Nicolas Turquois : "Le peuple palestinien n'est pas le Hamas. Il est la victime collatérale de cette organisation terroriste"
Nicolas Turquois, député de la Vienne, a interpellé la Première ministre lors des questions au gouvernement du 22 novembre à propos de la situation au proche-orient, et notamment sur le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas.
Merci madame la présidente, mes chers collègues, ma question s'adresse à madame la Première ministre.
Madame la Première ministre, je pense qu'en ce moment, nombre de nos compatriotes se sentent autant israéliens que palestiniens et nous sommes collectivement meurtris de la situation au Proche-Orient.
Le Hamas et ses atrocités du 07 octobre ont plongé ces deux peuples dans un abîme sans fond. Il devra en payer le prix.
Le peuple palestinien n'est pas le Hamas. Il est la victime collatérale de cette organisation terroriste. Mais aujourd'hui ce sont des centaines de milliers de femmes, d'hommes et surtout d'enfants qui sont privés de toit, d'électricité, de nourriture, d'eau, de soins et qui n'ont aucune possibilité de s'enfuir.
Les accords de cette nuit constituent le premier pas depuis quarante-six jours vers une accalmie du conflit. En échange d'une libération encore trop partielle de cinquante otages par le Hamas, l'État d'Israël accepterait de cesser pour cinq jours ses opérations.
Cet accord doit aussi et c'est un point important, permettre d'intensifier l'aide humanitaire aux civils palestiniens.
Madame la Première ministre, pouvez-vous d'abord nous faire un point sur la question des otages. Peut-on considérer que cet accord pourrait être un premier acte sur la voie du cessez-le-feu d'autre part, comment la France peut-elle agir pour venir en aide aux populations civiles en danger et avec quels moyens opérationnels.
Enfin, quelles actions diplomatiques d'envergure peuvent être menées. Le conflit israélo-palestinien n'a que trop duré, comme l'a très bien dit le président Bourlanges l'autre jour ; « il nous faut affirmer encore plus haut et encore plus fort la nécessité d'une solution à deux États où chacun devra reconnaître les besoins légitimes de l'autre. »
Je vous remercie.