Portrait MoDem : Phanith Siv, Loir-et-Chérien et centriste convaincu !

Une histoire d’amour française 

Mon père a toujours été reconnaissant envers la France.

Phanith Siv, 52 ans, chanceux mari d'Ingrid et papa de Jeanne, habite à Blois dans le Loir et Cher - pratique pour assister au Congrès du MoDem les 23 et 24 mars prochain. Cambodgien, il est arrivé en France en 1973 à seulement 18 mois. Tombé amoureux de son pays d’accueil, Phanith n’a jamais cessé de s’investir dans la vie du pays afin de participer, à son humble niveau, aux transformations nécessaires. 

Par mon engagement, je paie à la France la dette de mon père et de ma famille envers ce pays. 

Ce père de famille insiste les possibilités d’évolution qu'offre la France, une chance !  Actuellement directeur d’exploitation dans une PME du BTP, ce fidèle adhérent démocrate n’a pas toujours eu un parcours linéaire. Il concède « ne pas avoir été systématiquement sérieux dans ses études » mais explique avoir saisi les bonnes opportunités au bon moment. 

Je pense que c’est la grandeur de la France que de faire en sorte que les femmes et les hommes de ce grand pays trouvent un soutien dans leur développement professionnel et personnel. 

En outre, Phanith est l’incarnation même de ce pourquoi nous combattons les extrêmes : nous croyons en l’humain sans distinction, sans essentialisation. 

Un engagement citoyen sans faille

D’abord militant à l’UDF, Phanith est un militant du MoDem depuis sa création en 2007. 

Les valeurs du MoDem sont celles de l’humanisme qui place l’Homme au centre de son action : et je peux vous dire que je suis un de ces hommes.

Cet engagement sans faille se traduit par un travail constant à faire triompher les idées centristes. « Militant et fourmi ouvrière du MoDem », Phanith décrit son engagement politique et associatif « comme une évidence de vie ». 

L’investissement dont il fait preuve s’observe aussi par sa passion du sport : le volley-ball, dont il dirige une structure, le taekwondo et le vélo rythment sa vie chaque semaine. 

Enfin il explique que son travail lui permet aussi de transcrire en actes ses valeurs. La seconde structure dans laquelle il travaille met aux normes les bâtiments publics à destination des personnes à mobilité réduite. 

Cette activité de mise aux normes PMR me permet de me rendre utile à l’égalité d’accès à l’espace public. 

Centriste convaincu

Sa croyance en l’équilibre politique incarné par le centre est inébranlable. 

Quand on a survécu aux khmers rouges comme ma famille, on sait que la seule voie est celle du centre.

Fort d’expériences humaines diverses, Phanith croit que « le changement est souvent dans les rencontres ». L’une d’elles l’a profondément marqué, et il raconte : 

En septembre 2019, j’étais à Guidel pour notre Université de rentrée. M’y étant pris un peu à la bourre, je me suis fait « recaler » à l’inscription pour les repas. Vous me croyez ou pas, mais notre président, François Bayrou lui-même, a sorti son carnet de chèque et a payé mon inscription.

La légèreté de cette petite histoire ne doit pas camoufler la force de ses convictions. La nuance qui le caractérise, ou plutôt son pragmatisme, le pousse à croire véritablement en l’utilité d’un mouvement politique humain et démocrate. 

La force d’un parti politique réside en ce que la ligne directrice permet de ne pas partir dans tous les sens. 

Finalement, quoi de mieux que les symboles en politique pour comprendre les visions de chacun. S’agissant du MoDem, Phanith a choisi de parler de la célèbre couleur orange du Mouvement Démocrate. 

À l’initiative de Marielle De Sarnez, « inspirée par la « révolution orange » de l’Ukraine à l’automne 2004, cette couleur reprend tout son sens à l’aune de la guerre actuelle et raisonne comme une résistance de cette force politique centriste ». 

En conclusion, Phanith met en garde : il ne faut « jamais transiger avec les extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite ».