UR 2022 : discours de clôture d'Auguste Ott
Retrouvez ci-dessous le discours de clôture d'Auguste Ott à l'Université de rentrée 2022.
Seul le prononcé fait foi.
Chers amis, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour ma part je trouve que ces universités de rentrée ont une saveur un petit peu particulière. Les lieux restent les mêmes, on est à Guidel depuis 10 ans, les visages, on les revoit chaque année quoi qu’il y en a toujours de nouveaux et je tiens à saluer le visage d’une jeune démocrate qui a fait un voyage de très loin, qui est Hélène Pollozec conseillère départementale de Mayotte qui a certainement, parmi les jeunes, le plus long voyage pour être parmi nous.
Évidemment, comme chaque année, les débats sont toujours d’aussi bonne qualité. Mais je disais que ces universités de rentrée ont une saveur particulière et elles sont un peu émouvantes après une année comme celle que nous venons de vivre, une année charnière dans le cycle électoral de la Ve République, une année de présidentielle et une année de législatives. C’est un peu émouvant, car nous avons déjà vécu des combats rudes, éprouvants. J'ai une pensée pour toi, Patrick, et pour tous nos Députés de la précédente mandature, qui sont allés au combat et qui sont tombés les armes à la main le 20 juin. Vous êtes toujours là et c'est une vraie fierté pour nous de vous avoir.
Émouvant également, car nous avons réussi en 2022 à conforter notre place de second pilier de la majorité présidentielle et, cela, c'est particulièrement important. Grâce à notre groupe parlementaire, notre influence va pouvoir continuer de se diffuser dans le paysage politique encore pour 5 ans.
Chez les jeunes démocrates, je tiens à le souligner, nous nous le disions avec Sarah hier : il y a 5 ans, nous avions une jeune démocrate qui rentrait à l'Assemblée, c'était elle. 5 ans après, nous en avons une autre, c'est Louise Morel. C'est une grande fierté pour les jeunes.
Notre Bureau national en a poussé une à l’Assemblée. Nous avons une porte-parole !
Alors, si nous n'étions pas au Mouvement démocrate, nous nous contenterions d'en tirer des motifs de satisfaction, mais je vous propose que nous en tirions quelques motifs de résolution et que nous soulignions notre responsabilité particulière.
Tout d'abord, c'est que nous sommes les porteurs d'un engagement, d'un engagement de longue haleine autour de François Bayrou. C'est nous qui avons creusé le sillon de ce bloc central qui gouverne le pays aujourd'hui, c'est nous le canal historique du dépassement politique et, cela, cela nous confère des responsabilités particulières. C'est à nous d'être la boussole pour les cinq années prochaines.
Nous avons des responsabilités aussi, car nous sommes les héritiers d'un courant de pensée philosophique et politique, profondément ancré dans l'histoire du pays et dans l'histoire de la Ve République.
Notre voix est entendue, vous l'avez dit, Président, et vous l'avez dit en ouverture, nous n'avons pas le droit de laisser des idées en déshérence. Nous, les jeunes démocrates, nous voulons contribuer à cette entreprise qui attend le mouvement.
Dire ce que nous sommes nous permettra finalement de porter le projet et de porter la voix qui est attendue par notre famille politique. Les jeunes démocrates, nous disons que nous sommes des humanistes et face au péril qui pèse sur les démocraties libérales, c'est essentiel de le redire. Nous sommes des écologistes, car il n'y a pas de planète B et car, chaque jour, l'urgence climatique et environnementale se fait de plus en plus durement sentir.
Enfin, nous sommes des Européens et quand on voit l’invasion russe et les menaces qui pèsent sur la construction européenne depuis la seconde guerre mondiale, c'est plus que jamais essentiel !
Voilà ce que j'avais à vous partager. Merci à tous et à l'année prochaine !
Chère Maud, je t'invite à me rejoindre.