Maud Petit : "Prenons conscience de la violence subie par les Iraniennes et Iraniens."

« Pour la liberté de danser dans la rue, pour la peur au moment de s’embrasser, pour nos mères et nos sœurs disparues, pour changer les mentalités arriérées, pour le désir d’une vie ordinaire, femme, vie, liberté, pour la liberté. » a déclaré Maud Petit en citant les paroles de la chanson Baraye de Shervin Hajipour, devenu le véritable hymne du peuple qui se soulève, un symbole d’espoir et de liberté. 

La députée a salué la résolution présentée par le député Hadrien Ghomi :

Je suis touchée devant les images nous parvenant, devant ce courage quotidien pour affronter la violence, les intimidations, les arrestations, la mort.

Rappelant la terrible histoire de Mahsa Armini, jeune femme de 22 ans, arrêtée car ayant mal porté son voile et battue à mort par la police des mœurs : « elle est une martyre, le symbole puissant de ce combat pour la liberté », Maud Petit a salué toutes les femmes, initiatrices de ce mouvement ainsi que toutes les générations unies. En évoquant une période historique qu’ouvre le peuple iranien, la députée a insisté sur la nécessité de prendre conscience de : « la violence subie par les Iraniennes et Iraniens. Environ 15000 arrestations, 500 personnes tuées dont 60 enfants tués par balle à bout portant, certains frappés à mort ». 

Cette jeunesse ciblée par le régime totalitaire est décrite par Maud Petit comme portant l’espoir et l’énergie de tout un peuple : 

Refusez la liberté au peuple, un jour, le peuple la reprendra.

écrivait Émile Zola. Enfin, la députée a rappelé les droits fondamentaux pour lesquels des milliers de personnes se battent aujourd’hui en Iran : « le droit sacré de la liberté d’expression, le droit de sortir et de manifester, le droit à la pensée critique ». Cette quête de nouveaux droits sera pleinement soutenue par l’État français.