Anne Falga, présidente du MoDem du Doubs (25)
Anne Falga, 63 ans, diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) parisien, a pris la relève de Laurent Croizier en devenant Présidente du mouvement territorial du Doubs au début de l’année 2024.
Une rencontre source d’engagement
Après avoir passé de nombreuses années à l’étranger, où elle travaillait pour des entreprises françaises et italiennes, elle décide de revenir dans sa région d’origine, la Franche-Comté, et s’installe à Besançon. Véritable spécialiste des sujets économiques, elle travaille pendant plus de 17 ans pour l’Agence Économique Régionale. Aujourd’hui, elle est consultante indépendante, en parallèle de ses responsabilités politiques.
En 2020, elle rencontre Laurent Croizier, alors président du MoDem du Doubs, et elle est immédiatement séduite par ses idées.
Les valeurs qu’il porte et sa manière de faire le lien entre les enjeux nationaux et locaux, auxquels il est très proche, m’ont plu. S’il mène un grand travail d’écoute et de pédagogie auprès des citoyens, il sait aussi faire preuve d’une grande pugnacité face à ses adversaires politiques.
Au lendemain des élections municipales de 2020, se sentant de plus en plus proche des aspirations politiques du MoDem, elle décide de s’engager pour le parti.
Consolider la démocratie et construire une Europe forte : ses convictions
Anne Falga est claire : le MoDem a été une véritable opportunité pour elle, car cela lui a permis « d’enrichir et de structurer [sa] pensée, de [se] forger des opinions de manière plus étayée ». Plusieurs constats la préoccupent, notamment la fragmentation de la société. Face à la marginalisation de certains territoires et à la montée des partis populistes, Anne Falga veut agir : elle choisit donc le MoDem pour ses valeurs démocratiques, humanistes et européennes.
Adhérer au MoDem, c’est surtout appartenir à un collectif qui se fixe des objectifs politiques précis et participer de manière très concrète à l’action.
Selon elle, il est essentiel de s’unir autour d’un projet commun européen. En se considérant comme « française et européenne », elle reste persuadée de l’importance d’une Europe Puissance grâce à laquelle nous aurons les ressources pour répondre aux défis climatiques, énergétiques, de défense, de souveraineté alimentaire…
Construire une Europe Puissance n’est pas antinomique avec le désenclavement des territoires et du local, bien au contraire ! La réindustrialisation est certainement un des leviers pour y répondre. Il va falloir innover pour rester compétitif.
Espoirs pour la politique de demain
Aujourd’hui, Anne Falga espère contribuer pleinement un développement encore plus important du MoDem dans le Doubs, son territoire auquel elle est très attachée. Marquée par le retour de la guerre sur le continent européen, elle continue d’espérer et de se mobiliser pour une politique toujours plus européenne et plus proche des territoires.
J’espère que la politique de demain sera encore plus ouverte sur le projet européen, mais en même temps plus participative, décentralisée et qu’elle reflètera mieux l’ensemble de la population et des territoires.