Jean-Noël Barrot : "Il n'y a pas de signe égal entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national"
Ce jeudi 27 juin, à 4 jour du premier des élections législatives, notre vice-président Jean-Noël Barrot était l'invité du journaliste Adrien Gindre sur le plateau de TF1 pour évoquer l'actualité.
Adrien Gindre revient en premier lieu sur la polémique créée par Madame Le Pen sur le rôle du Président de la République en tant que chef de l'armée, qu'elle juge "honorifique". Or, cette fonction inscrite dans notre Constitution, démontre la volonté de l'élue de "réécrire par avance la Constitution" indique Jean-Noël Barrot, avant même d'avoir passé les élections législatives des 30 et 7 juillet prochains.
Quelle arrogance de Marine Le Pen qui considère que le RN a déjà gagné les élections au mépris des électeurs français, au mépris de la démocratie !
Dans cet réflexion, notre vice-président va plus loin en affirmant que le "Rassemblement national est un parti antidémocratique, qui n'aime pas les élections, qui n'aime pas la démocratie" car il se permet, dans un contexte très incertain et inédit, "de considérer que le résultat est déjà acquis".
Et si l'on indiquait à notre vice-président "nous n’avons pas essayé l’extrême droite" : si, en Europe. Et il rappelle sur le plateau de TF1 les conséquences de cette élection :
Les partis nationalistes et populistes, lorsqu'ils ont conquis le pouvoir en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie... ils ont effectivement mis en œuvre une stratégie méthodique pour s'arroger les pleins pouvoirs, en commençant par la liberté de la presse continuons avec l'indépendance de la justice, puis avec la liberté académique, puis avec l'égalité de tous les citoyens, y compris des minorités.
Après ce constat plus qu'alarmiste, il conclu : "Voilà ce que fait un gouvernement d'extrême droite lorsqu'il conquiert le pouvoir". Mais au delà des conséquences nationale de ce scrutin, l'ancien ministre de l'Europe tient à rappeler que ces répercussions sont également européennes et mondiale.
Notre partenaires européens savent que l'Europe les protège, mais ils savent que pour que l'Europe les protège, il faut une France forte et une France qui soit entendue en Europe.
Enfin, interrogé sur l'attitude à adopter au second tour en cas de duel Nouveau Front Populaire contre le Rassemblement national, notre candidat dans les Yvelines répond que cette consigne sera donnée en temps et en heure, mais qu'avant tout il fallait "faire en sorte que les candidats démocrates et républicains soient systématiquement au 2e tour", tout en affirmant :
Il n'y a pas de signe égal entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national.