Jean-Noël Barrot : "Le Gouvernement a engagé sa responsabilité en considérant cette réforme indispensable"
Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, était l'invité de Jean-Marie Bordry sur Sud Radio ce samedi 18 mars. Revoir son entretien.
Retraites : "Remettre de l’équilibre dans ce système de retraite par répartition"
Le parcours de la réforme des retraites a subi un nouveau sursaut : l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution par la Première ministre jeudi dernier, qui suspend tous les débats et permet l’adoption du texte sans vote des députés.
Un évènement qui a durcit la mobilisation dans la rue puisque plus de 200 personnes ont été interpellées à Paris le soir même, ainsi que des dégradations et des violences ont été constatées dans d’autres villes comme Rennes et Nantes.
« Je déplore les violences » souligne notre Vice-Président, qui se souvient également « qu’on a eu de grandes manifestations tout au long des discussions de ce texte, qui se sont passées dans le calme grâce à l’action des forces de l’ordre ».
Une réforme permettant à nos enfants de bénéficier de ce système de protection que nous avons-nous même hérité des générations précédentes, affirme notre Vice-Président, et dont l’épilogue du parcours du texte sera définitif lundi prochain lors des votes des motions de censure à l’Assemblée nationale.
Parlement : "Le texte a fait l’objet de très nombreuses heures de discussions"
Face à Jean-Marie Bordry, Jean-Noël Barrot revient sur les raisons de cette réforme : « Si on a voulu faire cette réforme, ce n’est pas pour le plaisir : c’est parce qu’elle était indispensable ».
Une note du Haut-Commissariat au Plan avait notamment mise en avant que chaque année, la France s’endettait de près de 30 milliards d’euros pour tenir à l’équilibre son système des retraites par répartition. C’était donc une responsabilité du Gouvernement et des parlementaires de soutenir cette réforme indispensable, "une responsabilité vis-à-vis de nos enfants". Une situation invraisemblable pour le ministre de la Transition numérique et des télécommunications qui fait le parallèle : "Il n’y a aucune famille de France où durablement on irait s’endetter sur le compte de nos enfants" :
Comme nous considérons que cette réforme est indispensable pour nos enfants, alors c'est tout le Gouvernement qui a engagé sa responsabilité sur ce texte.
Sur Sud Radio, l’élu des Yvelines rappelle l’incohérence de certains députés vis-à-vis de leur engagement, puisque comme il le souligne : « les LR qui étaient représentés au nombre de 4 membres au sein de la Commission Mixte Paritaire, et ils avaient voté en faveur du texte négocié. A l’Assemblée, ils n’étaient plus certains qu’ils le feraient ».