "faudra-t-il encore pour que la Chine, deuxième puissance mondiale et l'un des plus gros producteurs de gaz à effet de serre, cesse de se considérer comme un pays émergent, et commence à contribuer à ce principe de solidarité mondiale ? Combien d'années faudra-t-il pour faire fonctionner ce nouveau mécanisme et investir les ressources promises ?"
ous avons également besoin d'une participation plus proactive de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, afin que les fonds soient alloués aux objectifs convenus. Alors que l'UE a décidé de se tailler un rôle de premier plan en matière de climat, les États du golfe Persique, la Chine et l'Inde refusent toujours d'abandonner les sources d'énergie polluantes.
"Tant que les engagements en la matière ne seront pas plus stricts", écrivent les journalistes français, "la communauté internationale pourra toujours se donner bonne conscience en fixant des objectifs ambitieux, qui n'ont aucune chance d'être atteints". L'éditorial se termine en se tournant déjà vers la COP 28, qui se tiendra l'année prochaine à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Pour que le prochain sommet des Nations unies sur le climat soit le tournant historique que nous attendons, nous devons prendre conscience que nous avons déjà pris du retard et que "la politique des petits pas est arrivée à son terme".