48 heures pour découvrir l’Europe !
Le temps d’un week-end en Bretagne, les 12 et 13 novembre, c’est une cinquantaine de jeunes issus de tous milieux qui ont pu assister à l’événement « 48 heures d’Europe ! » organisé par Marie-Pierre Vedrenne, députée européenne et co-présidente de la délégation Renaissance au Parlement Européen, ainsi que le Parti Démocrate européen (PDE). 48 heures d’Europe pendant lesquelles ces jeunes ont été mis à contribution et sont devenus de véritables acteurs de la démocratie européenne.
C’est avec une appétence certaine pour l’Europe que ces cinquante jeunes sont arrivés au Domaine des Ormes, à Dol-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine. Marie-Pierre Vedrenne souhaitait offrir à tous l’opportunité de mieux comprendre les enjeux européens et de pratiquer une large palette d’activités.
Ainsi, ils ont rapidement été sollicités dès leur arrivée vendredi matin pour réaliser une simulation parlementaire. Le but ? Se mettre dans la peau de députés européens de différentes formations politiques pour proposer des amendements sur un texte de loi sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union européenne, et de cette manière défendre les idées et les valeurs des groupes qu’ils représentaient. Un jeu complexe mais prenant au sein duquel les jeunes ont pu exprimer leur talent, en étant accompagnés par des membres des Jeunes Européens de France.
C’est ensuite l’esprit de cohésion que Marie-Pierre Vedrenne a voulu leur inculquer par le sport, avec notamment une course d’orientation.
Les jeunes ont ensuite participé au Grand Débat sur la crise démocratique et l’abstention organisé par Marie-Pierre Vedrenne avec à ses côtés Jules Pasquier, Secrétaire Général adjoint des Jeunes Démocrates, et Victor Lavolé, Premier Vice-Président de l’association des Jeunes Élus de France. Une occasion de mettre la jeunesse en avant :
Nous avons fait ce débat pour avoir une thématique plus large que l’Europe, qui porte sur l’engagement des jeunes, sur la démocratie, sur l’abstention à l’heure où notre démocratie subit de nombreuses attaques. Il faut laisser pleinement la voie aux jeunes.
Les jeunes ont pu librement s’exprimer et poser leurs questions aux intervenants en toute franchise et en toute liberté. La cadette du groupe, Sham, 14 ans, est l’une des premières à avoir pris la parole :
Les hommes et femmes politiques ont un vocabulaire qui leur est propre et qui n’est pas assez vulgarisé auprès des jeunes. Je pense que la clé est la communication et qu’ils devraient s’adapter davantage aux jeunes pour ne pas les perdre.
Jeanne, 20 ans, étudiante en école de commerce, fait quant à elle un constat global sur le phénomène de l’abstention et tente de l’expliquer de son point de vue :
Il devrait y avoir une compréhension du système politique de manière générale sans forcément associer à chaque fois un parti, avoir une vue globale de tous les sujets pour que chacun se fasse son avis. Je ne pense pas que les jeunes soient peu intéressés mais ils manquent de connaissance sur le sujet et n’osent donc pas se positionner. On a tendance à s’orienter sans connaître globalement le fond du sujet parce qu’il ne nous est pas rendu accessible.
Ce Grand Débat s’est conclu par une intervention à distance de la Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, Sarah El Haïry. Des temps forts ont marqué ce moment d’échanges, à l’image d’Edgar, 19 ans et étudiant en droit, membre des Jeunes avec Macron, qui l’a interpellée sur la méconnaissance des institutions par les jeunes. À cette occasion, la Secrétaire d’État a rappelé l’importance aux jeunes de prendre toute leur place dans le débat public et que le milieu associatif était une voie pour mieux comprendre le système politique.
Les questions étaient très diverses mais avaient toutes un point commun, un point même central : mettre la jeunesse au cœur des problématiques politiques. Ainsi, Thibaut, 16 ans, élève apprenti à la Maison Famille Rurale de Ploudaniel a interrogé la Secrétaire d’État sur sa vision pour l’agriculture de demain :
Comment ouvrir des portes à la jeunesse dans le milieu agricole et effacer les clichés que l’on peut avoir sur l’agriculture pour permettre aux jeunes de se lancer et de renouveler ce métier ?
Le samedi, après un riche et émouvant échange avec Marie-Pierre Vedrenne, les participants ont pu s’essayer à un créathon afin de proposer des solutions concrètes pour la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Clément Beaune, Secrétaire d’État chargée des affaires européennes, a conclu cette édition en insistant notamment sur le fait que « On doit changer l’Europe même quand on l’aime ».
En conclusion, Marie-Pierre Vedrenne a rappelé l’importance de rendre l’Europe accessible à tous, de rendre l'Union européenne plus lisible, expliquer qu'elle touche le quotidien de tous et notamment de tous les jeunes. D’où l’absolue nécessité de voir les jeunes prendre part au débat au travers de ce type d’événements pour échanger et débattre sur l’Europe.
C’est finalement avec des étoiles européennes plein les yeux que nos jeunes repartent de Bretagne et s’imaginent déjà dans une deuxième édition de 48h d’Europe !