Sarah El Haïry : "On n’a jamais rien bâti sur la violence ou sur l’opposition"
Sarah El Haïry, Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du SNU et Vice-Présidente du MoDem, était l’invitée de Frédéric Haziza sur Radio J ce dimanche 19 mars. Revoir son interview.
Retraites : "Quand un mouvement appelle à la violence, c’est grave"
Interrogée sur la situation sociale en France, Sarah El Haïry a réexpliqué le processus démocratique mené pour élaborer la réforme des retraites :
Cette réforme a été énormément débattue à l’Assemblée nationale, au Sénat. Elle a été votée en commission mixte paritaire et par les sénateurs.
Le texte a fait l’objet de plus de 170 heures de débat par les deux chambres du parlement malgré un climat de forte tension du côté de l’Assemblée nationale. Sur l’attitude des oppositions, la secrétaire d’État a dénoncé l’irresponsabilité du groupe LFI : « La France Insoumise a amené le chaos dans le débat par de l’obstruction parlementaire. Ils appellent à enfreindre la loi ». Ce comportement des députés de la NUPES a empêché le vote du texte à l’Assemblée nationale et entraîné l’usage du 49-3.
Pour Sarah El Haïry, l’article 49-3 est un « outil constitutionnel et tout à fait légitime ». Son usage s'est avéré nécessaire pour assurer la pérennité de notre système par répartition : "Je salue le courage de la Première ministre d’avoir engagé la responsabilité du Gouvernement."
SNU généralisé : "Nous devons transmettre à chaque jeune notre patrimoine commun"
Devant les auditeurs, Sarah El Haïry a réexpliqué le rôle du Service National Universel qui a « vocation à créer du commun, de l’unité ». Sur le devant de la scène du fait de sa généralisation prochaine, ce dispositif a rassemblé près de 50 000 jeunes volontaires âgés de 15 à 17 ans depuis sa création en 2019.
La Secrétaire d’État a rappelé sa volonté de mobiliser le maximum de jeunes pour participer à ce dispositif :
C’est le plus bel engagement que l’on peut faire pour notre jeunesse. C’est là-même la concrétisation de notre modèle social.
Cette généralisation du dispositif doit permettre d’unir la jeunesse confrontée à de nombreux défis.