UR 2024 : Revivez le discours de clôture de Maud Gatel
Absent(s) lors de notre Université de rentrée ? Retrouvez l'ensemble des discours de clôture de cette édition 2024 !
Seul le prononcé fait foi.
Chers amis,
Ce matin s'achève trois jours, trois jours où nous avons beaucoup travaillé dans le cadre de cinquante-deux ateliers, douze plénières, trois jours où nous nous sommes retrouvés, beaucoup de convivialité, particulièrement sous le chapiteau des villages et je voudrais vraiment remercier tous les animateurs. Des kilomètres ont été engloutis par vous tous pour rejoindre Guidel, par les grands sportifs, les élus du cœur qui, à 7h du matin hier, étaient déjà sur le pont - et d'ailleurs, Jean-Noël aussi ce matin, puisque c'était à peu près l'horaire où tu courais.
Alors au cours de ces trois jours, j'ai ressenti beaucoup de choses. Beaucoup de choses : d'abord l'enthousiasme, votre enthousiasme. J'ai aussi ressenti beaucoup d'émotion. L'enthousiasme de se retrouver en famille, l'enthousiasme de confronter nos idées avec des personnalités absolument remarquables qui nous ont beaucoup appris, formés et qui nous permettent d'être mieux armés pour faire face aux défis qui sont devant nous. Et puis nous avons aussi ressenti beaucoup d'émotion. J'ai beaucoup d'émotion quand je vous vois toutes et tous ici, réunis si nombreux. Nous avons également ressenti beaucoup d'émotion, l'émotion de Daniel lorsqu'elle nous a parlé de son rôle d'aidant, ciment de notre société. Nous avons partagé le courage de Sandrine dans son combat contre les violences faites aux femmes, la rage de Mona sur la situation des femmes dans le monde et l'impérieuse nécessité de défendre la laïcité. Et puis nous avons pleuré, pleurés avec les Ukrainiens, pleurés en leur affirmant que comme depuis deux ans et demi, nous resterons toujours à leurs côtés jusqu'à la victoire. Dans un pays en proie au doute, tiraillé en son sein, perméable aux soubresauts géopolitiques, nous avons affirmé nos convictions et nos valeurs, refusé la fatalité et le spectre du déclin. Et pour tout cela, merci à tous.
Alors comme toujours, rien de tout cela n'aurait été possible sans une toute petite équipe pilotée de main de maître, par Anne Caroline Berthet. Anne-Caroline, notre chef d'orchestre avec Delphine, Fabien, Florian, Franck, François, Gina, Hugo, Lélio, Lola, Louis, Manon, Martin, Olivia, Ugo et Virginie. Merci infiniment. Et j'associe évidemment nos remerciements, mes remerciements à toute cette équipe de bénévoles fidèle et extraordinaire, Anna, Ariane, Baptiste, Catherine, Cécile, Charlie, Dimitri, Filomena, Jean-Lou, Laura, Morgane, Paul, Quentin, Sébastien, Tristan, Vanessa et Victor. Merci à tous. Et bien sûr celles et ceux qui nous accompagnent depuis tant d'années, qui nous sont aussi fidèles : Vincent, Jacques, Laurent, Laurie, Pierre, Joachim, toute l'équipe de Dimmer et toute l'équipe du Belambra qui nous fait nous sentir chaque jour, chaque année, comme à la maison parce que nous sommes ici en famille. Je voudrais également remercier l'ensemble de la présidence et particulièrement les secrétaires généraux adjoints qui me font l'honneur de m'accompagner, Alice, Anne, Marina, Fabien, Erwan et Richard, ainsi que tous les porte-paroles rassemblés autour de Patrick. Et puis, cher Auguste, un mot pour toi à l'issue de ces quatre années de présidence. Merci pour ce que tu as fait pour notre mouvement de jeunesse qui nous inspire et y compris chez les moins jeunes. Merci à toi et à toute ton équipe rassemblée pour le dynamisme dont vous avez fait preuve au service de nos idées. Merci et à très vite en Alsace ou ailleurs. Et puis je voudrais remercier tous les élus, nos ministres, nos parlementaires et les nons élus, en tout cas aujourd'hui parce que demain, ce sera une autre chose, vous dire combien il est précieux de vous voir si nombreux, ce matin, réunis. Et je crois que c'est parce que dans les moments où nous cherchons un cap, du sens, c'est bien dans notre famille que nous allons les trouver. Une famille dont je suis fière, qui me porte et qui, malgré les vicissitudes électorales m'encourage chaque jour à continuer le combat, car vous le méritez. Parce que cette année, j'ai été particulièrement fière et reconnaissante de tout ce que vous avez accompli. Le travail programmatique s'est poursuivi autour des villages dont on a vu le succès ce week-end de nos élus locaux, nationaux, nos parlementaires. Un travail qui naturellement continuera à se renforcer dans les mois qui viennent. Les équipes se sont renouvelées, rajeunies, féminisées et sont désormais présentes dans l'ensemble des territoires. Nous avons eu un congrès extraordinaire à Blois, extraordinaire à bien des titres, qui nous a permis de rappeler que nous venions de loin et que nos convictions avaient été forgées au fil du temps et des années. Et que c'était sans doute cela qui expliquait la force de nos valeurs et de nos combats.
Et puis, il y a eu des échéances extrêmement importantes, les élections européennes. Vous avez fait preuve d'un dynamisme, d'une énergie incroyable. Et pourtant, les choses n'étaient pas simples. Parfois, vous avez été un petit peu seul, nous le savons, et c'est grâce à vous, grâce à vous aujourd'hui, que nous pouvons compter sur quatre parlementaires européens extraordinaires sur lesquels nous comptons beaucoup et donc je voudrais que nous puissions les applaudir : Marie-Pierre, Laurence, Sandro et Christophe.
D'autres campagnes difficiles sont arrivées. Et malgré cela, vous avez été au rendez-vous, vous avez été au rendez-vous de nos candidats, toutes celles et tous ceux qui ont porté nos couleurs, toutes celles et tous ceux qui vous doivent beaucoup. Et donc pour cela merci à tous. Dans les échecs comme dans les réussites, il faut tirer les enseignements et les enseignements, c'est d'abord votre abnégation, votre courage, votre détermination, votre énergie sans faille et la force de vos convictions. Parce que finalement, et cela nous a été beaucoup dit : « Le MoDem, vous n'êtes pas pareil. » C'est vrai et d'ailleurs, nous le revendiquons : oui, nous affirmons notre singularité. On ressent les choses dans nos tripes, sans avoir à attendre des éléments de langage, on peut avoir des différences sur les modalités, jamais sur l'essentiel, ce qui nous unit, ce que nous portons, nos valeurs. Et je l'avais dit l'an passé, la France a besoin du MoDem et nous devons cultiver ce que nous sommes, pas simplement pour satisfaire l'ego de la Secrétaire générale que je suis, mais parce que je suis profondément convaincue que ce que nous sommes, ce que nous portons, la manière dont nous faisons, dont nous concevons l'action publique est ce dont la France a besoin, ce que nos concitoyens attendent.
Alors dans les mois qui viennent, nous aurons l'occasion de le démontrer une nouvelle fois. Nous devrons continuer à montrer ce que nous sommes, ce que nous défendons et la manière dont nous faisons les choses. Nous devrons affirmer ce en quoi nous croyons. Remettre l'humain au cœur de toutes les politiques publiques dans les services publics, donner une place à chacun, redonner du sens, renforcer les liens qui nous unissent et qui font société, affirmer nos fondamentaux, liberté, égalité, fraternité, laïcité. Prôner la justice fiscale et sociale et œuvrez pour la préservation de la planète. Avec une méthode, accepter de questionner ses certitudes, travailler ensemble et avec les autres, considérer chacun comme un citoyen responsable à même de prendre des décisions. Et puis ne pas faire peser sur les autres nos propres turpitudes. Les élections municipales seront une opportunité pour se faire et nous en avons parlé ce matin lors de la table ronde autour de Marc. C'était le sujet de la plénière ce matin, ce sera le sujet des prochaines semaines et des prochains mois. Alors hier, Philippe des Bouches-du-Rhône, Philippe m’a dit : « Le MoDem permet de vivre la société dont nous rêvons. » Eh bien, c'est ça la feuille de route que je vous propose pour les prochaines élections municipales : ne pas dévier de notre cap, rester ensemble, s'ouvrir aux autres. Alors ce week-end, j'ai ressenti beaucoup d'émotion, de la reconnaissance, de la fierté, de la fierté d'être avec vous, car je sais qu'ensemble nous avons énormément de choses à accomplir.
Je vous remercie.