Jean-Noël Barrot : "Raphaël Glucksmann est un Européen en toc"
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe, a accordé un entretien sur l'antenne d'Europe 1 pour évoquer les élections européennes et défendre le bilan de notre majorité sur ce sujet.
Défendre l'Europe : "Face aux menaces qui pèsent sur notre avenir, l'Europe est notre assurance-vie"
Bientôt à un mois des élections européennes, dont le jour du scrutin à un seul tour est le 9 juin, Jean-Noël Barrot continue de se mobiliser pour défendre le rôle crucial que joue le Parlement européen dans le vote des politiques publiques européennes. De ce fait, il s'est lancé dans un argumentaire solide précisant d'une part, le prochain cap de notre majorité à Strasbourg, et d'autre part, l'enjeu majeur d'avoir des députés européens qui se soucient de l'Europe.
Le président de la République l'a rappelé à la Sorbonne. L'Europe est en danger de mort. Face à cela, la France a les idées claires : investir dans le nucléaire, faire une défense européenne pour les Européens, riposter au dumping économique de la Chine... [...] La seule question qui est donc posée le 9 juin prochain, c'est de savoir qui pourra rallier les Allemands, les Hollandais, les pays baltes, les pays nordiques à nos positions.
Implicitement dit, le ministre délégué chargé de l'Europe avertit que la seule liste capable de peser sur les décisions prises dans un Parlement européen où les logiques de compromis font foi, est celle portée par la camp présidentiel avec Valérie Hayer.
Jean-Noël Barrot fustige le laxisme et l'incompétence du leader d'extrême droite :
Jordan Bardella c'est un fusil à blanc. Il n'a eu aucun impact, aucune influence au Parlement européen pendant 5 ans. C'est un vote inutile et ce qu'il ne faudrait pas qu'il se produise, c'est que pour se faire plaisir certains de nos concitoyens décident de donner sa chance à quelqu'un qui n'a aucune chance de porter la parole et les idées françaises à Strasbourg [...]
Si l'extrême droite constitue un danger réel pour les intérêts français et européens, notamment en raison de leur soumission aux dictateurs étrangers comme Vladimir Poutine, "le candidat de la NUPES", Raphaël Gluskmann, est lui, "un Européen en toc" selon le ministre délégué chargé de l'Europe. Ce dernier accuse le chef de file de la gauche que "dans les grands moments de ces cinq dernières années, lorsqu'il a fallu se prononcer sur le plan de relance européen, sur la neutralité carbone de l'Europe en 2050 ou encore sur la protection des frontières avec le Pacte asile et migration : tout cela, Raphaël Gluskmann ne l'a pas voté."
Enfin, l'entretien s'est soldée par un appel général de notre vice-président à s'inscrire sur les listes électorales en disant : "l'important c'est aussi de faire connaître la date du scrutin." Il conclu, et c'est alarmant, "qu'aujourd'hui, c'est moins d'un français sur dix qui sait citer précisément la date de ces élections qui sont pourtant majeures pour notre avenir."
Pour écouter l'entretien en entier, cliquez ici.