Portrait MoDem : Laurence Vanceunebrock, ancienne députée et présidente du MoDem 03

Un caractère qui ne recule devant rien

À quelques jours de 54 ans, Laurence Vanceunebrock incarne une figure à la fois forte et engagée, jonglant habilement entre sa vie de mère, sa carrière professionnelle et son activisme politique.

Originaire de l'Allier, à proximité de Montluçon, elle arpente les couloirs de la police nationale depuis 1991, où elle occupe désormais le poste de brigadier-chef au sein de la section des synthèses de loi à Clermont-Ferrand. Un parcours qui la conduit de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à Lille (Nord) où elle devient la première femme à intégrer la Brigade anticriminalité, défiant ainsi les stéréotypes dans un milieu majoritairement masculin.

L’engagement politique comme évidence

Femme de conviction, son entrée en politique en 2017 marque un tournant dans sa vie déjà bien remplie. Son engagement au sein du Mouvement Démocrate depuis l’année dernière lui offre un espace de liberté et de sérénité qu'elle apprécie particulièrement, tout en lui permettant de porter haut et fort « les valeurs humanistes, républicaines, les combats pour la liberté et l'égalité » qui lui sont chers.

Le MoDem est un endroit plus calme, plus apaisé et j'aime cette liberté de conscience et de vote. Comme le dirait Marc Fesneau, je suis libre, mais loyale.

Fraichement élue présidente du MoDem de l’Allier, elle a fièrement repris le flambeau de Pierre Escaich afin de continuer à faire rayonner les valeurs du mouvement sur son territoire.

Autour d'elle, l'engagement politique est une affaire de famille : sa partenaire, son fils et ses amis étant eux aussi très impliqués dans la sphère politique. Malgré cela, Laurence veille à préserver l'harmonie au sein de son foyer en évitant de mêler les discussions politiques à leur quotidien, même si celles-ci influencent leur rythme de vie.

Un sens du devoir indéniable

Ses domaines de prédilection en politique sont aussi divers que ses expériences professionnelles, tournant autour de sujets tels que la santé, le transport, les énergies vertes, le logement et l'éducation. Des thématiques qu'elle défend avec ardeur, guidée par un profond sens du devoir et de la justice sociale.

Le goût des autres

Cette ancienne députée le dit : elle aime les gens, « les personnalités qui s'investissent, donnent tout ce qu'elles peuvent pour les autres et seulement pour ceux-là ».

Parmi les rencontres marquantes de son parcours politique, elle évoque avec émotion celle avec Irène Théry, sociologue engagée dans la lutte pour les droits des femmes. Ensemble, elles ont œuvré pour offrir aux femmes françaises un texte de loi protecteur, témoignant ainsi de leur détermination à faire progresser la société.

Une vision combative

En regardant vers l'avenir, elle envisage la politique comme un terrain en perpétuelle évolution, où les valeurs humanistes et progressistes doivent guider les actions des hommes et des femmes de bonne volonté.

Les humanistes, les progressistes doivent reprendre le flambeau du siècle des Lumières et nous hisser bien au-dessus du champ de bataille, de pagaille, que certains politiques rendent glissants et impraticables.

Lorsqu’on lui demande comment elle voit son engagement dans 5 ans, elle reste indécise. En revanche, elle se projette dans des échéances politiques, notamment en 2027, animée par une volonté farouche de défendre ses convictions lors des prochaines élections législatives face aux extrêmes qui ont pris les rênes de sa circonscription.