Martin Biurrun : portrait d'un candidat à l'élection pour l'Assemblée des Français et de l'étranger en Amérique latine et aux Caraïbes

Martin est né à Montevideo et bénéficie de la double nationalité, française et uruguayenne.

« Enfant, je voulais devenir réalisateur de cinéma mais une fois à l’université et après avoir déjà goûté à quelques responsabilités, je me suis dirigé vers la communication institutionnelle. »

Délégué de classe au lycée, puis vice-président du conseil de vie lycéenne, à tout juste 18 ans, il constitue une liste avec des camarades de classe et se présente aux élections municipales dans le 4e arrondissement de Montevideo. Élu plus tard dans cette circonscription, il devient secrétaire de groupe du parti national de centre droit et développe petit à petit son intérêt pour la politique.

« La communication et la politique ont des liens étroits, c’est ce qui m’a séduit. Et puis j’ai toujours été très attentif à l’actualité politique en France en parallèle de celle de l’Uruguay. Cette double culture me permet d’être sensible aux enjeux qui concernent mes concitoyens à l’étranger. »

À 22 ans, Martin devient conseiller consulaire. Il affirme par ailleurs son ancrage centriste sur l’échiquier politique à travers de nombreux contacts et échanges, notamment en provenance de France. Il a aisément été réélu pour un second mandat de conseiller consulaire, en mai 2021.

Déjà une expérience des travaux de l’AFE

« J’ai eu l’occasion, bien que n’y siégeant pas, d’assister en tant qu’observateur à de nombreuses sessions de l’AFE. Cette expérience me permet aujourd’hui d’être candidat à l’AFE en toute connaissance de cause, comme on dit ! De plus, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux acteurs de la représentation française dans différents pays du monde et notamment tous les députés et sénateurs des Français de l’étranger. »

Martin Biurrun a également une expérience parlementaire puisqu’il a siégé temporairement au Parlement d’Uruguay entre septembre 2020 et le printemps 2021, en remplacement du titulaire.

« Pour moi, l’important est de rassembler, au-delà des clivages politiques. Mon objectif est de siéger à l’AFE pour représenter les Français de l’Amérique latine et Caraïbes où je vis depuis toujours et dont je connais les attentes et les enjeux. »

3 axes principaux d’un programme tourné vers la création de liens, l’efficacité sur le terrain et la place de la francophonie

« Il y a tout un travail à mener pour transformer l’Assemblée des Français de l’étranger en une collectivité territoriale à part entière, un peu comme un conseil régional, mais sans circonscription. Avec une gouvernance élue dotée de pouvoirs de décision et d’un budget. Je n’ai rien contre les fonctionnaires, mais il est important de nous donner plus de latitude pour des décisions au plus près des besoins, plus de souplesse aussi. Et puis, qui de mieux placé pour savoir quelles mesures mettre en place ou à quelles problématiques répondre qu’un représentant élu des Français de l’étranger ? »

« Un autre point me tient à cœur : Je souhaiterais que l’on se penche sur la question de l’audiovisuel français, pilier de la francophonie, en lien avec l’enseignement supérieur français à l’étranger. Nous ne devons pas tout laisser aux anglo-saxons ! »

« Enfin, après la période que nous venons de vivre, il nous faut, je pense, recréer du lien entre compatriotes. Echanger lors d’événements, mobiliser cette culture qui nous rassemble pour aller de l’avant avec davantage de solidarité. »

En 2017, Martin Biurrun avait fait campagne pour représenter, en tant que député, les Français de la circonscription d’Amérique latine et Caraïbes. Il envisage une nouvelle candidature en juin 2022.

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