Intervention de Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes
Retrouvez l'intervention de Clément Beaune, Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes.
🎥 Revoir l'intervention en vidéo ▶️ https://youtu.be/1eOarFq88lg?t=940
Seul le prononcé fait foi.
Cher François, chers toutes et tous, je suis d'abord désolé de ne pouvoir être physiquement parmi vous aujourd'hui pour parler notamment d'Europe, car j'accompagne ce samedi le Premier ministre pour un débat sur l'Europe à l'occasion des Conférences régionales que nous organisons avec Marc Fesneau notamment ce week-end, mais je tenais néanmoins à vous adresser quelques mots et à participer, malgré tout, à votre université de rentrée, d'abord pour vous dire à quel point je suis heureux, comme Ministre chargé des Affaires européennes, de pouvoir compter sur l'inspiration, l'engagement, les idées du Modem.
L'Europe est dans votre ADN. L'Europe est notre priorité depuis 4 ans et, pour le MoDem, pour le courant démocratique, c'est une tradition, c'est une identité, c'est une inspiration de chaque jour. Je sais à quel point vous aurez à cœur de continuer à faire vivre ces idées européennes dans un moment politique qui sera si important.
Bien sûr les échéances que nous connaissons où, je crois, l'Europe jouera encore un rôle, car nous avons assumé d'avoir l'Europe conquérante, d'avoir l'Europe ambitieuse, de formuler des propositions, de défendre notre projet européen et nos idées pour l'Europe, tout simplement d'être fiers que la France soit forte en Europe.
Ce n'est pas un affaiblissement de nôtre souveraineté, c'est un renforcement de notre capacité d'action et de notre identité française, vous en êtes convaincus et nous l'avons, je crois, ensemble mis en œuvre ces dernières années. Nous devons le revendiquer, continuer d'en être fiers, porter ce combat politique dans les mois qui viennent, tous ensemble.
Bien sûr, ce moment ce sera aussi celui de la présidence française de l'Union européenne au premier semestre 2022 et beaucoup d'entre vous - je pense notamment à nos Députés européens, mais plus largement - sont très engagés dans la préparation de cette échéance. Il ne faut pas la voir comme un risque, comme un moment à contourner, à éviter. Je crois, au contraire, qu'il faut pleinement l'assumer. Nous le ferons, là aussi, ensemble, car une présidence de l'Union européenne, cela revient presque tous les 15 ans.
La dernière avait lieu en 2008 la prochaine est prévue pour 2035, alors utilisons ce moment pour faire vivre l'Europe en France, pour faire avancer les idées de la France en Europe, pour que l'Europe parle encore davantage français dans tous les sens du terme et qu'ensemble, nous, vous, démocrates européens engagés, nous soyons au rendez-vous pour revendiquer un bilan, pour faire avancer les sujets, pour projeter aussi l'Europe sur les grands défis du moment.
Je sais qu'ils tiennent à cœur en particulier à François Bayrou, comme la question de la dette, celle de la démographie, celle des grandes transitions climatiques et numériques.
L'Europe ne peut pas être absente de ces grands bouleversements internationaux ou les subir. Nous sommes fiers, nous sommes engagés. Nous sommes déterminés à être des Européens actifs, pas des Européens béats, comme on peut caricaturer ceux qui croient à la cause européenne, mais des Européens du quotidien, du concret, des résultats et de la fierté.
Pour tout cela, merci beaucoup, merci encore pour l'université de rentrée qui nous apportera, je crois encore, d'autres idées.
Pardon à nouveau de ne pas être directement parmi vous, mais j'ai une pensée pour vous toutes, pour vous tous aujourd'hui et j'espère - j'en suis sûr - à très bientôt.
Merci.