Portrait MoDem : Hélène Danel, militante pour la préservation des ressources
Découvrez le portrait d'Hélène Danel, militante engagée pour l’environnement et le climat, qui raconte son action et les engagements qu’elle défend.
Qui est Hélène Danel ?
Habitante du Morbihan et retraitée de la fonction publique territoriale, Hélène Danel est une volontaire engagée dans le milieu associatif de longue date. Adhérente du MoDem en 2007, elle a embrassé les valeurs humanistes, démocrates et la défense de l’intérêt général du parti.
Son sujet de prédilection ? La défense de l’environnement.
Les problématiques de gestion de l’eau qui font aujourd’hui l’actualité, et dont le MoDem a récemment organisé une conférence, résonnent particulièrement dans le combat d’Hélène.
Pendant près de 2 ans, de 2008 à 2010, elle raconte qu’elle s’est battue en tant que présidente de l’association « Flins sans circuit F1 » pour la préservation de 174 hectares de terres agricoles en bio dans les Yvelines et la protection de captages d’eau potable face à un projet de construction d’un circuit de Formule 1.
Une victoire que son association et ses soutiens, aussi bien du monde agricole d’Ile-de-France avec la FDSEA et le groupement des agriculteurs bio que d’ONG environnementales telles que le WWF ou GreenPeace, ont obtenu après de nombreuses « péripéties » dit-elle, mais qui a permis de conserver l’agriculture biologique sur ces terres situées à Flins et aux Mureaux. Elle a d’ailleurs été choisie par le quotidien Le Parisien, en 2009, comme personnalité ayant marqué l’année dans les Yvelines.
Plus généralement, Hélène est très sensible à la préservation des ressources, et particulièrement de l’eau. Elle milite pour que l’on agisse en amont et sur le long terme, ce qui a du sens sur le plan économique. Munich l'a par exemple fait en protégeant ses captages d’eau grâce à des forêts et de l’agriculture bio, faisant ainsi l’économie du traitement de l’eau.
Son credo ? L’économie circulaire à impact positif, en s’appuyant sur la Nature où comme Hélène le résume bien : « rien ne se perd, tout se transforme ! ».
Elle devient intarissable quand il s’agit de l’économie circulaire appliquée au bâtiment. Il faut penser la construction d’un bâtiment en termes d’impacts positifs pour les utilisateurs et l’environnement, en réfléchissant aussi à l’éventuel changements d’usage du bâtiment, à sa déconstruction. Changer de modèle, concevoir chaque produit en pensant à la réutilisation de ses composants et à son recyclage, de façon à imiter la nature qui, elle, ne produit pas de déchets.
Avec son engagement écologique, pourquoi ne pas avoir adhérer à un parti politique écologique ?
Hélène affirme que les trois thématiques que sont le climat, la biodiversité et la protection des ressources ne peuvent pas être l’apanage de quelques-uns : "c’est trop important, nous devons tous nous en saisir ". Une certitude pour elle, il sera moins coûteux à moyen et long terme pour les deniers publics d’agir massivement maintenant plutôt d’attendre encore.
Sa conclusion ?
Hélène confie : « il va rapidement falloir passer de la gestion des déchets, à la gestion des ressources » en actionnant les leviers de la pédagogie et de la formation. Elle souhaite une méthode avec d’anticipation, et non plus seulement de la réaction dans cette société en transition.
Nous n'avons plus de temps à perdre. Si nous n'agissons pas maintenant, le prix à payer sera encore plus fort, et ce sont les plus démunis qui en seront les premières victimes